TRIBUNE « Mathématiques présidentielles 2017 : François Fillon déjà Président de la République française ? »

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Docteur en philosophie politique[1], le mathématicien Arnaud-Aaron Upinsky s’interroge pour savoir si, là où les sondages ne cessent de « se tromper », les « mathématiques politiques », elles, permettent de prévoir quel sera le grand vainqueur et le vaincu des Présidentielles 2017, déjà « pliées » avant même d’avoir le résultat du 2ème tour des primaires de la droite ?

« Le langage de la politique est écrit en langage mathématique sans l’usage duquel nul ne saurait comprendre un seul mot » ! En dépit de l’avertissement de Condorcet[2] montrant comment l’élection majoritaire à deux tours est le plus sûr moyen de confisquer l’expression de la Volonté générale, les sondages amusent les électeurs ignorant les secrets du grand échiquier des élections. Mais la candidature de François Fillon vient de déjouer les malices du trucage. Décryptage.

1) Le grand échiquier de la fabrique à Président. C’est un jeu de dupes se jouant à quatre avec, d’un côté, le Peuple « souverain » voulant élire le représentant de sa Volonté générale et, en face, le Pouvoir « dominant » cherchant à imposer son propre candidat, par l’entremise de deux outils de conditionnement opérant : la publication (ou non) des sondages ciblés et la mise en musique des médias, pré-formatant les débats sur la base de ces sondages de commande dont Alexandre Adler a tout dit de l’objectivité dans sa fameuse formule : « C’est celui qui paye la musique qui donne le ton ». Par le biais du « Ne discutez pas calculez », l’électeur est sommé de ne pas voter pour l’élu de son cœur mais pour le présumé « gagnable » calculé par les sondeurs. « Petit poisson deviendra grand pourvu que dieu lui prête vie ». Par le deuxième biais du « voter utile », le grand jeu consistera alors à faire passer à la trappe, un par un, sondage après sondage, les « petits » candidats mis en queue du peloton.

2) Acte I : Alain Juppé, le candidat du Pouvoir, placé en tête des sondages. En toute chose il faut considérer la fin. Il faut donc commencer par la publication, le 22 septembre 2016[3], des intentions de vote à 7 mois du scrutin du « Sondage sur la présidentielle 2017 : Le Pen au second tour, Hollande éliminé » par lequel le formatage commence en donnant le ton en ces termes : « Selon un sondage Elabe, peu importe les candidats en face, Marine Le Pen passera le premier tour, mais pas François Hollande ». « Marine  Le Pen se qualifierait pour le second tour de l’élection présidentielle 2017 dans tous les cas de figure ? C’est la conclusion d’un sondage Elabe, pour Les Echos et Radio Classique diffusé ce jeudi qui donne à la candidate frontiste entre 25 et 28 % des voix. Seul Alain Juppé serait capable de le devancer au premier tour. » Nicolas Sarkozy y est évoqué comme grand concurrent potentiel, François Fillon totalement ignoré. La mise sur orbite d’Alain Juppé, candidat d’alternance mis au zénith des primaires de la droite par la rafale des sondages peut dès lors commencer.

3) Acte II : l’arithmétique élémentaire d’Alain Juppé. Le gagnant des sondages n’a pas caché sa stratégie imaginée pour triompher de son rival Sarkozy : se faire élire à droite par les voix de gauche en se présentant comme le « rempart » contre le Front national. Mais c’est une erreur de calcul relevée a posteriori par Le Monde : « Alain Juppé s’est trompé de primaire. Comment espérer gagner celle de la droite avec les voix de gauche. Sans ces dernières – 15 % des électeurs aux premières estimations – il eût été probablement éliminé et l’on aurait eu droit à un second tour baroque entre Nicolas Sarkozy et son ancien premier ministre[4]. » L’erreur fatale d’Alain Juppé aura été d’avoir fait un calcul politicien – arithmétique – et non politique – qualitatif – des voix dynamiques que les instituts de sondages appelleront pudiquement le « vote caché ». Il n’a pas vu que le « paradoxe de Condorcet » faisant gagner l’élu des sondages ne s’appliquerait pas aux primaires dont les trois débats égalitaires privilégient l’accroche des idées « de droite » auprès d’un public structurellement « de droite ». Qualitativement il a donc perdu en cherchant à vendre des idées de gauche à un public de droite extensible et à « géométrie variable » ! Et par-dessus tout il a été aveuglé par son « assurance sondage » le plaçant en tête devant son seul vrai concurrent, Nicolas Sarkozy et négligeant totalement F. Fillon, compté pour arithmétiquement mort, alors que son électorat était géométriquement extensible par l’attractivité dynamique de ses idées « de droite » que la durée des primaires à trois temps devait permettre de capitaliser.

4) Acte III : les mathématiques supérieures de François Fillon. Là où Alain Juppé avait fait d’entrée de jeu un calcul quantitatif ( appel aux voix de gauche contre le noyau dur de Nicolas Sarkozy, François Fillon, étant considéré comme éliminé d’office ), « volens, nolens », François Fillon a choisi la voie de la vérité des primaires de droite : faire une campagne d’idées à droite pour convaincre et « approfondir » un électorat de droite ; faire appel aux ressors dynamiques d’un électorat de droite dont le « cœur de métier » est structurellement catholique ; privilégier ses thèmes : vérité, patrie, famille, travail, question scolaire, anti-pédagogisme, lecture, histoire, danger de l’islamisation, filiation, modèle, Poutine, protection des chrétiens d’Orient, sécurité renforcée, République « française », remise de la France au premier rang en dix ans, etc. A l’image de Donald Trump qui avait mobilisé la « majorité silencieuse » – son « vote caché » -, en menant une campagne à l’inverse de l’arithmétique sociétale que lui conseillaient les Média, François Fillon a mené une campagne de mobilisation sociale en jouant sur la géométrie variable de l’électorat de droite : il a réellement gagné à droite ce qu’Alain Juppé attendait vainement à gauche. En bref, la dynamique politique de François Fillon a gagné géométriquement[5], qualitativement sur les idées et non les chiffres, là où le calcul politicien – contre-nature – d’Alain Juppé a perdu arithmétiquement.

5) Acte IV : Les deux modèles mathématiques anti-Front-national. Aveuglé par le coup de tonnerre du 21 avril 2002, Alain Juppé pensait en reproduire à son profit le modèle mathématique ( ayant fait triompher Chirac « super menteur » à 80 % au deuxième tour), dans un combat frontal de deuxième tour contre Marine Le Pen. Ne voyant pas le modèle mathématique supérieur de son adversaire, il l’accuse de capter les voix du Front national, alors que François Fillon fait mieux : il ne va pas vaincre le Front National, il va le remplacer dans l’espoir le plus légitime de ses électeurs s’identifiant au drapeau tricolore ! Là encore, la mathématique qualitative de François Filon, triomphe de la mécanique dure d’Alain Juppé.

6) Acte V : l’inversion de la mécanique d’aliénation électorale. Par une de ces ruses de la raison, chère à Hegel, sans l’avoir voulu comme M. Jourdain faisant de la prose sans le savoir, en étant simplement fidèle à lui-même et à ses valeurs, François Fillon s’est inscrit dans le grande révolution épistémologique à laquelle nous assistons depuis la chute du mur de Berlin.  Il va dans le sens de l’histoire des « bouleversements en cascade du monde qui l’ont suivi avec : en février 2016, la levée en masse des Français contre la destruction de la langue française ; « en juin 2016, le Brexit du Royaume-Uni retrouvant sa liberté ; en novembre 2016, le séisme des USA redevenant l’ « Amérique », comme l’URSS redevenue la Russie revient aujourd’hui en Europe[6]». Il suit « sur le grand échiquier sémantique, noir et blanc, du nominalisme et du réalisme, la signification historique de ces bouleversements planétaires, vitale pour l’avenir » de la France : «  Le retour du nom à la chose, du global à l’universel, du formel au substantiel, et donc de la suprématie de l’anglais à la Reconquête du français, de ses valeurs de clarté, d’universalité et d’harmonie : en un mot de cette haute intelligence dont le monde, au bord du chaos, n’a jamais eu tant besoin pour pouvoir comprendre et construire l’avenir en cours d’écriture ! » En l’espèce, il est porté par le retour du chiffre au nom : de la construction mathématique d’une Volonté générale fictive, au service du Pouvoir dominant, à la Volonté générale du Peuple, au service des véritables intérêts de la France et des Français !  N’en déplaise à la furie politicienne des « mots tueurs » en isme lancés contre lui ces derniers jours, la vague qui porte François Fillon, celle du « vote caché » par les sondages ( trompeurs et non trompés) est bien celle de la Volonté générale des Français, interdite d’expression par le « paradoxe de Condorcet » depuis des lustres. Avec la percée de François Fillon, nous assistons à l’inversion de la mécanique d’aliénation électorale de la Volonté générale instaurée le 9 juillet 1789.  C’est une révolution !

7) Dernier acte : François Fillon Président, Front national éliminé. Désormais, la marche de François Fillon vers la Présidence de la République française doit s’accomplir dans toutes ses conséquences, comme un théorème, dans son identification à la Volonté générale en éliminant mécaniquement le Front national qui a choisi d’aller à l’inverse du sens de l’histoire.

C’est ainsi qu’en politique, comme la langue d’Esope, les mathématiques peuvent être la meilleure comme la pire des choses, entre les mains d’Alain Juppé ou de François Fillon, déjà thématiquement vainqueur du deuxième tour des primaires de la droite comme du deuxième tour des présidentielles 2017.  Sauf à commettre une faute à la Juppé, le succès de François Fillon, répondant à la Volonté générale « pour tous » et non plus au dictat partisan d’un quarteron de l’électorat, est mathématiquement inscrit dans ces nombre-idées de la véritable mathématique politique qualitative, ennemie des chiffres d’aliénation de la pensée ! Désormais, à l’heure du numérique, avec la campagne victorieuse de François Fillon, ce sont les Mathématiques politiques qualitatives qui sont de retour : ce ne sont plus les chiffres des sondages qui doivent commander les idées politiciennes, mais les idées politiques qui doivent commander les nombres, pour assurer le triomphe du langage sur les chiffres !  Pour restaurer la Volonté générale dans la plénitude de ses droits et avec elle la Liberté, il ne nous reste plus dès lors qu’à inverser l’apostrophe de Leibnitz « Ne discutons plus, calculons ! »  en «  Ne calculons plus discutons ! »  

Arnaud-Aaron Upinsky,  25 novembre 2016

Mathématicien, épistémologue, linguiste

Président de l’Union nationale des Écrivains de France

Blogue « Réarmer l’Intelligence ! »

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[1] Thèse de doctorat « Principes Mathématiques de Philosophie Politique »

[2]  Cf. « Essai sur l’application de l’analyse à la probabilité des décisions rendues à la pluralité des voix » ( 1785)

[3] Le Parisien.fr avec AFP, sondage réalisé entre les 20 et 21 septembre sur 1002 personnes, marge d’erreur de 1,4 à 3,1 % (sic).

