Hélène Carrère d’Encausse : “L’Académie s’oppose à toute réforme de l’orthographe”

Hélène Carrère d’Encausse

Secrétaire perpétuel de l’Académie Française, l’historienne rappelle que la langue est une part essentielle de notre identité.

C’est une mise au point. Hélène Carrère d’Encausse, secrétaire perpétuel, s’étonne que l’on exhume une réforme de l’orthographe élaborée il y a un quart de siècle, et affirme fortement que l’Académie Française, « greffier de la langue », n’est pas à l’origine de ce texte.

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L’Académie Française contre toute réforme de l’orthographe

Le Monde | 13.02.2016 à 12h33 • Mis à jour le 13.02.2016 à 14h09

Les historiens Pierre Nora et Hélène Carrère d'Encausse
Les historiens Pierre Nora et Hélène Carrère d’Encausse, le 28 janvier à l’Académie Française

La position de l’Académie Française est claire : elle s’oppose à toute réforme de l’orthographe. Hélène Carrère d’Encausse, secrétaire perpétuelle de l’institution, est venue le rappeler dans une interview publiée dans Le Figaro samedi 13 février.

« La position de l’Académie n’a jamais varié sur ce point : une opposition à toute réforme de l’orthographe mais un accord conditionnel sur un nombre réduit de simplifications qui ne soient pas imposées par voie autoritaire et qui soient soumises à l’épreuve du temps. »

Et l’historienne spécialiste de la Russie d’enfoncer le clou, insistant sur le fait que l’Académie Française n’avait eu « aucune part » dans cette réforme, « à l’inverse de ce que l’on a voulu faire croire ».

En 1990, un travail de révision du français avait en effet été mené par le Conseil supérieur de la langue française, un groupe de travail mis en place par le premier ministre d’alors, Michel Rocard. Ce groupe de travail composé d’« experts de grande valeur, professeurs, grammairiens, linguistes, correcteurs, éditeurs de dictionnaire » avait notamment proposé des harmonisations lexicales (« charriot » avec deux « r » pour être similaire à « charrette »), le regroupement de noms composés (« portemonnaie » plutôt que « porte-monnaie ») et la suppression de certains particularismes, dont l’accent circonflexe.

Maurice Druon, alors secrétaire perpétuel de l’Académie, était certes président du Conseil supérieur de la langue française et rapporteur devant l’Académie de ses propositions, mais c’est bien ce groupe de travail qui les avait formulées, et non l’Académie. Une nuance importante aux yeux de Mme Carrère d’Encausse.

« Un élève sur cinq quitte l’école sans savoir lire »

Reste que les éditeurs de manuels scolaires ont décidé d’appliquer à la rentrée cette réforme élaborée en 1990 et mise en place depuis 2008, provoquant une vive polémique. Ce que l’académicienne a encore plus de mal à comprendre.

« Je n’ai pas compris les raisons qui expliquent l’exhumation d’une réforme de l’orthographe élaborée il y a un quart de siècle »,

s’étonne ainsi Mme Carrère d’Encausse, pour qui la situation est « radicalement différente » en 2016.

Avec un système éducatif qui « s’est écroulé » au point « qu’un élève sur cinq quitte l’école sans savoir lire », elle estime que « le problème n’est donc plus d’offrir des facilités aux élèves, de conserver ou non l’accent circonflexe, mais de revoir totalement notre système éducatif ».

© Le Monde.fr

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Un dilemme pour les Immortels : le choix de Mitterrand ( A. Makine ) ou celui de Richelieu ( Un authentique défenseur de la langue française) ?

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TRIBUNE « Un dilemme pour les Immortels : le choix de Mitterrand (A. Makine) ou celui de Richelieu (un authentique défenseur de la langue française) ? »

 

Arnaud-Aaron Upinsky, le 12/02/2016 à 12h41

 

L’écrivain Arnaud-Aaron Upinsky s’inquiète de la tournure des débats en vue de la prochaine élection du 3 mars à l’Académie Française. En pleine réforme de l’orthographe, celle-ci doit fait le choix d’un défenseur de la langue française.

