La perversion mathématique, L’œil du pouvoir, Arnaud-Aaron Upinsky

Qu’est-ce que les mathématiques ? Un langage absolu, une norme sans faille, la clé de tous les progrès ? Grâce à la « science », dont beaucoup estiment qu’elle se nourrit presque exclusivement de mathématiques, notre époque avait la prétention de tout comprendre, de percer tous les mystères de l’homme et de la nature. Pourtant, nous sommes chaque jour confrontés à une irritante énigme qui pique notre vanité : la mine inépuisable des informations est à notre portée, mais la grille indispensable à la lecture de notre temps nous échappe obstinément.
Quel est le prisme pervers qui fait dévier les promesses de bonheur annoncées par le siècle des Lumières ? La réponse est simple en la reconsidérant d’un autre œil. Jusqu’à présent, nous avons désigné tous les coupables, le Marxisme, le Capitalisme, le Terrorisme, la Bourgeoisie, la Technocratie, l’Idéologie, le Militarisme, l’Impérialisme, l’Étatisme, la Machine… sauf le seul bon : LE DIEU DES MATHÉMATIQUES, idolâtré par Napoléon. « Les hommes sont comme les chiffres, disait-il, ils n’acquièrent de valeur que par leur position ». Posées en terme de Pouvoir, les Mathématiques sont-elles « l’empire du mal » ?
Le moment était venu d’instruire le procès des mathématiques dont le système scolaire voudrait nous faire croire qu’elles constituent la référence majeure de l’intelligence. En réalité, elles finissent par constituer un instrument de sélection et de répression d’autant plus sournois qu’il se veut « neutre ». Le modèle mathématique a façonné un monde où seul importe le quantitatif ; il s’est introduit dans nos consciences au point de nous faire confondre « intelligence vraie » avec « habileté mentale ».
Ceux qui posent les mathématiques comme la seule valeur sûre tiennent pour nulle la valeur humaine. C’est ainsi que les mathématiques servent aujourd’hui de caution intellectuelle et de justification morale aux fausses démocraties comme aux vrais totalitarismes.
Ce livre, qui propose une critique virulente mais constructive du « modèle mathématique » est aussi un ouvrage d’espoir : il permet d’entrevoir une science des Nombres qui, dégagée des jeux du pouvoir politique, redeviendra outil de connaissance.

318 pages – Broché – Éditeur : Éditions du Rocher Isbn 2.268.00354.X – 1985

Le procès en contrefaçon du linceul

Le procès en contrefaçon du Linceul, Le non-lieu du British Museum, la démonstration scientifique de l’authenticité, Arnaud-Aaron Upinsky

En datant du XIIIème siècle l’origine du tissu du linceul de Turin, l’analyse C14 publiée fin 1988 contredit l’ensemble des résultats scientifiques pluridisciplinaires acquis par les chercheurs depuis une centaine d’années sur le plus célèbre objet archéologique. Cette contradiction a ouvert une phase nouvelle dans la connaissance de cet objet singulier.
Jusqu’à cette date, tous les résultats confortaient, avec des valeurs probantes diverses, l’authenticité du linceul de Turin ; c’est-à-dire que cette pièce de tissu imprégné de taches de sang humain (positives) et impressionné comme un négatif photographique par l’image d’un corps supplicié, était bien le linceul ayant enveloppé le corps du Christ comme le rapportent les Evangiles.
Comme dans toute enquête, cette contradiction oblige à un choix, car aucun esprit humain ne saurait admettre raisonnablement la coexistence d’affirmations contraires sur un même fait.
À l’occasion du symposium scientifique organisé en 1989 à Paris par le CIELT (Centre International d’Etudes sur le Linceul de Turin), Arnaud-Aaron Uspinsky, logicien, mathématicien et epistémologue, fut sollicité pour tenter de faire la synthèse de l’ensemble de ces connaissances, y compris celles qui ressortaient de l’analyse C14.
Pour ce faire, il a été amené à construire une grille d’analyse logique du problème posé par le linceul de Turin, qui fait apparaître une progression logique contraignante dans la recherche de la vérité. En effet, il ne s’agit nullement, contrairement à ce que laisse entendre un ouvrage récemment paru, de satisfaire une apologétique facile, mais bien de regarder, avec la « plus grande brutalité possible », en faisant abstraction des conséquences, la vérité de cet objet, c’est-à-dire ce qu’il est.
Ce travail préparatoire, l’auteur l’a exposé dans un premier livre : La science à l’épreuve du Linceul. Dans ce deuxième livre, Le procès du Linceul, il nous invite à suivre avec lui les premiers résultats de cette enquête qu’il mène publiquement depuis quatre ans.
C’est une grande aventure de l’esprit, dont Jean Guitton déclarait au cours d’une émission radio que si elle aboutissait, alors elle serait infiniment plus importante que toutes les conséquences philosophiques de son dernier best-seller: Dieu et la science.