[4] « Une révolte contre la partitocratie », Jacques Julliard, Le Monde du 23 novembre 2016.

[5]  Comment ne pas évoquer les « transformations » de la géométrie projective de Poncelet, l’homothétie et la similitude, opérant ces captivantes métamorphoses de l’espace logique politique, de sa topologie !

[6] Cf. « An 1 de la reconquête de la langue française », Lettre ouverte du 15 novembre 2016 au secrétaire perpétuel de l’Académie française.

Lettre ouverte à l’Académie française sur l’élection du 17 novembre 2016

Madame le Secrétaire perpétuel,
      Mesdames et Messieurs de l’Académie,

     L’élection n’est-elle pas le moment symbolique, révélateur de la vérité politique de l’Institution ? Aussi, le 17 novembre, quel « signal fort » allez-vous adresser à la francophonie pour répondre à la colère des Français, assistant impuissants à la destruction de leur langue ; à la violence de leurs attaques désespérées contre l’Académie française ne répondant pas à leur appel ; à leur levée en masse contre la Réforme de l’orthographe, rentrée en application et dont l’Académie n’a pas exigé le retrait ?

     Pouvez-vous rester insensibles à cet appel « Au secours du français (1) » de février 2016, en phase avec les bouleversements en cascade du monde qui l’ont suivi : en juin 2016, le Brexit du Royaume-Uni retrouvant sa liberté ; en novembre 2016, le séisme des USA redevenant l’ « Amérique », comme l’URSS redevenue la Russie revient aujourd’hui en Europe ?

    Pouvez-vous ne pas suivre, sur le grand échiquier sémantique, noir et blanc, du nominalisme et du réalisme, la signification historique de ces bouleversements planétaires, vitale pour l’avenir de la langue française et donc pour l’Académie ? Le retour du nom à la chose, du global à l’universel, du formel au substantiel, et donc de la suprématie de l’anglais à la Reconquête du français, de ses valeurs de clarté, d’universalité et d’harmonie : en un mot de cette haute intelligence dont le monde, au bord du chaos, n’a jamais eu tant besoin pour pouvoir comprendre et construire l’avenir en cours d’écriture !

     C’est sur l’intuition de l’urgence de ce retour du français, en Europe et dans le monde, que Philippe Beaussant a déclaré « 2016 an 1 de la Reconquête de la langue française », pour répondre enfin à l’appel initialisé par Maurice Schumann, en 1975, et proclamé par vous-mêmes en 2013.

      Le 20 octobre, Madame, en  lisant  ma lettre de candidature, vous  avez qualifié de «passionné » mon combat, par antithèse avec la quiétude de l’Académie française, «vieille dame » se devant d’aller d’un train de sénateur. Mais bien au contraire ma démarche est toute de Raison, tirant les conséquences de vos textes, des règles certaines de l’Académie et du devoir de Reconquête que m’a assigné Philippe Beaussant !

      Dès lors comment l’élection de l’Académie française du 17 novembre 2016, pourrait-elle ne pas traduire enfin dans son vote ce sens de l’histoire ne faisant que répondre à son appel incessant à la Reconquête de la langue française, depuis 1975.

     En vous priant d’agréer l’assurance de ma haute considération, Madame le Secrétaire perpétuel, Mesdames et Messieurs de l’Académie, il ne tient qu’à vous, le 17 novembre, à l’invitation de Philippe Beaussant ayant fait de « 2016 l’an 1 de la Reconquête de la langue française », de changer dès à présent le cours de  l’histoire : « Osez la Reconquête ! »

Arnaud-Aaron Upinsky
(1 ) Cf. Séance publique du 5 décembre 2002

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TRIBUNE « Académie française : le débat interdit ! »

TRIBUNE « Académie française : le débat interdit ! »

Après la mort de l’académicien Philippe Beaussant, l’écrivain Arnaud-Aaron Upinsky s’interroge sur l’absence de débats pour la prochaine élection du 17 novembre à l’Académie française. En pleine descente aux abîmes du français, celle-ci doit faire le choix d’un défenseur de la langue française.

La langue française « pour tous », tel est notre trésor commun, tel est le symbole incontestable de notre identité ! Le 17 novembre prochain, l’Académie va-t-elle voter contre elle-même, comme le 3 mars dernier, ou va-t-elle se conformer au « choix de Richelieu », que lui dictent ses statuts, pour sauver cette merveille du « savoir vivre et parler ensemble » en péril de mort ?

En déclarant « 2016 an 1 de la Reconquête de la langue française » et en forgeant un plan de bataille pour y parvenir, dans son « testament académique », l’Académicien Philippe Beaussant, Président de Défense de la langue française (DLF), a changé la donne ! Premier académicien à répondre à l’appel solennel à la Reconquête lancé par Hélène Carrère d’Encausse au Président de la République, le 5 décembre 2013, Philippe Beaussant a fait du Quai Conti le fer de lance de la bataille à conduire pour la survie de la langue et de l’Académie française, mettant ainsi « en demeure » les Immortels de l’imiter, en premier lieu en élisant un candidat de combat – et non un « héritier » – aux prochaines élections du 17 novembre

Mais pour que cette élection soit libre et sincère, encore faudrait-il que trois conditions d’application des règles de droit, de débat et d’information, sont remplies : 1) L’Académie doit appliquer ses statuts au service de sa mission de défense de la langue française ; 2) Les candidats doivent publier leur « profession de foi » ; 3) Les médias doivent appliquer la Charte de Munich ( 1971) leur faisant obligation de vérité, « d’impartialité, de pluralisme d’information, dégagée de toute influence et de toute discrimination fondée sur quelque facteur d’opinion que ce soit (1)».

Or à ce jour, et c’est une première dans l’histoire de l’Académie française, depuis le 7 octobre 2016, faisant état des six premières candidatures, aucune couverture médiatique de cet événement décisif pour l’avenir de la langue et de l’Académie française n’a été faite, l’AFP refusant même d’annoncer les quatre dernières incluant l’unique candidature vouée à la Reconquête de la langue française suscitée par Philippe Beaussant. Comment ne pas voir dans ce « silence » le signal fort d’un « débat interdit » ne pouvant profiter qu’à ceux qui aspirent à la mort lente de notre langue ?

Pourquoi un tel « débat interdit » sur l’avenir de la langue française, sinon pour empêcher à tout prix de rendre la vérité visible, sur la politique de destruction de notre langue dénoncée par l’Académie française à l’école ? Sur la politique d’anglicisation à marche forcée ayant substitué au français, langue commune de l’Europe dans les années 50, l’anglais dominant à 80 % aujourd’hui à la Commission européenne, les textes en français étant réduits à 5 %. Sur le projet « secret » révélé par l’Académie française de voir l’enseignement du français divisé en « langue de communication », du cerveau mutilé (2), pour les « inférieurs » et en « langue de l’intelligence littéraire », du cerveau complet, pour les « supérieurs », ces alphas du Meilleur des mondes anticipé par Aldous Huxley !

Pour ou contre la Reconquête de la langue française, pour ou contre le « débat interdit », pour ou contre la liberté de penser ? Tel est le seul choix désormais possible entre les amoureux de la langue française et ses ennemis, le seul cri de ralliement qui vaille pour désigner les deux camps irréconciliables. Le 3 mars 2016, le « score » de bipolarisation de l’Académie française donnait 12 % en faveur du camp de la Reconquête et 88 % contre ( avec 54 % de non expression !). C’est le point de départ de la Reconquête de 2016.

La liberté ou l’esclavage mental, par la destruction sélective de la langue française et par l’anglicisation forcée ? Tel est l’enjeu caché par le « débat interdit » sur l’élection du 17 novembre prochain. En faisant de ma candidature de Reconquête un symbole, Philippe Beaussant nous a légué cet instrument de mesure qui permettra de suivre l’avancement de la Reconquête de la langue française – langue de la Liberté – ou le progrès de sa haute trahison, c’est-à-dire de notre asservissement ! Reconquête de la langue, inséparable de celle de l’Académie française et de la France elle-même puisque, comme le rappelait le Secrétaire perpétuel de l’Académie française, dans son appel du 5 décembre 2013 « A la reconquête de la langue française » : « L’avenir de la France est inséparable de la gloire de notre langue » !

Arnaud-Aaron Upinsky, Versailles, 13 novembre 2016
Président de l’Union Nationale des Ecrivains de France (UNIEF)
Candidat à l’élection de l’Académie française du 17 novembre 2016

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(1)  Cf. Règles d’or et Charte AFP.

(2) Cf. La tête coupée ou la parole coupée, A.-A. Upinsky, Ed. F.-X. de Guibert, 1991.

Académie française. L’AFP ? Pour ou contre les ennemis de la langue française ?

L’UNION NATIONALE

DES ÉCRIVAINS DE FRANCE

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Académie française. L’AFP ? Pour ou contre les ennemis de la langue française ?

academie-francaiseActe IV de la libération  de l’Information :  forger les armes de la reconquête de l’AFP !

      Tous ceux qui ont foi en la langue française doivent savoir que c’est la troisième fois que l’Agence France Presse (AFP) a délibérément occulté la candidature de « Reconquête de la langue française » présentée à trois élections successives de l’Académie française, la dernière étant prévue le 17 novembre. Tous doivent savoir que l’AFP, ayant ainsi violé la Charte dont elle se glorifie, s’est ainsi rendue complice des ennemis de la langue française. Tous doivent en tirer les conséquences de salut public qui s’imposent.

1)  Une seule règle de combat : « Pour ou contre la Reconquête de la langue française » ?

Depuis que l’Académicien Philippe Beaussant  a déclaré « 2016 an 1 de la Reconquête », il ne peut plus y avoir de par le monde que deux camps irréconciliables : amis ou ennemis de la langue française en péril de mort ! Au début de l’ « Europe », le français était tout, l’anglais n’était rien. En 1997, la francophonie avait déjà reculé au sein de la Commission européenne à un tel point que seul 40 % des textes étaient encore rédigés en français, mais 45 % déjà en anglais. Aujourd’hui moins de 5 % sont encore en français, plus de 80 % en anglais. Moins de 5 % ! Un tel effondrement du français n’a pu se faire que par la poursuite d’une haute trahison politique, scolaire, médiatique. Désormais la seule règle de combat admissible contre cette haute trahison est simple : chacun doit se déclarer « Pour ou contre la Reconquête ». Toute « abstention » doit être déclarée désertion et donc haute trahison !

2) L’élection à l’Académie française, le moment symbolique révélateur !