 

« Les académiciens sont inquiets ! » disent-ils tous. Après trois ans de tempête sur la langue française et sur l’Académie, avec le retrait forcé de la candidature de Frédéric Mitterrand, que l’AFP avait jusque-là présenté comme pré-élu, la prochaine élection du 3 mars s’annonce déjà comme le coup de tonnerre d’entrée dans une nouvelle ère pour l’Institution : la fin d’un monde jusque là préservé des outrages et de la violence des temps nouveaux par des rites immuables qui viennent de voler en éclat le 4 février dernier, lors de l’émission BFMTV du soir de Nathalie Levy.

Frédéric Mitterrand retire sa candidature à l'Académie Française

Inconscience, calcul politicien, pure philanthropie, esprit de vengeance ? Que s’est-il passé ce jour-là dans la tête du candidat fétiche – par comble d’ironie disant même : « j’ai agi comme en académicien ! » – pour violer à ce point toutes les règles de la bienséance et tourner en dérision la future élection en lui ôtant toute raison d’être. Pensez-vous ! Après avoir fait l’éloge d’Andreï Makine en déclarant lui céder sa place de bon cœur, l’ancien ministre de la culture a justifié son geste de générosité en disant retirer sa candidature pour ne pas lui nuire. « Il y a un candidat qui s’est présenté pour qui j’ai énormément d’estime. J’apprécie beaucoup son œuvre. Je ne veux pas être un embarras pour son éventuelle élection ». Mais « in cauda venenum » (dans la queue le venin), au lieu de s’en tenir là, notre bon samaritain a hélas ajouté : « Il est plus fragile que moi sur le plan émotionnel, s’il est battu, il ne se représenterait pas. Je peux me représenter plein de fois, ce n’est pas un problème. Mais lui s’il est battu, il ne va pas se représenter. »

« Fragile au plan émotionnel »

Pourtant n’est-ce pas à Nicolaï et aux Immortels d’en décider ? Alors chacun conviendra que ce n’était pas le meilleur service à rendre au futur élu de son cœur que de le stigmatiser aux yeux de tous, lors d’une émission « grand public », comme « fragile au plan émotionnel » ! Formé à l’école de son prestigieux parent, Frédéric Mitterrand n’est-il pas habile à inverser les rôles pour sauver la face en présentant l’échec électoral en succès ? À l’Académie, tout le monde savait que la mise sur orbite de son élection, via l’AFP, n’était pas la bien venue dans le climat électrique créé depuis l’élection d’Alain Finkielkraut.

Et, pour discréditer totalement le rite de l’élection, Frédéric Mitterrand ne s’est pas contenté de vouloir imposer aux Immortels le choix exclusif d’un candidat « fragile au plan émotionnel ». À l’ultime question de Nathalie Levy « Sauf que vous n’êtes pas seul dans la course en face de lui, il y en a d’autres, non ? », il a répondu d’un rire méprisant « Non, pas si importants, je ne veux pas les insulter, ils se présentent depuis dix ans ! » en prétendant que les Immortels n’auraient pas d’autre choix, que « le choix de Mitterrand » était le seul possible du fait de son retrait ! Comment mieux ridiculiser l’Institution ?

Hérésie  ?

Andreï Makine
Andreï Makine

Néanmoins, l’anticipation de l’élection d’Andreï Makine par Frédéric Mitterrand aura eu l’insigne mérite de poser la question du critère devant présider à l’élection de l’Académie : le « choix de Mitterrand » ou « le choix de Richelieu » prévu dans les statuts ? Le Secrétaire perpétuel de l’Académie, Madame Hélène Carrère d’Encausse, a hautement proclamé qu’elle voudrait connaître « les dons et les goûts » des candidats. Et les Français également comme l’ont montré leur passion à s’opposer à la « réforme de l’orthographe » et la terrible philippique de Frank Ferrant (1). À ce sujet, des académiciens s’étonnent de la « faiblesse linguistique » d’Andreï Makine qui prétend qu’il y aurait « autant de langue que de grands écrivain », contre-sens monstrueux pour un candidat confondant la pluralité des styles avec l’unicité de la langue ! « Est-ce prudent d’élire une telle hérésie ? » s’est même exclamé l’un d’entre eux ?