83 pages – Broché – Éditeur : O.E.I.L – Isbn 2.86839.295.4 – 1993

Prix : 12.37 €

La tête coupée, le secret du pouvoir, Arnaud Aaron Upinsky

Nous sommes les dupes du langage.
Jamais le décalage entre le discours et les faits n’a été aussi impressionnant. Jamais les mots n’ont autant joué avec les choses. À l’évidence, il existe un piège caché dans le langage qu’il est urgent de conjurer.
Depuis Platon, Machiavel, Hobbes et Rousseau, nous savions que toute théorie du Pouvoir est, à la fois, une théorie de l’homme, une théorie politique et une théorie de l’histoire. Avec Arnaud-Aaron Upinsky elle devient essentiellement une théorie du langage, une grille de lecture universelle.
Toute l’histoire de l’Humanité n’apparait plus que comme la guerre sans merci de deux langages ennemis : le Réalisme et le Nominalisme. Les réalistes sont ceux qui croient à la vérité des mots ; les nominalistes, ceux qui croient au pouvoir des mots.
D’un côté, la thèse nominaliste du Bon sauvage conduit à l’optimisme politique, mais aussi à l’impasse de la philosophie de l’absurde. De l’autre côté, la thèse réaliste du Naturel cannibale implique une théorie pessimiste de la politique mais, en revanche, une philosophie significative de la vie.
Aujourd’hui la thèse nominaliste domine dans le langage prédateur de la rhétorique politique qui constitue la plus grande mystification intellectuelle de tous les temps. Ressort de la mutilation du pouvoir, ce langage, tartuffe souciant, mène la danse sous le masque de la philanthropie. C’est en coupant la parole qu’il fait tomber les têtes, c’est en castrant le savoir qu’il rend l’esprit impuissant, c’est en se faisant double-langage qu’il se maintient au pouvoir.
Conjurer cette perversion du langage, pour renverser la phrase politique, remettre le langage sur ses pieds, est devenu aujourd’hui une question de survie spirituelle sinon physique : l’urgence de notre temps.
« Un ouvrage passionnant. » (Christine Clerc, Le Figaro)
« Son livre n’a pas cessé de m’envoûter. » (Marcel Jullian)
La tête coupée est le livre de chevet des politiques et des hommes de communication.

522 pages – Broché – Illustrations en N & B – Éditeur : F.-X. de Guibert 1991

Clefs pour les mathématiques

Pour la première fois un mathématicien livre les clefs de sa discipline.
Ce que sont les mathématiques, à quoi elles servent, comment les aborder dans l’enseignement, comment les maîtriser. Il met en œuvre une pédagogie historique qui permet au lecteur de découvrir les grandes étapes successives de la connaissance mathématique.
Ce livre s’adresse à la fois aux élèves à partir de la classe de seconde et aux parents. Il leur permet de pénétrer dans un univers qu’une abstraction excessive leur interdisait sans raison. Il se veut réponse – et remède – à la crise actuelle des vocations mathématiques. En effet de nos jours comprendre les mathématiques est devenu la clef du succès.

311 pages – Broché – Arnaud-Aaron Upinsky Éditeur : Éditions SEglers, 1988.