      La « Défense de la langue française » est la mission essentielle de l’Académie française, l’élection à l’Académie, le moment symbolique de renouvellement de ses cellules combattantes, bonnes ou mauvaises,  où chacun doit se déclarer, lors de la campagne électorale. C’est l’occasion de faire l’audit de chacun des acteurs combattants de cette élection : candidats, académiciens, journalistes, médias et AFP.  Le résultat de l’élection permet de mesurer à l’aune de la « Règle de combat » la fidélité aux statuts de l’Académie. A la dernière élection du 3 mars, l’Académie a voté contre elle-même : 12 % des votes étaient « Pour la reconquête » contre 88 %, avec 54 % de non expression. Un tel contre-sens fut le résultat d’une double action : négative, d’occultation des candidatures et des enjeux du débat, par les médias et par l’AFP, et  positive, par un chantage électoral au « terrorisme sémantique » ! Cette double action ayant faussé l’élection du 3 mars a violé la Charte déontologique de Munich (1971), signée par la France, sans laquelle nulle élection ne saurait être « sincère, véridique et démocratique » !

3) L’AFP, premier maillon du viol de la Charte de Munich

      En France, c’est l’AFP qui fait la pluie et le beau temps de l’information. C’est elle qui donne le « ton », dicte les « tendances », formate la pensée des journaux par le système des copiés/collés de ses « dépêches » qui sont autant de « mots d’ordre » repris  à l’unisson d’un bout à l’autre du pays, sans le moindre esprit critique comme la « couverture » des élections à l’Académie l’illustre à merveille. Et comme c’est elle qui annonce les candidatures à l’Académie, en séparant « le bon grain de l’ivraie », avant de commencer la messe est dite. Tant qu’il ne s’agissait que de « personnes », le péché de discrimination n’était pas mortel, mais dès lors qu’il s’agit d’un Principe – la survie et la Reconquête de la langue française –  fausser l’information devient alors un crime contre la Charte de Munich, contre les règles d’or de l’AFP et contre la langue française.

4) L’AFP, sa Charte et ses « règles d’or » !

      Le respect par l’AFP de sa mission ? C’est à l’aune de ses propres règles qu’il faut en juger ! C’est à la lecture de la Charte de l’AFP et des « Valeurs et engagements » dont elle se glorifie, à savoir  : « L’Agence France-Presse rejette toute discrimination, qu’elle soit fondée sur l’origine, le genre, la nationalité, l’orientation sexuelle, l’opinion ou tout autre facteur[1]. » «  La vérité, l’impartialité et le pluralisme sont ainsi les règle d’or de l’Agence France-Presse. Ces valeurs sont la garantie d’une information rigoureuse, vérifiée et dégagée de toute influence politique ou commerciale. (…) « La Vérité » «  La vérification rigoureuse des faits et leur explication claire sont les plus sûrs moyens d’approcher de la vérité. Nous veillons également au caractère complet de toute information : l’omission d’un élément significatif risque de fausser le sens (sic). Les spéculations et les rumeurs n’ont pas de place dans nos services (…) La correction des erreurs, même découvertes longtemps après leur apparition, est obligatoire. Elle participe du même respect de la vérité [2]. » Vérité, impartialité, pluralisme, information dégagée de toute influence, rejet de toute discrimination fondée sur l’opinion ou tout autre facteur : la Règle d’or AFP à appliquer est claire, même si l’AFP ne précise pas comment la faire respecter … ! Alors qu’en est il de son application à l’élection du 17 novembre prochain ?

5) L’AFP, violant sa propre Charte et ses « règles d’or » par « omission » « discriminatoire »

      A une élection, la moindre des règles est d’annoncer tous les candidats, et pourtant l’AFP en a délibérément occulté quatre ! Elle s’est contentée d’annoncer les six premières candidatures au fauteuil de M. René Girard (F37), enregistrées le 6 octobre 2016 par l’Académie : MM. Yves-Denis Delaporte, Éric Dubois, Eduardo Pisani, Mme Isaline Rémy, MM. Daniel Rondeau, Gonzague Saint Bris. Mais elle n’a  annoncé ni la candidature de M. Michel Carassou, enregistrée le 13 octobre, ni « les candidatures de MM. Jean-Marie Besset, Michel Orcel et Arnaud-Aaron Upinsky » enregistrées le 20 octobre. Une telle omission discriminatoire est une violation flagrante des « Règles d’or » de l’AFP. Contacté à l’AFP, le journaliste Alain Jean-Robert a refusé de faire la « correction des erreurs » garantie par les « valeurs et engagements » de l’AFP. Il a justifié cette violation flagrante des règles d’or d’ « impartialité, de pluralisme d’information dégagée de toute influence, de toute discrimination fondée sur quelque facteur d’opinion que ce soit » en disant qu’il jugeait en fonction de sa propre opinion sur l’intérêt des candidatures, qu’il n’avait nulle obligation à cet égard relevant de la Charte ou des valeurs. Pour justifier son refus d’annoncer toutes les candidatures, il a même invoqué le contenu de la lettre d’Arnaud-Aaron Upinsky qui n’était pas « à son goût ». Comment ne pas voir dans une telle violation des règles d’or de l’AFP sur une élection aussi vitale pour la Reconquête de la langue française, en péril de mort, et pour l’avenir de la France, une complicité de fait avec les pires ennemis de la langue française, avec ceux qui, aux élections du 3 mars, ont agité la « rumeur » du mot « complotisme » pour « terroriser » l’Académie, « inverser la sincérité de ses suffrages et y faire barrage à tout candidature de Reconquête [3] ! »

***

CONCLUSION EN GUISE DE PLAN DE BATAILLE. A l’heure de toutes les contradictions, de toutes les violences, de toutes les incompréhensions, de tous les reniements, de toutes les Institutions fonctionnant exactement à l’inverse de leur mission, il apparait que l’AFP fonctionne ici, elle aussi, à l’inverse de sa mission, qu’elle empêche la liberté d’expression et de vote de s’exprimer, rendant toute authentique élection « démocratique » à l’Académie française faussée, voire impossible, par construction ! En l’espèce, l’AFP apparaît dès lors aux Français comme faisant partie du camp des « Contre la Reconquête de la langue française » et par là même de ses ennemis. Et comme il n’existe aucun moyen prévu pour exiger l’application tant de la Charte de l’AFP que de celle de Munich – quel aveu ! – garantissant la vérité, l’impartialité et le pluralisme de l’information, ainsi que son indépendance et sa non-discrimination, il appartient désormais aux Français, instruits de cette inversion des missions institutionnelles de forger les armes pour partir à la reconquête de l’AFP, comme des autres Institutions inversées, voire de créer une  authentique Agence de Presse Française ( APF) vouée à la Reconquête de Vérité de l’information et de la Renaissance de la langue française !

Communiqué Union Nationale des Écrivains de France,  du 31 octobre 2016

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1) Télécharger le communiqué UNIEF du 31 octobre 2016. Violation de la Charte AFP. 

2) Télécharger l’annonce de la publication de la lettre de candidature d’Arnaud-Aaron Upinsky au fauteuil de René Girard ( F 37) 

3) Télécharger la lettre de candidature du 19 octobre 2016 d’Arnaud-Aaron Upinsky

Blogue : http://upinsky.work/

Contact presse : courrierposte@orange.fr – Tel : 06 01 76 20 79

[1]  « Charte AFP », sur site AFP

[2]  « Valeurs et engagements », sur site AFP

[3]  CF. Lettre de candidature d’Arnaud-Aaron Upinsky du 19 octobre 2016academie-francaise-annonce-de-la-publication-de-la-lettre-de-candidature-da-a-upinsky-au-fauteuil-de-rene-girard-21-oct-2016

Publication de la lettre de candidature d’A.-A. Upinsky au fauteuil de René Girard (F 37)

COMMUNIQUÉ UNION NATIONALE
DES ÉCRIVAINS DE FRANCE

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                                               ACADÉMIE FRANÇAISE                                              

PUBLICATION DE LA LETTRE DE CANDIDATURE D’A.-A. UPINSKY INVITANT LES  CANDIDATS  AU  FAUTEUIL DE RENÉ GIRARD À ADOPTER  CET  USAGE 

Nous sommes au carrefour de toutes les contradictions !

Le 17 novembre prochain, l’Académie va-t-elle voter contre elle-même, comme le 3 mars dernier, ou va-t-elle se conformer au « choix de Richelieu » que lui dictent ses statuts ?

Ce jour là, quel critère d’élection l’Académie va-t-elle prendre pour désigner l’élu au fauteuil de René Girard ? Un critère de mondanité, de situation médiatique acquise, de connivence, voire de haute trahison de la langue française, ou bien le choix de Richelieu d’une candidature vouée « À la  Reconquête de la langue française » et conforme à son appel du 5 décembre 2013 ? Et les médias, quel choix de couverture de l’élection vont-ils faire ? Celui du « débat interdit » sur le « plus grand secret » bien gardé du « Mal du français » en péril de mort, interdit d’antenne aux élections du 3 mars en toute violation de la charte de déontologie de Munich, de 1971 ; ou bien le choix d’un véritable débat de salut public sur la Reconquête de la langue française ? Quant aux candidats, quel choix d’affichage de leurs motivations vont-ils faire ? Celui d’Andreï Makine, ayant  gardé le silence sur la Réforme de l’orthographe et sur la destruction de la langue française jusqu’au jour de son élection pour dire alors, sans rire, qu’ « Il ne faut pas avoir peur d’être traditionnel, d’être classique » ; ou bien celui résolu d’un « Pour la Reconquête de la langue française  » ?

« Aux yeux de Philippe Beaussant [ Président de la Défense de la Langue française], ce coup de théâtre de l’Académie votant contre elle-même, sous le coup d’un dictat et d’un chantage au mot n’existant pas « complotiste », rendait inévitable une contre-attaque générale de grande envergure devant faire de 2016 l’an 1 de la Reconquête ! »  C’est, en effet, ce 3 mars que, pour la première fois, les ennemis de la langue française, effrayés par le soulèvement en masse des Français ( 80 %) et par la révélation du « grand secret » de destruction de la langue française ont franchi la « ligne jaune » et se sont enfin révélés au grand jour « pour inverser le cours d’une élection de l’Académie française »

A l’heure de toutes les contradictions, de toutes les violences, de toutes les incompréhensions, de tous les reniements, de toutes les Institutions fonctionnant exactement à l’inverse de leur mission : Tel est le « Mal français » ! Tous les maux politiques, littéraires et scolaires se ramènent à une seule et même cause, la destruction programmée de la langue française dès l’école, et à une évidence : « l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de la langue française – langue de la transcendance du Verbe, classique par excellence –  sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements »le « Mal français », se réduisant dès lors au seul « Mal du français » auquel il faut porter remède de toute urgence !   