C’est ainsi qu’en prétendant anticiper l’élection politicienne d’Andreï Makine à BFMTV au lieu d’attendre le verdict académique du quai Conti, Frédéric Mitterrand a placé l’Académie devant un dilemme : le « choix de Mitterrand » (d’un candidat « fragile affectivement » préfabriqué par l’AFP et ignorant le b, a, ba de la linguistique) ou le « Choix de Richelieu » que le fondateur de l’Académie voulait basé sur le seul talent du mieux placé pour défendre vraiment la langue française. Serait-ce trop demander à l’Académie de devoir respecter ses statuts le 3 mars prochain pour sauver la langue française en péril de mort ?

 

Arnaud-Aaron Upinsky

 

 

 


[1] Figarovox, 9 février 2015

Source : la-croix.com

VIDÉO : A.A. Upinsky sur TVFIL78

TVFIL78

Culture : l’opposant aux artistes contemporains au château de Versailles candidat à l’Académie Française

Culture : l’opposant aux artistes contemporains au château de Versailles candidat à l’Académie Française

Arnaud Aaron-Upinsky a envoyé sa lettre de candidature à l’Académie Française. Ce Versaillais, qui se qualifie tout à la fois de mathématicien, d’épistémologue et de linguiste, est candidat au fauteuil laissé vacant par Assia Djebar.

 

Source : TVFIL78
 

L’étrange retrait de la candidature de Frédéric Mitterrand à l’Académie Française

Frédéric Mitterrand retire sa candidature à l’Académie Française pour ne pas nuire à Andreï Makine

Frédéric Mitterrand était reçu par Nathalie Levy jeudi soir (le 4 février 2016, ndlr) sur BFMTV. L’ancien ministre de la Culture a expliqué pourquoi il avait retiré sa candidature à l’Académie Française. « Il y a un candidat qui s’est présenté pour qui j’ai énormément d’estime. J’apprécie beaucoup son œuvre. Je ne veux pas être un embarras pour son éventuelle élection », a-t-il confié. Il s’agit du romancier d’origine russe Andreï Makine, prix Goncourt et prix Médicis en 1995. « Il est plus fragile que moi sur le plan émotionnel, s’il était battu, il ne se représenterait pas. Je peux me représenter plein de fois, ce n’est pas un problème. Mais lui s’il est battu, il ne va pas se représenter », a-t-il avancé :

 

NDLR : Frédéric Mitterrand retire sa candidature à l’Académie Française… au motif perfide qu’Andreï Makine est fragile !!

Andreï Makine, le candidat de l’Establishment… ???

 

 

Reconquérir les territoires perdus de la langue française

A.A. Upinsky a accordé un entretien à la chaine Yvelines Première dans le cadre de sa candidature à l’Académie Française :

A.A. Upinsky à Yvelines Premiere

« …reconquérir les territoires perdus de la langue française,
pour Réarmer la langue…
pour Réarmer l’intelligence…
pour Réarmer l’Académie… »

Logo Yvelines Première

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Le Journal – Mardi 9 février 2016

Extrait du Journal :

  • Portrait d’un candidat yvelinois à l’Académie Française

Source : Yvelines Première

Académie Française : Andreï Makine candidat, Frédéric Mitterrand se retire

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| MAJ :

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Frédéric Mitterrand n’est plus candidat à l’Académie française. LP/Frédéric DUGIT

Trop fort pour lui ? L’annonce de la candidature du romancier d’origine russe Andreï Makine, prix Goncourt et prix Médicis en 1995, à l’Académie Française,  au fauteuil de la romancière algérienne décédée Assia Djebar, a eu pour conséquence le retrait de la candidature de Frédéric Mitterrand ainsi d’ailleurs que de celle de Jean-Claude Perrier.

Âgé de 68 ans, le neveu de l’ancien président François Mitterrand, auteur d’une quinzaine de romans, a également été producteur-animateur de télévision avant d’être directeur de la Villa Médicis à Rome puis ministre de la Culture de Nicolas Sarkozy de 2009 à 2012. C’était sa première candidature à l’Académie Française.