POUR ou CONTRE la Reconquête de la langue française ? Tel est le seul choix désormais possible entre les amoureux de la langue française et ses ennemis, le seul cri de ralliement qui vaille pour désigner les deux camps irréconciliables. Le 3 mars 2016, le « score » de bipolarisation de l’Académie française donnait 12 % en faveur du camp de la Reconquête et 88 % contre ( avec 54 % de non expression !). C’est le point de départ de la Reconquête de 2016. Désormais, d’élection en élection, le « score » des candidats de la Reconquête, véritables volontaires de l’an 1, sera l’instrument de mesure qui permettra de suivre l’avancement de la Renaissance de la langue française ou le progrès de sa haute trahison ! Reconquête de la langue, inséparable de celle de l’Académie française et de la France elle-même puisque, comme le rappelait le 5ecrétaire perpétuel de l’Académie française, dans son appel du 5 décembre 2013 « A la reconquête de la langue française » :  « L’avenir de la France est inséparable de la gloire de notre langue » !

Union Nationale des Écrivains de France, 21 octobre 2016

1. Académie française. Annonce de la publication de la lettre de candidature d’Arnaud-Aaron Upinsky au fauteuil de René Girard 

2. Lettre de candidature s’Arnaud-Aaron Upinsky du 19 octobre 2016

3. Annonce de la publication de la 2ème lettre de candidature à l’élection du 3 mars 2016

Union Nationale des Écrivains de France                                                                          Contact presse : courrierposte@orange.fr  –  Tel : 06 01 76 20 79

 

 

TÊTE COUPÉE ET « TERRORISME HYBRIDE » : L’ARME « IDÉALE » DU LAVAGE DE CERVEAU NATIONAL !

TÊTE COUPÉE ET TERRORISME: L’ARME « IDÉALE » DU LAVAGE DE CERVEAU NATIONAL !

 « Le lavage de cerveau, tel qu’il est pratiqué de nos jours, est un procédé hybride dont l’efficacité dépend en partie de l’emploi systématique de la violence et en partie de manipulations psychologiques habiles » ( Aldous Huxley, Retour au Meilleur des Mondes ). Telle est la grille de lecture à appliquer au traitement médiatique de la « décapitation » du père Hamel  de Saint Etienne du Rouvray !

Quand les Français passeront-ils enfin de l’âge infantile des illusions à l’âge adulte de la politique pour regarder en face la cruelle réalité de la science et du secret du Pouvoir résidant dans son principe universel hybride de « La Tête coupée et/ou la Parole coupée » ? Car « Comprendre les mécanismes de domination est, aujourd’hui, une question de survie [1] » ! « Une tête sans mémoire est une place sans garnison », disait Napoléon et le traitement médiatique de la série d’attentats terroristes, ayant débuté par une mise en scène de « têtes coupées », par les terroristes « islamistes », pour aboutir au point d’orgue de la théâtralisation à grand spectacle de celle du Père Hamel conduit au tragique constat que les Français, sont sourds aux leçons de l’histoire de France et de la science politique. Ils n’ont toujours pas compris que le « terrorisme » a une histoire, un mode opératoire et un objectif :

  1. De son histoire, ils ignorent tout. Tout du « Terrorisme » dont leur pays fut pourtant le berceau homicide, l’inventeur de la « chose » comme du « mot » en attestant l’origine, daté de 1794. Mots « terrorisme » et « terroriste » employés pour la première fois dans « la période qui suivit la chute de Robespierre pour désigner la politique de terreur des années 1793-1794[2] » de la Première République « française », toujours  mythe fondateur de la Vème République comme l’attestent ses symboles. Et au-delà les Français ignorent que le modèle terroriste de 1793 fut le modèle de tous les régimes totalitaires du XXème siècle héritier de son  « idéal » « révolutionnaire » : fascisme, nazisme, communisme, khmers rouges avec, au XXIème siècle, son dernier avatar  : le modèle terroriste islamiste, pur héritier du « modèle républicain de 1793 » …  Et les enseignements ignorés des attentats et du terrorisme dans la guerre d’Algérie, ayant pris le contrôle de la population par la terreur pour s’y mouvoir comme un poisson dans l’eau ?
  2. De son mode opératoire, ils ignorent tout. Ils ne voient toujours pas que les attentats terroristes de 2015-2016, se promenant de lieux en lieux pour semer la terreur à partir de Paris, sont comme la guillotine de 1793-1794 se déplaçant de ville en ville pour « frapper de stupeur », désarmer et subjuguer la population au nom d’une idéologie totalitaire terroriste d’appel massifiant à la Fraternité. Ils ne voient pas qu’aujourd’hui comme hier les mêmes trois éléments constitutifs du « terrorisme » sont réunis[3]: 1) une violence « aveugle » ; 2) un « chantage » résidant sur une menace de masse : la « soumission  ou la mort » en écho à la « Liberté ou la mort » de 1793 ;  3) Une publicité destinée à décupler la menace. Autrement dit, le véritable but du Terrorisme étant de faire parler de lui par le multiplicateur médiatique, pour enlever tous sens au terrorisme, il suffirait d’une censure totale des média pour le faire taire, comme le font tous les pays vraiment en guerre… au lieu de lui faire une publicité médiatique obsédante en boucle !
  3. De sa cible, ils ignorent tout. Ils ne voient toujours pas que la cible du Terrorisme n’est en rien sa Victime mais le « Cerveau global » de la Population ! C’est la prise de contrôle, de « Possession » au sens quasi magique du terme qui est visée. Mais par-dessus tout, ne pensant ni en terme global, ni en terme scientifique, ni en terme « sémantique » – non pas de sang mais de sens , ils ignorent toujours les apports de La Harpe, de George Orwell et d’Aldous Huxley conduisant à définir le Terrorisme comme un monstre hybride à deux têtes, au double langage prenant sa proie en tenaille entre : d’un côté la violence du « Terrorisme islamique » de la Tête coupée et de l’autre  le « Terrorisme d’Etat » de la Parole coupée du Peuple, ce peuple français interdit de Pensée par un lavage de cerveau médiatique pratiqué « scientifiquement » par le Pouvoir.

Dès lors, instruits de ces trois clefs du modèle terroriste hérité de 1793, sauf à vouloir se révéler complice du Terrorisme, il suffit aux Français d’en tirer tous les enseignements.

Comment lire le scénario de théâtralisation de la « décapitation » du père Hamel ?  Le film de la médiatisation du crime montre comment les Média, les Religieux et le Gouvernement ont fait exactement l’inverse de ce qu’ils auraient dû accomplir pour désarmer le terrorisme islamique : ils l’ont glorifié en sacralisant un crime abject en Symbole du Terrorisme, en multipliant médiatiquement sa propagande jusqu’à la psychose et en lui permettant d’atteindre son but : donner au monde l’image grandiose de tout un pays – d’une République, toutes institutions confondues ! –,  totalement mis en mouvement, théâtralisé pour célébrer sa liturgie et en faire la victoire héroïque d’un soldat de « génie »  célébré par Daesh !  Imaginez  l’effet que peut produire sur un terrorisme en herbe le spectacle qu’il est possible de provoquer avec un simple couteau contre un Etat doté de l’arme atomique :  1) Mardi 26 juillet, jour de l’assassinat,  depuis Cracovie et au nom de la « Fraternité » ( et non de la Charité !) , Mgr Pontier, Président de la Conférence des évêques de France « invite » à la repentance les catholiques sommés de faire le « sacrifice »  d’une « journée de jeûne et de prière », le vendredi 29, pour « résister à la haine », celle  présupposée de l’Opinion commune, bien entendu ; 2) Mercredi 27 juillet, dès le lendemain du crime, la « grand messe » œcuménique de Notre Dame  avec l’apostrophe surréaliste d’Anouar Kbibeth Président du culte Musulman  : « Nous sommes tous des catholiques de France » (sic) – une première après la demande d’occupation des églises désaffectées par le recteur de la Grande Mosquée de Paris Boubakeur ! 3) jeudi 28, par communiqué, le Conseil français du culte musulman (CFCM) demande aux imans, aux responsables des 2500 mosquées et aux fidèles musulmans d’aller à la « messe de dimanche prochain pour exprimer à nouveau à nos frères chrétiens la solidarité et la compassion des musulmans de France. » Mais en réponse, fait révélateur, le Ministère de l’Intérieur n’a pas dit qu’il prendrait des dispositions de protection renforcée adaptées à un appel à une intrusion en masse, contraire à la plus élémentaire prudence, de mauvais plaisantins disant déjà que l’assassin revient toujours sur les lieux de son crime… Mais ce trop est révélateur ! Une telle surenchère indécente d’angélisme de faux bons sentiments et de consensus en dit long sur les calculs, les arrières pensées et les profits attendus de ce crime abject pour tous : 1) Pour le Terrorisme magnifié et porté au Pinacle ; 2) Pour le gouvernement en appelant à l’amalgame pour désarmer toute opposition à sa politique migratoire ; 3) Pour l’islamisation de la France.  Qu’on en juge par le contentement des autorités, l’interdiction de toute marche blanche (au nom de la sécurité !) et, au sommet de la mise en scène radieuse,par l’air de contentement béat de Mgr Vingt Trois et du Président Hollande lors des applaudissements indécents les accompagnant dans la Cathédrale Notre Dame, qui sont autant d’aveux. Ce crime, c’est leur triomphe !Quelle indécence, quelle horreur, quel lavage des cerveau que cette confusion des contraires et quelle imposture. Mais rien à cette hauteur sur la condamnation du crime, rien sur  l’atrocité du crime ( habilement censuré ) et rien sur l’avenir, sur la défense des chrétiens de France !  Rien pour changer l’image médiatique du terrorisme et le désarmer en le faisant taire ! Armer le Terrorisme et désarmer les Français tel est le résumé de cette tragi-comédie jouant la farce de la Fraternité et faisant un procès d’intention contre une Haine imaginaire imputable aux seuls chrétiens. Alors qu’à l’inverse, à la maison des avocats, le 24 mars 2016  l’algérien Boualem Sansal a dénoncé  la spirale de la haine dans la jeunesse issue de l’immigration croissant de génération en génération avec ce le terrible avertissement laissé sans réponse : « Toute action visant à remédier au mal aggrave le mal » !

Réponse d’André Malraux : la seule vraie question à terme c’est la « violence de la poussée islamique.  Au moins, le Gouvernement peut-il réussir dans sa lutte contre le « terrorisme » intérieur ?  Certainement pas, si l’on en croit le texte prophétique qu’André Malraux a écrit il y a soixante ans, en 1956, sous le titre « La nature d’une civilisation » et qui montre à quel point le Régime, volontairement sourd et aveugle aux avertissements ( car trahissant aux ordres des Etats-Unis ), conduit la France à sa perte :

« La nature d’une civilisation, c’est ce qui s’agrège autour d’une religion. Notre civilisation est incapable de construire un temple ou un tombeau. Elle sera contrainte de trouver sa valeur fondamentale, ou elle se décomposera. C’est le grand phénomène de notre époque que la violence de la poussée islamique. Sous-estimée par la plupart de nos contemporains, cette montée de l’islam est analogiquement comparable aux débuts du communisme du temps de Lénine. Les conséquences de ce phénomène sont encore imprévisibles. A l’origine de la révolution marxiste, on croyait pouvoir endiguer le courant par des solutions partielles. Ni le christianisme, ni les organisations patronales ou ouvrières n’ont trouvé la réponse. De même aujourd’hui, le monde occidental ne semble guère préparé à affronter le problème de l’islam. En théorie, la solution paraît d’ailleurs extrêmement difficile… Peut-être serait-elle possible en pratique si, pour nous borner à l’aspect français de la question, celle-ci était pensée et appliquée par un véritable homme d’Etat. Les données actuelles du problème portent à croire que des formes variées de dictature musulmane vont s’établir successivement à travers le monde arabe. Quand je dis « musulmane », je pense moins aux structures religieuses qu’aux structures temporelles découlant de la doctrine de Mahomet. Peut-être des solutions partielles auraient-elles suffi à endiguer le courant de l’islam, si elles avaient été appliquées à temps. Actuellement, il est trop tard ! Nous avons d’eux une conception trop occidentale. Aux bienfaits que nous prétendons pouvoir leur apporter, ils préféreront l’avenir de leur race. L’Afrique noire ne restera pas longtemps insensible à ce processus[4]».

Pourquoi nul gouvernement n’a-t-il tenu compte de la prophétie d’André Malraux ? En conclusion, chacun doit donc se demander pourquoi les média et le gouvernement ne cessent d’éloigner l’Opinion commune de la véritable question à long terme qui n’est aucunement le Terrorisme, mais bien celle de la « violence de la poussée islamique » ?  

                                   Charger le fichier en pdf l’article : Tête coupée et Terrorisme hybride, l’arme  »idéale » de l’amalgame national… 

 

 

Québec-Presse, 30 juillet 2016

Arnaud-Aaron Upinsky Président de l’Union Nationale des Ecrivains de France

Blogue : Réarmer l’Intelligence ! http://upinsky.work/

 

[1] La Tête coupée ou la parole coupée, Préface de Marcel Jullian, Ed. F.-X. de Guibert, 1991.

[2] Petit Robert, 1977, p. 1950.

[3] Cf. Le terrorisme islamique, une menace révolutionnaire, Ivan Blot, ED. Apopsix, et notes de conférence du 30 mai 2016 au Cercle Interallié, de Roger Marion, ancien chef de la division nationale antiterroriste à la DCPJ,

[4] Cf. Au nom d’un 11 septembre français, 10 janvier 2015 http://upinsky.work/2015/01/10/au-nom-dun-11-septembre-francais-que-cachent-le-massacre-de-charlie-hebdo-et-le-grand-rassemblement-de-f-hollande-il-nest-pas-trop-tard-pour-sortir-la-france-du-pi/

L’EXPOSITION ELIASSON-PEGARD 2016 ? LE GLAS D’UNE VISION FASCISTE DE L’ART NEGATIONNISTE A VERSAILLES !

Communiqué  

Coordination Défense de Versailles

  29 juin 2016

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Versailles, acteur clef de l’Art et de la Politique

L’exposition Eliasson-Pégard 2016 ? Le glas d’une vision fasciste de l’art négationniste à Versailles! 

            «  Je vous le dis, s’ils se taisent, les pierres crieront » (Lc 19, 40)

« Consensuelle » ! Acculée à déclarer « consensuelle », la 9ème exposition d’art new-yorkais à Versailles, du Danois Eliasson, Catherine Pégard vient d’acter sa défaite, libératrice de Versailles, en sonnant le glas de cet art officiel « négationniste »  imposant une « vision fasciste de la culture » à Versailles, selon les propres termes du Ministre de la Culture Fleur Pellerin[1] assimilant « violence » plus « art officiel » au fascisme. Cette  vision « fasciste » d’un art d’Etat, qui est de règle à Versailles depuis J.-J. Aillagon, avait été dénoncée, dès l’origine[2] par le Canard enchaîné, dans son fameux article « Arrête de faire le Koons ! », en ces termes sans appel : « Et ceux qui persistent à se gausser du nouvel art officiel, au goulag ! »  Cette défaite libératrice est la victoire de la Coordination Défense de Versailles. Décryptage.

I) Dans l’exposition Eliasson-Kapoor, il n’y a rien à voir mais tout à comprendre !

EliassonTelle est la grille de lecture permettant de comprendre le stratagème de Catherine Pégard
feignant le « consensus » tout en maintenant le cap génocidaire. D’un côté, les touristes peuvent passer à coté des gadgets d’Eliasson – trois dans les jardins, cinq à l’intérieur du château- sans même les apercevoir, tant ils sont insignifiants. On a même vu une japonaise peindre la sublime perspective royale du Grand canal en ignorant la monstrueuse grue déversoir d’eau, à la verticalité new-yorkaise, barrant sa vue, et mise en eau seulement 5 heures par semaine ! De l’autre, et l’essentiel est là, il faut comprendre, à la lecture des articles et des « images »  inondant les média, que l’exposition Eliasson-Pégard poursuit, point par point, le plan de génocide culturel révélé avec Kapoor par :

1) L’exclusion des artistes français, Eliasson étant le 7ème artiste étranger privilégié sur 9, ostracisme que Rémy Aron, Président de la Maison des Artistes ne cesse de dénoncer avec « le fait que 98 % des artistes qui travaillent sur le territoire français sont totalement exclus du système[3].»

2) L’exclusion de la langue française, les titres étant exclusivement anglais pour souligner la langue du maître colon : « Waterfall« ,« Deep Mirrors », « Solar Compression », »Curious Museum »,

3) L’affirmation de la suprématie new-yorkaise sur le Symbole de Versailles par la « reprise » du viol des Grands appartement royaux « respectés » depuis l’exposition Vasconcelos de 2012 .

4) L’apologie de la stratégie du « chaos » sur l’ harmonie des sphères de Versailles, par les stéréotypes verbaux déjantés de C. Pégard présentant l’exposition  Eliasson comme un « lieu « où « les astres peuvent se rencontrer, l’horizon se dérober, et toutes nos perceptions se brouiller ( sic)»

5) L’ambition d’inverser la vision de Versailles, par une « coproduction » – c’est-à-dire une défiguration-contrefaçon du chef d’œuvre – prétendant à la supériorité du contemporain new-yorkais sur le classicisme français, à travers les stéréotypes éculés d’Eliason se targuant en toute vanité du « défi exaltant »  « d’avoir à travers l’art l’opportunité de coproduire la perception actuelle de Versailles », de « Créer une intervention artistique qui modifie le sentiment des visiteurs et offre un point de vue contemporain sur cet héritage fort».

Voici les preuves démontrant que l’exposition d’Eliasson poursuit le même but génocidaire que Kapoor.

II) Si, contre toute évidence, la très politique Catherine  Pégard, fermée à tout dialogue, en est aujourd’hui réduite à jouer la « fraternisation », c’est qu’elle vit dans la peur de voir éclater la « bombe » à retardement  des conclusions d’enquête criminelle publiées dans la « Lettre ouverte à la reine Elisabeth II » du 18 décembre 2015. Lettre à laquelle la reine Elisabeth II a pleinement répondu, à sa manière, et conclusions auxquelles nul démenti – ni de source policière, ni du Ministère de la culture, ni de la Présidence de la République, ni des  média – n’a pu être apporté. Ceci, alors que la CDV est la source officielle de la Résistance culturelle à Versailles : du Parisien local et des média nationaux, jusqu’à Washington et au Wall Street Journal ! Silence médiatique et « non réponse » du château ayant donc valeur de preuve et d’acquiescement tacite !

III) De quel scandale Catherine Pégard a-elle tant peur dans cette lettre à la reine ? Peur de voir étalée au grand jour la censure quasi-militaire des média sur la vérité de l’exposition Kapoor à Versailles : sur son infâme mise en scène inversée de l’Apocalypse, sur sa haine de la France, sur le piteux abandon de son projet de faire de sa « Gueule de Léviathan » tagué un « Mémorial à la honte de la France », avec la complicité de toute la chaine d’oppression culturelle et politique. Peur de voir tournée en ridicule sa participation au bidonnage d’un prétendu attentat de fantomatiques « royalistes ultra conservateurs » évaporés en 1815. Peur de  se voir demander des comptes sur la porosité de la sécurité à Versailles et sur la recherche des « vrais » coupables des tags. Peur de voir faire son bilan sur l’échec de sa grande ambition, confiée au Monde du 27 janvier 2012  « Versailles est le lieu emblématique du pouvoir » dans lequel elle annonçait : « on me jugera sur ce que j’ai fait » en ponctuant l’avertissement qu’elle avait reçu à son arrivée : «  On vous pardonnera toujours de voir trop grand, on ne vous pardonnera jamais d’avoir vu trop petit ». Après la déroute de Kapoor, que reste-t-il de sa grande ambition sur le Centre de recherche sur le XVII; sur son « idée d’exposition sur la constitution de l’Etat et du pouvoir » et sur « l’approfondissement » ( sic : l’attentat de Kapoor) de la « relation de l’art contemporain avec le patrimoine historique » ; sur son « idée » nauséeuse :  « En 2015 pour les 300 ans de la mort de Louis XIV, on peut imaginer montrer les crânes de Damien Hirst et ses vanités, cela a un sens. » ; et enfin sur son « idée » d’utiliser son « expérience » pour lui « donner  un bon  fil conducteur pour un livre sur les ressorts du pouvoir sous tous les angles » ? Que reste-il de toutes ces ambitions sinon le naufrage chimérique d’une femme froide, sombre et solitaire, dénuée de sensibilité et d’amour pour ce « lieu [4]» d’enchantement, au profil inverse de celui de la charismatique Catharine Hamilton des American friends of Versailles tombée amoureuse de Versailles à 17 ans ! Catherine Pégard se  targue d’établir un dialogue avec cette merveille de Beauté, d’Intelligence et d’Amour, qui en son fort intérieur , comment en douter représente tout ce qu’elle déteste, en fait de Valeurs, contrairement même à J.-J. Aillagon. A l’heure du rejet de la Politique dont elle est une figure emblématique, comment Catherine Pégard, nommée à Versailles par raison d’Etat « négationniste », pourrait-elle comprendre l’essence de Versailles, représentant le modèle d’un Pouvoir légitime se déclinant avec Amour, Intelligence et Beauté, pour rendre visible au monde entier la « République idéale du Roi-Soleil[5] »  ?  Peur surtout de voir révélé le véritable but de guerre – et non d’Art ! de l’attentat terroriste du « chaos » de Sir Kapoor contre le Symbole de Versailles : le plan du génocide culturel planétaire, sans exemple dans l’histoire, visant à établir l’hégémonie absolue du  « softpower » anglo-saxon sur les esprits, en toute filiation historique avec le vandalisme terroriste mis en accusation par Gilbert Romme à la tribune de la Convention, le 26 octobre 1793  :

 « C’est ainsi que les lâches oppresseurs du peuple anglais veulent anéantir les monuments qui attestent la supériorité de nos arts et de nos génies, afin de nous replonger dans la barbarie, dans l’ignorance, et de nous vaincre en nous opprimant plus facilement ! » .