Andreï Makine, 58 ans, est considéré lui comme l’un des grands écrivains de langue française. Son roman «Le testament français» a réussi l’exploit, en 1995, d’être couronné à la fois par le prix Goncourt, le prix Goncourt des lycéens et le prix Médicis. Auteur de 16 livres sous son nom, il a également écrit quatre romans sous le pseudonyme de Gabriel Osmonde. Grande médaille de la Francophonie en 2000, il a reçu en 2005 le prix de la Fondation Prince Pierre de Monaco pour l’ensemble de son œuvre et, en 2014, le prix Mondial de la Fondation Simone et Cino del Duca-Institut de France. Ces deux dernières récompenses sont souvent considérées comme des sésames pour entrer sous la Coupole.

Outre la candidature d’Andreï Makine, l’Académie Française, dans sa séance du jeudi 4 février 2016, a également enregistré celles de MM. Michel Carassou, Éric Dubois et Eduardo Pisani. Sept autres candidats sont en lice pour l’élection fixée au 3 mars mais leur chance d’être élu est quasi nulle. Plusieurs de ces candidats s’étaient déjà présentés à l’Académie sans jamais recueillir une seule voix.

VIDÉO. Frédéric Mitterrand retire sa candidature pour ne pas nuire à Andreï Makine

Source : leparisien.fr

Le DUEL Mitterrand vs Upinky annoncé par Le Parisien

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Un Versaillais candidat à l’Académie Française

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Arnaud Aaron-Upinsky a fait acte de candidature pour faire son entrée à l’Institut de France, siège de l’Académie Française. (DR.)

 

Arnaud Aaron-Upinsky a envoyé sa lettre de candidature à l’Académie Française. Ce Versaillais, qui se qualifie tout à la fois de mathématicien, d’épistémologue et de linguiste, est candidat au fauteuil laissé vacant par Assia Djebar (fauteuil n° 5).

Sa candidature a été enregistrée le 21 janvier. Essayiste et auteur de plusieurs livres, il s’est fait notamment connaître en s’opposant avec véhémence à plusieurs expositions d’artistes contemporains au château de Versailles. Animateur du blog Coordination Défense de Versailles (CDV), il est considéré comme proche des milieux catholiques traditionalistes. L’élection à ce fauteuil est fixée au jeudi 3 mars 2016. Frédéric Mitterrand, ancien ministre de la Culture, est également candidat. « Je veux défendre la langue française qui est en danger et réveiller les consciences » insiste Arnaud Aaron-Upinsky.

Source : « Le Parisien » : http://www.leparisien.fr/versailles-78000/un-versaillais-candidat-a-l-academie-francaise-01-02-2016-5504677.php

 

Non à la réforme de l’orthographe

Signez la pétition :

NON À LA RÉFORME DE
L’ORTHOGRAPHE !

Sauvons l’Académie Française !

Sauvons notre langue !

 

NON ! Car cette réforme est « anti-démocratique », puisqu’elle a été refusée « dans les faits » par le peuple français qui ne l’applique pas depuis 26 ans !

NON ! Car elle est « anti-constitutionnelle », puisqu’elle viole l’usage et le génie de la langue française – tout de précision, de clarté et de beauté – qui assure sa supériorité universelle sur l’anglais ( art.2 ) !

NON ! Car elle viole les statuts de l’Académie Française, puisqu’elle introduit l’incertitude, l’insécurité et le « chaos » d’une « double orthographe » en totale contradiction avec sa principale mission : « donner des règles certaines à notre langue et à la rendre pure, éloquente » (art. 24 des statuts) !

NON ! Car elle introduit le symbole d’une division anti-républicaine, puisqu’elle contrevient au sacro-saint principe d’égalité de la langue de la République « Une et indivisible » et plonge les Français dans la « division » au moment où ils ont le plus besoin d’ « Unité » !

 

En vérité, cette réforme procède de la « stratégie du chaos » mise en œuvre par le Ministre de l’Éducation Nationale pour mettre en difficulté l’Académie Française sur son prétendu accord de 1990 (périmé), pour la « punir » de sa déclaration du 11 juin 2015 stigmatisant le nouveau « mauvais coup porté à la langue française » par la réforme du collège dite « Najat Vallaud-Belkacem ».

                  

NON AU SYMBOLE DU CHAOS !

 

Arnaud-Aaron Upinsky,
candidat à l’élection de l’Académie Française du 3 mars 2016

 

 

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Académie Française : Publication de la lettre de candidature d’A.-A. Upinsky invitant les candidats au fauteuil d’Assia Djebar à adopter cet usage

COMMUNIQUÉ UNION NATIONALE
DES ÉCRIVAINS DE FRANCE

                                                           ____________________

                                               ACADÉMIE FRANÇAISE                                              

PUBLICATION DE LA LETTRE DE CANDIDATURE D’A.-A. UPINSKY INVITANT LES  CANDIDATS  AU  FAUTEUIL D’ASSIA  DJEBAR  À  ADOPTER  CET  USAGE 

Depuis que, le 5 décembre 2013, le Secrétaire Perpétuel de l’Académie a demandé  « solennellement [ au chef de l’État ] de faire de l’année [2014 ] l’année de la reconquête de la langue française, et d’abord à l’école qui la porte et la transmet », la situation n’a fait qu’empirer avec l’actualité. Il est vrai que, le 21 janvier 2015, le chef de l’État avait bien dû reconnaître la nécessité de reconquérir les territoires perdus de la langue française auprès de la jeunesse « pour détruire le terrorisme en herbe ».

Mais, hélas, cette annonce fut suivie d’un effet inverse : une aggravation par le « mauvais coup porté à la langue » dans la réforme du collège. Et, suprême outrage, le « protecteur de l’Académie » a laissé sans réponse l’appel à la reconquête de l’Académie, du 5 décembre 2013, acte tragique sans exemple dans l’histoire : symbole « total » d’une rupture inouïe entre le Pouvoir et la langue de la République !

Cette course a l’abîme met la langue française en péril de mort, avec toutes les conséquences tragiques mises en lumières par l’actualité. État d’urgence justifiant toutes les audaces d’une mobilisation générale des écrivains qui doivent désormais se fixer pour but explicite la reconquête de la langue française ; reconquête vitale attendue de tous ces Français qui se tournent aujourd’hui vers l’Académie en laquelle ils voient le dernier recours institutionnel pour venir « au secours du français ».

C’est pour répondre à cette nouvelle attente, à ce nouvel intérêt des Français pour l’Académie qu’Arnaud-Aaron Upinsky a décidé de motiver sa lettre de candidature, de la rendre publique ( ce qui est une première ) et d’inviter les autres candidats au fauteuil d’Assia Djebar à adopter cet usage justifié par l’enjeu de survie, comme il le précise dans sa lettre de candidature ci-jointe. À l’heure de tous les périls pour la langue française, les Français ne sauraient se contenter de simples copiés/collés de dépêche AFP ignorant la première mission de l’Académie, le critère de choix de Richelieu et même tout critère de langue.  

Ainsi que les Immortels, et selon les propres vœux du Secrétaire Perpétuel de l’Académie Française, les Français ont désormais le droit de savoir, avec leurs propres mots, quelle est la motivation des candidats à cette Institution de salut public dont la première mission est la défense de la langue française : l’Académie Française que Maurice Druon définissait comme « l’expression la plus haute de l’identité de la nation et comme l’incarnation de la France. Cette idée, [qu’]il nous appartient maintenant  de faire vivre ».  

Comment douter que ce débat au sommet sur la survie de la langue française, sur le pouvoir souverain de l’Académie en matière de langue et sur les caractères d’éligibilité des candidats à la reconquête du français, soit précisément celui qu’attendent, aujourd’hui, tous les Français amoureux de leur langue en laquelle ils voient l’instrument de leur identité, de leur salut, de leur prospérité et de leur dignité retrouvées ?

1. Communiqué Publication de la lettre de candidature

2. Lettre de candidature d’A.-A. Upinsky à l’Académie Française ( pdf)

Union Nationale des Écrivains de France                                                                           Contact presse : courrierposte@orange.fr  –  Tel : 06 01 76 20 79  

 

Versailles : enquête criminelle sur les « tags Kapoor  » enfin résolue (vidéo)

 

Arnaud-Aaron Upinsky nous parle, en direct des jardins du Château de Versailles, des résultats de son enquête criminelle sur les fameux tags qui ont affreusement souillé cet été les œuvres de Anish Kapoor exposées dans les jardins du Château de Versailles et indigné la classe politique et médiatique tout entière.