IV ) Le plus grand échec de Catherine Pégard, est, par maladresse, d’avoir rendu visible les « ressors du pouvoir » d’imposture, de tyrannie et d’aveuglement, dévoilés par Gilbert Romme et d’apporter avec l’attentat de Kapoor – dont elle voulait faire la démonstration qu’elle  savait « voir trop grand » – la preuve que le plan de génocide culturel universel, le « mainstream » anglo-saxon, de toutes les Valeurs fondatrices de la Civilisation universelle héritée des Grecs, n’est QUE la poursuite à l’échelle planétaire du Vandalisme de la première république terroriste de l’histoire du monde  dont les principes[6] ont été édictés sans appel dans le décret génocidaire du 14 août 1792, en ces termes :

« considérant que les principes sacrés de la Liberté et de l’Égalité ne permettent point de laisser plus longtemps sous les yeux du peuple français les monuments élevés à l’orgueil, aux préjugés et à la tyrannie ».

Vandalisme d’Etat qui conduisit à la destruction d’un tiers du patrimoine des chefs d’œuvre de la France s’ajoutant au premier tiers des guerres de religion du protestantisme. Sa faute inexpiable c’est, avec le symbole d’inversion du C-Curve de Kapoor[7], d’avoir désocculté la technique d’aveuglement du Regard du métissage colonial new-yorkais et du SID’ART[8], révélant ainsi que : l’« art contemporain » est à la destruction « morale » du patrimoine artistique de l’Humanité, ce que le vandalisme de 1792 était à la destruction « physique et morale » du patrimoine artistique français. Son crime inexpiable, au regard de ses commettants, c’est d’avoir fait exactement l’inverse de ce que lui enjoignait sa mission : au lieu d’inverser le regard sur Versailles, pour le reléguer aux accessoires de l’antiquité au profit du « mainstream » anglo-saxon, c’est Versailles qui a inversé la Vision des peuples sur la tyrannie génocidaire de l’anglo-saxon pour en faire un objet d’abjection et de barbarie, l’art universel de Versailles apparaissant dès lors comme porteur d’un idéal emblématique du futur.  Laurent Fabius n’a-t-il pas dit en 2010, lors de l’exposition Murakami  : « Versailles a survécu à la Révolution, il survivra à [ces expositions dégradantes ] !»

V) « Versailles outragé », c’est « le Mémorial à la honte » de la barbarie de l’  art génocidaire anglo-saxon, soit l’inverse du projet avorté de Kapoor de faire de son « Durty corner » du Léviathan le « Mémorial à la honte de la France » à exhiber dans tous les musées du Monde. En faisant de l’action judiciaire de la Coordination Défense de Versailles, contre les expositions dégradantes dans les Grands appartements royaux, une des 50 dates de Versailles[9], J.-J. Aillagon ne croyait pas si bien dire. Aujourd’hui, Versailles a gagné la guerre que New-York y avait déclarée en 2008, à l’Art, à l’Intelligence et à la Civilisation, sous le nom usurpé d’« art contemporain ». Versailles ayant gagné la guerre de l’Art contre son contraire new-yorkais, c’est une nouveau chapitre de l’histoire de l’art qui s’ouvre. Le « chaos » étant l’inverse de l’« harmonie » comme la « Laideur » l’est de la « Beauté », l’« art du chaos » anglo-saxon ne peut plus ni se réclamer d’une continuité historique avec l’Art européen hérité des Grecs, ni a fortiori  prétendre à sa succession et à une quelconque supériorité dans un art usurpé dont il en la négation. Identifié au pire des vandalismes – le génocide culturel négationniste de toute valeur – , convaincu du crime des crimes, à Versailles,  contre l’Art, l’Intelligence et la Civilisation, l’art anglo-saxon se trouve désormais mis au banc d’infamie de l’Humanité civilisée toute entière !

En conséquence de quoi, la CDV : 

Rappelant que la liberté c’est d’avoir le courage de dire que « deux et deux font quatre » , et d’ « appeler un chat un chat et Rollet un Fripon » et que l’abbé Grégoire, créateur du mot « vandalisme » avait dit « je créai le mot pour tuer la chose » :

  • En appelle tous les vrais amis des Arts, des Lettres et de la Civilisation dont Versailles est la figure emblématique à ne plus utiliser l’art anglo-saxon du « chaos » visant à annihiler toutes les Valeurs fondatrices de la Civilisation et tous les monuments du génie humain QUE sous son nom d’infamie d’art « négationniste »,dicté par une vision fasciste de la culture ;
  • Déclare Versailles humilié « Mémorial de la honte » par l’art officiel « contemporain » à Versailles et par ses complices ;
  • Signale que ce Mémorial d’infamie stigmatise désormais la ligne de « partage des arts » permettant de distinguer la « fracture culturelle » devant désormais être établie entre l’Art créateur et son inverse prédateur, entre l’Art universel hérité des Grecs ( du Beau, du Vrai et des Valeurs créatrices ) et l’art anglo-saxon se disant « contemporain » ( du Laid, du Faux et du génocide culturel), pour marquer la frontière salvatrice entre les deux camps irréductibles de la Civilisation et de la Barbarie, entre l’art des esclaves et l’art des hommes libres, entre les hommes libres et les esclaves, en suivant l’exhortation du rapport de  l’abbé Grégoire du 31 août 1794 :

 « Puisque les tyrans [ de l’art contemporain] craignent les lumières », que « la liberté est fille de la raison cultivée », alors « Inscrivons donc, s’il est possible, sur tous les monuments, et gravons dans tous les cœurs cette sentence : « Les barbares et les esclaves détestent les sciences, et détruisent les monuments des arts ; les hommes libres les aiment et les conservent ». [10]

Enfin délivré de l’art « négationniste » nous pourrons dire : « Versailles ! Versailles outragé ! Versailles brisé ! Versailles martyrisé ! Mais Versailles libéré par lui-même, et par les hommes libres !

Charger le fichier pdf du Communiqué CDV du 29 juin 2016. L’exposition Eliasson-Pégard 2016 , le glas d’une vision fasciste de l’art négationniste à Versailles

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Arnaud-Aaron Upinsky, Président de la UNIEF/Coordination Défense de Versailles

Contact presse : courrierposte@orange.fr et tel : 06 01 76 20 79

Site : coordination-defense-de-versailles.info.

[1] 6 septembre 2015

[2] 24 septembre 2008

[3] Cf. Lettre de Rémy Aron à Arnaud Upinsky du 21 octobre 2010

[4] Il faut l’entendre dire avec une commisération confondante « Ce qui me frappe, c’est la passion des gens pour le lieu ».

[5] CF. Communiqué CDV du 8 janvier 2014

[6] La raison d’Etat politique du vandalisme terroriste de 1792 est claire. Puisque, comme l’atteste l’académicien La Harpe à la chute de Robespierre, les révolutionnaires de la première république terroriste de l’histoire ne comptaient que 300 000 hommes, sur une population de 26 millions d’habitants ; puisque les « valeurs » sur lesquelles ils entendaient fonder leur légitimité étaient rigoureusement inverses des Valeurs des Français, figurées sur tous les monuments hérités de leurs ancêtres fondateurs de la France ; puisque selon leurs propres termes « la République [ terroriste de 1792] est la destruction totale de ce qui lui est opposé » ; pour toutes ces raisons, il est aisé de comprendre que ces monstres ne pouvaient prétendre régner que par les serments de haine et de proscription de ces valeurs, la terreur, la guillotine, la destruction du calendrier,  des noms de lieux et des patois, comme de la mémoire des peuples. Dès leur prise du pouvoir par le viol de la Constitution de 1791, ils devaient aussitôt entreprendre la destruction du patrimoine monumental, artistique et littéraire, par une politique de « vandalisme », selon le mot que lui donnera l’abbé Grégoire, lancée et « justifiée » par le décret du 14 août 1792.

[7] Depuis Jeff Koons (2008), le procédé « mécanique » d’anéantissement de l’Art du Beau consistait à « taguer » les lieux symboliques de Versailles en leur opposant un objet de dérision « niant » le sens des valeurs pour en « inverser » le regard.

[8] Cf. 1) « Manifeste culturel colonial international de Versailles contre l’aliénation mondiale du métissage colonial new-yorkais », du 14 septembre 2010 ; 2) Lettre ouverte à la reine Elizabeth II du 18 décembre 2015.

[9] « Versailles en 50 dates », Ed. Albin Michel, 2012.

[10] L’abbé Grégoire : Rapport sur les destructions opérées par le Vandalisme et les moyens de le réprimer (31 août 1794)

 

Bruxelles. L’énigme des « débordements » du 27 mars. Haute politique ou basse police ? « Et si, à Bruxelles comme à Versailles, l’ « Extrême droite » ce n’était QUE la Police de Tartuffe ? »

Bruxelles. L’énigme des « débordements » du 27 mars. Haute politique ou basse police ? « Et si, à Bruxelles comme à Versailles, l’« Extrême droite » ce n’était QUE la Police de Tartuffe ? »

Dans une Belgique en alerte anti-terroriste maximum, depuis les attentats du 22 mars, personne n’a semblé comprendre les « débordements » provoqués par 500 « Hooligans lors de l’hommage à Bruxelles : Le chef de la police va devoir s’expliquer[1] » ! Décryptage. 

Ce ne sont jamais les faits d’actualité qui comptent en eux-mêmes, c’est la grille de lecture permettant d’en tirer la morale politique. Un avocat de la banque de France me disait un jour que, pour gagner, il faut « à tout prix » que la partie adverse ne dispose jamais de la véritable « grille de lecture » ! Tel est le cruel mais nécessaire axiome du vainqueur de l’Etat de Droit, tiré de la science d’aveuglement du Tartuffe de Molière, l’homme de pouvoir dominant aujourd’hui : « Et je l’ai mis au point de tout voir sans rien croire » !

Pour sortir de l’état hébétement collectif dont l’énigme des « débordements » de Bruxelles est le modèle type, commençons donc par en donner la grille de lecture. La clef de l’énigme, c’est qu’il faut décrypter cet événement comme le scénario d’un film de propagande gouvernemental : d’une mise en scène de figurants[2] tournée non pas en studio mais en plein air pour faire plus vrai. En premier lieu, il faut situer ce film dans son contexte global : celui d’une guerre d’oppression médiatique. Comme lors du référendum constitutionnel de 2005, en plein chaos migratoire, la bataille des « valeurs » fait rage pour la conquête de l’Opinion, divisée en deux camps : avec d’un côté, celui des gouvernants, des « loups déguisés en agneaux » voulant à tout prix poursuivre leur politique d’immigration suicidaire ayant conduit au terrorisme et, de l’autre, celui des peuples à subjuguer pour leur faire accepter l’inacceptable course à l’abîme. Deuxièmement, il faut préciser le genre « moralisateur » de ce film qui est une mise en scène « pédagogique » inversée du combat du Bien ( le Pouvoir ) et du Mal ( Le Peuple récalcitrant ), dans laquelle la noble cause des peuples à subjuguer est représentée par la caricature d’ « ignobles » méchants – les épouvantables Hooligans d’extrême droite – tandis que l’ignoble cause de la Tyrannie est représentée par la caricature de « nobles » figurants civilisés. La conclusion s’imposera alors d’elle-même. Troisièmement, il faut être bien conscient que, pour faire vrai et être crédible, un tel scénario caricatural devait être filmé in vivo avec un mélange bien dosé d’images d’Epinal et de dialogues stéréotypés, « pris sur le vif » à la manière des « bidonnages » ridicules de PPDA[3] comme des trucages criminels des charniers de Timisoara, en décembre 1989. Concernant  les « débordements » de Bruxelles du 27 mars, la lecture  du journal Le Monde permet à chacun de juger du « bidonnage médiatique » en découvrant – au fil du déroulé du film des événements – la police de Bruxelles jouant le rôle de chargé du « casting » et de « metteur en scène » des vitupérations des Méchants Hooligans, en appelant à la haine de l’autre, comme du triomphe  final de l’hymne à l’amour du multiculturalisme.

Action ! La grille de lecture une fois donnée, il suffit maintenant de découper en Actes de théâtre l’article du Monde.fr[4] , pour  dérouler pas à pas le scénario moralisateur, pour le décrypter  et pour aboutir ainsi au fin mot de l’énigme : à la morale de la fable gouvernementale devant justifier sa politique. Napoléon ne disait-il pas déjà : « L’histoire est une fable convenue ? »

LA PIÈCE DE THÉÂTRE

ACTE I. Un recueillement multiculturel modèle. Ce 27 mars «  Place de la Bourse devenue un lieu de recueillement et un mausolée en hommage aux 35 victimes et 350 blessés des attentats du 22 mars », « L’ambiance était multiculturelle, bon enfant, presque familiale ».

ACTE II. Une grossière provocation à la haine sous escorte policière. Quand soudain « Tout a dérapé à 14 h 45 » « on les a entendus [les Hooligans] arriver précédés d’une voiture de police, gyrophare allumé. En rangs serrés, tout de noir vêtus, parfois encagoulés, bouteilles de bière à la main : des centaines de supporteurs de clubs de football belges. Aux cris de « Fuck IS (Islamic State) », ils ont avancé vers la place sans être contenus par la police. Plusieurs font alors le salut fasciste et hurlent : « On est chez nous, on est chez nous ! »  A ces cris, quelques-uns quittent leurs rangs  » … « Mais moi, je suis de gauche, je me sens trahi… »

ACTE III. Un appel à l’amour : tous des immigrés !  « A l’arrivée des hooligans qui allument des fumigènes, la foule réunie pour se recueillir commence à huer. Puis des « No Pasaran » ou « Nous sommes tous des enfants d’immigrés ; première, deuxième, troisième génération » commencent à se faire entendre. Les forces de police observent, mais n’interviennent pas. » 

ACTE IV. L’inversion des rôles : tous des terroristes ! « Pour moi, ce sont aussi des terroristes », s’exclame une vieille dame venue avec une amie pour prier. Un homme d’une quarantaine d’années éclate en sanglots : « Non, ce n’est pas possible, dites-moi que ce n’est pas vrai qu’ils sont là… » Au bout d’un quart d’heure, les ultras, dont beaucoup ont le crâne rasé, prennent possession des marches de la Bourse. La police laisse faire. »

ACTE V La médiatisation mondiale : l’image de la honte (des fachos) pour tous ! « A leurs pieds, les fleurs, les bougies, les mots déposés appelant à la paix et à la fraternité. Ils pavoisent devant les caméras. Certains font des doigts d’honneur. D’autres balancent leurs canettes vides. « Ce sont des images de honte pour nous, les Bruxellois. Et quand je pense qu’elles vont faire le tour du monde », dit un jeune étudiant, les larmes aux yeux. « Ils la voulaient cette photo, les fachos, eh bien, ils ont réussi », lance sa petite amie. »

ACTE VI. La police siffle la fin du tournage de la victoire du Bien sur le Mal. « Deux camions munis de canons à eau avancent doucement vers les fauteurs de trouble. A 15 h 5, des policiers anti-émeute se positionnent autour de la place. Une vingtaine monte sur les marches pour y déloger les hooligans « A la douche », « à la douche », crie la foule qui reprend espoir. « Barrez-vous », « Barrez-vous », hurle-t-elle en chœur. A 15 h 20, les forces de police, boucliers en avant et matraques levées donnent la charge. Devant un fast-food, les ultras se rassemblent pour un dernier baroud d’honneur, hurlant leur haine en direction des associations antiracistes qui ont repris possession des marches de la Bourse. A 15 h 40, les hooligans sont refoulés par les policiers vers la place de Brouckère, là d’où ils étaient venus [sous escorte policière]. »

ACTE VII. Hymne triomphal à la « Bruxelles multiculturelle » qui a triomphé de l’axe du Mal. « Petit à petit, la place redevient silencieuse. Puis un cri s’élève « Bruxelles multiculturelle », scandé en chœur par des gens de plus en plus nombreux, qui affluent vers le lieu de recueillement. »

ACTE VIII. Entrée en scène de « la Raison » qui ne comprend rien. « Mais très vite, c’est l’indignation qui gagne. « C’est un scandale. Nous avons été interdits de manifestation et ces salauds sont arrivés sans encombre depuis la gare du Nord, avec une voiture de police qui leur ouvrait la voie… », lance une jeune femme qui en tremble encore. « Mais quelles ont été les consignes données ?, s’insurge un vieux monsieur qui discute avec un cameraman. Le chef de la police de Bruxelles va devoir s’expliquer car on ne comprend plus rien… »

ACTE IX.  Tombée de rideau sur l’irruption du chœur des Tartuffes politiques  feignant l’indignation en oubliant les « consignes ». « Après cet incident, le maire de Bruxelles, Yvan Mayeur, a appelé à une « réaction du gouvernement fédéral » : « Je suis scandalisé de constater que de telles crapules aux visées de nazis viennent provoquer les habitants sur les lieux de leur hommage. C’est une honte pour le pays. Nous avons été prévenus hier par la sûreté de leur venue possible [place de la Bourse] et je constate que rien n’a été fait pour les empêcher de s’y rendre (sic !). » Le premier ministre, Charles Michel, a condamné ces débordements : « Nous faisons ce qui est nécessaire avec la police pour renvoyer ces manifestants chez eux. Dans le même temps, nous demandons à chacun de garder son sang-froid et de rester calme afin que la police puisse poursuivre son travail (sic ). »

CONCLUSION

La conclusion de cette tragi-comédie – non plus « Société du spectacle » mais « Imposture théâtralisée » est désormais facile à tirer ;

  1. La grille de lecture du scénario d’inversion des valeurs (du loup déguisé en agneau de La Fontaine) est validée sur : la preuve que les débordements de Bruxelles étaient dirigés par la police et non spontanés ; sa mise à égalité d’un prétendu terrorisme du peuple agressé et du terrorisme de l’IS ; sa présentation de la cause du mal (la poursuite suicidaire de la politique d’agression « multiculturalisme » ) comme la solution de paix ; son inversion de la défense de la Civilisation en apologie de la Barbarie, par la supercherie des Hooligans téléguidés par la Police de Tartuffe.
  2. Signature du bidonnage de l’information. Au lieu de conclure par la question « Mais quelles ont été les consignes données ? », l’envoyée spéciale du Monde, Marie-Béatrice Baudet, devait donner la « réponse » ! En professionnelle avisée, sachant que la police ne fait qu’exécuter les ordres, elle devait faire son métier de journaliste. Elle devait conclure qu’à l’évidence, la police n’avait fait qu’exécuter la consigne de conduire les Hooligans   ( « vraisemblablement proche de l’extrême droite » sous-titre la photo pour les nuls… ) sur la scène des « marches de la Bourse » pour y jouer le rôle qui leur avait été assigné : faire leur numéro de cirque destiné à la prise de photos de propagande devant faire le tour du monde, avant la remise en cage des fauves de spectacle place de Brouckère. M.-B. Baudet devait mettre en cause la véritable finalité politique du film de propagande destinée à culpabiliser l’Opinion générale.  Ce qu’elle n’a pas fait et ce qui signe le bidonnage !
  3. Escamotage du personnage principal du scénario culpabilisateur : le Tartuffe dont il est le prescripteur et le bénéficiaire. C’est l’entrée en scène de Tartuffe qui conduit à la parfaite grille de lecture du scénario policier en livrant l’intention criminelle du Pouvoir que nous laissons au lecteur le soin de méditer avec pour le moins : son bidonnage médiatique ; sa censure du débat, par la voie d’un épouvantable terrorisme sémantique ; son instrumentalisation idéologique du terrorisme de l’IS à des fins de politique intérieure ( et par voie de conséquence révélant sa ténébreuse complicité avec le crime, ainsi encouragé et surmédiatisé !) ; la stigmatisation de sa propre population, conduite à l’abîme par une politique « suicidaire »,Crime de haute trahison parfaitement prémédité, car commis en déni de toute liberté d’expression, de toute vérité, de toute morale et de toute Démocratie !

Pour que la leçon d’un tel crime ne soit pas perdue pour l’Intelligence, l’histoire de la pensée et le salut des valeurs suprêmes sur lesquelles repose notre Civilisation, il faut faire un cas d’école du but terroriste de ces « débordements  » de Bruxelles qui sous couvert de la mise en scène téléguidée d’une « Extrême droite » Hooligan d’épouvante se révèle n’être QUE la Police de Tartuffe. Ce but – faire taire l’expression de la Volonté générale des Peuples par la  terreur sémantique – est criminel ! Il est l’aliénation mentale même de l’Esprit, l’inverse de la Démocratie. En substituant une Représentation inversée de l’Opinion à la véritable expression de la Volonté générale (interdite de Représentation), le scénario de Bruxelles a pour but de formater les esprits pour faire adopter à chacun le comportement du figurant qu’il doit imiter : pour satisfaire au terrorisme sémantique gouvernemental d’une tyrannie sans nom qui veut lui dicter ce qu’il doit dire, penser et être !   

Derrière l’énigme de Bruxelles ainsi décryptée, ce qui se joue ce n’est ni un ridicule numéro de cirque, ni une simple opération de basse police, ni même une vulgaire visée politicienne. Ce qui se joue, c’est la haute trahison du gouvernement des Tartuffes « ces faux-monnayeurs en dévotion qui, nous dit Molière, veulent attraper les hommes avec un zèle contrefait et une charité sophistique ». Ce qui est en cause désormais, c’est l’enjeu de Haute politique dont dépend l’avenir d’une Civilisation : la nôtre. Ce qui se joue aujourd’hui c’est notre survie morale sinon physique  ! Pour s’en convaincre, il suffit d’avoir lu la sinistre prophétie de Malraux[5], il y a cinquante ans, sur l’irrésistible « poussée islamique » ;  d’avoir entendu la déclaration du général Antoine Martinez du 26 mars 2016, en appelant  à décréter l’ «  état de siège » ( art. 36 de la Constitution) ; d’avoir entendu enfin, à la Maison du barreau de Paris, le 24 mars dernier, l’ancien haut fonctionnaire algérien Boualem Sansal,  lauréat de l’Académie française, décrire l’irrésistible montée de la Haine dans les milieux issus de l’immigration, dire que « Toute action visant à remédier au mal aggrave le mal », que le fonds islamique est de 100 milliards d’euros de capital en Europe, désormais prise par les plus déterminés comme futur centre de l’Islam dans une montée pouvant apparaître comme invincible. Islam de conquête auquel l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, a d’ailleurs, précise-t-il malicieusement, « donné des chefs »….

Cacher la véritable Représentation de cette tragique réalité, montrant que ce qui est en cause ce n’est pas simplement le fait d’un quarteron de Hooligans aux ordres d’une police – d’ailleurs démoralisée et conduite au suicide comme les agriculteurs – mais le fruit d’une politique criminelle de destruction de l’Europe, conduite sous le masque de Tartuffe au nom d’un prétendu multiculturalisme et qui apparaît désormais comme le crime des crimes contre la Démocratie, commis par des gouvernements se disant représentatifs.  Et ce crime est pratiqué par le terrorisme le pire car il se fait message de paix du bon apôtre : le terrorisme sémantique masqué du Tartuffe de Molière, donneur de leçon pour mieux déboussoler sa victime et lui faire perdre la raison, pire que celui de l’islamisme, pire que le « terrorisme » d’opérette des Hooligans lui servant d’épouvantail.  Le 27 mars 2016 à Bruxelles, le mode opératoire terroriste de Tartuffe était le même qu’à Versailles lors des « débordements » de  « l’attentat des tags de  Kapoor » de l’été 2015. Le même,  à ceci près qu’à Versailles le metteur en scène n’a pu trouver de figurants,  que le bidonnage policier a été dûment démonté et publié dans une lettre ouverte à la reine Elisabeth II du 18 décembre 2015, incontestée et qui fait désormais référence en matière de génocide et de terrorisme culturels[6].

A la lecture du décryptage de la mise en scène tragi-comique des vrais-faux « débordements » de Bruxelles du 27 mars 2016, du providentiellement « rendue visible pour tous » par la maladresse de la Police, des Médias et du chœur des Tartuffes politiques, comment ne pas évoquer l’atroce anticipation de Saint Just : « Le peuple n’a pas de pire ennemi que son gouvernement » ; qui pourrait douter que le premier verrou criminel à faire sauter au plus vite soit celui de la Trahison des Tartuffes triomphants au sommet de la pyramide du Pouvoir ?  Qui peut encore douter qu’il est grand temps que la volonté générale s’organise ?

Mais pour cela, encore faudrait-il commencer par y voir clair et décider de réarmer  au plus vite l’Intelligence des Peuples d’Europe, ce que veulent à tout prix empêcher les Gouvernements d’imposture comme vient de l’illustrer à merveille l’énigme policière des Hooligans fantoches de Bruxelles enfin résolue !

Arnaud-Aaron Upinsky                                                                                                             Président de l’UNIEF/CDV                                                                                                           Blogue : Réarmer l’Intelligence ! http://upinsky.work/

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[1] Titre de l’article Le Monde.fr du 27 mars 2016

[2] A la manière du célèbre scandale des «  Figurants d’Olivier Stirn » ministre du tourisme qui  avait fait recruter, «  payés 345 F pour trois heures quelques 200 comédiens, chômeurs, lycéens et étudiants pour applaudir ministres et personnalités venus applaudir à ses « Etats généraux du progrès » ! (Cf. Scandale politique, l’Humanité.fr du 5 juillet 1990)

[3] Cf. Le JDD, 10 juillet 2008 « Les casseroles de PPDA » et l’Express , 5 janvier 2011 « Bidonnage de Castro »,

[4] http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/03/27/des-hooligans-perturbent-un-rassemblement-pacifique-place-de-la-bourse-a-bruxelles_4890834_3214.html

[5] Cf. Au nom d’un « 11 septembre français », http://upinsky.work/tag/poussee-islamique/

[6] http://upinsky.work/wp-content/uploads/2015/12/Lettre-ouverte-%C3%A0-la-reine-Elizabeth-II-18-d%C3%A9cembre-2015..pdf

TRIBUNE : L’élection « Makine » à haut risque pose la question : « l’Académie Française est-elle (encore) souverain juge ou greffier subalterne ? »

En pleine bataille de l’orthographe,  les Immortels se trouvent indécis,  divisés en deux camps égaux – celui des « Juges » et celui des « Greffiers » – et l’élection du 3 mars peut encore réserver bien des surprises.  Décryptage.

Paradoxalement, après la cinglante réplique du Ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, enjoignant à « la (sic) Secrétaire perpétuelle » – « Eu égard à la mission de défense et d’illustration de la langue française assignée à l’Académie » –  de lui «  faire part de toute évolution de position de son Institution[1] »,  l’élection du 3 mars offre une occasion historique unique à l’Académie de retourner la situation à son avantage et d’envoyer à tous les amoureux de la langue française, ébranlés par les violentes attaques contre son Institution, l’appel à la  Reconquête qu’ils attendent toujours pour être certains qu’ils ont bien été entendus.

Toutes les conditions du succès sont en effet aujourd’hui réunies pour :

  1. En finir avec le frein du « double langage ». Toute la position des étrangers est superbement mise en lumière par la stupéfaction de l’Anglais Christopher Hyde découvrant le « double langage » du Secrétaire perpétuel de l’Académie se présentant : tantôt comme Juge souverain du langage, pour dire Non à « toute réforme de l’orthographe[2] » ; tantôt comme simple Greffier de la langue, pour dire Oui à son introduction dans la neuvième édition du dictionnaire de l’Académie, sous forme d’une « double orthographe » signalant celle de la réforme de 1990 par un « losange ». M. Hyde s’explique : « Le français est la langue la plus enseignée en Angleterre, par amour de sa précision et de son orthographe, c’est même un snobisme de la respecter ! ». « Je suis stupéfait des déclarations de Madame Carrère d’Encausse. Ce qu’elle dit, n’est pas ce que l’on nous a enseigné à l’école : « A la différence de l’Angleterre où l’anglais est organique, rien ne se fait en France si ce n’est par l’Académie française ! ». Et il conclut en guise de solution : «  Si ce qu’elle dit est vrai, qu’elle n’est qu’un greffier, je ne vois plus ce à quoi elle sert. Elle ne sert plus à rien. C’en est fini pour elle. Sinon il faut au plus vite rectifier le tir ! » Sortir de l’ambiguïté rongeant le crédit de l’Académie depuis 1990 est donc aujourd’hui la première urgence vitale !
  2. Prendre en marche le train de l’opinion. C’est dans la violence même de la colère des Français contre l’Académie que se trouve la solution. Ces Français qui se sont sentis trahis par elle sont prêts, au premier signal fort de confiance, à soutenir en masse l’Institution de Richelieu, de tout le poids de leur 80 % d’opinions militantes. L’Académie, faible tant qu’elle se croyait isolée, sans troupes, doit désormais se sentir forte du soutien massif des gros bataillons de ces Français amoureux de leur langue ! Mieux, l’Académie jusque là complexée devant le discours « idéologique » de tartuffes se prévalant du prétendu « échec scolaire » des plus faibles qui serait dû aux difficultés de l’orthographe, tient désormais la preuve inverse. Le sondage IFOP Atlantico[3] montre, en effet, que ce sont les moins diplômés qui, à 87 %, sont les plus hostiles à la réforme de l’orthographe ; au « rabotage » de sa dite « simplification et rationalisation » ! Ce qui a même fait dire à un académicien : « Ce sont les braves gens qui sont les plus académistes ! » Pour la première fois, l’Académie dispose donc de la preuve chiffrée qu’elle a pour elle – c’est-à-dire pour la défense et la reconquête de la langue française – à la fois le « nombre des gros bataillons » et « la qualité idéologique culturelle  » de la masse des Français ! Mobiliser ces deux forces, conjuguant quantité et qualité, est la deuxième urgence vitale !
  3. Eviter le piège du diktat de l’élection Makine. Qu’on en juge ! C’est avec la même arrogance que le Ministère de l’Education nationale a traité l’Académie, comme le simple « greffier » de sa politique de réforme de l’orthographe, et que  la chaîne industrielle du livre entend dicter le 3 mars sa loi à l’Académie, l’utiliser comme un simple décor de théâtre, la traiter en « greffier » de son choix du candidat ( d’ailleurs pré-élu par Frédéric Mitterrand) en faisant claironner à la Une : « Académie française : Andrei Makine bientôt sous les ors de la coupole[4] » ! » Quelle arrogance de présenter comme un « grand écrivain », un « chantre de la langue française », « un poids lourd » du 3 mars (sic) : celui qui a une écriture chaotique, qui enchaîne les phrases sans verbe en violant la syntaxe, qui prétend qu’il y a « autant de langues françaises que de grands (sic) écrivains », qui se pose en apôtre d’une « intertextualité » pure négation de toute « critique littéraire »  qui se respecte, qui est ennuyeux et qui n’a même pas fait entendre sa voix pour s’opposer à la réforme de l’orthographe ! En bref, après s’être vue traitée en greffier par le ministère de l’Education Nationale, se soumettre aux injonctions de la chaîne « marketing » du livre, poussant en avant sa « tête de gondole » nourrie aux hormones des prix littéraires à la chaine, ne serait-ce pas, pour l’Académie envoyer un signal fort que rien ne change : qu’elle se destine à rester « greffier » subalterne et non pas à redevenir ce « juge du langage » dont l’indépendance et la liberté d’esprit sont attendus de tous les amoureux de la langue française de par le monde ? Eviter ce piège de l’inféodation d’une élection machinée par de sinistres  intérêts, ayant conduit la langue française à l’abîme, est la troisième urgence vitale !

En conclusion, pour l’Académie Française, c’est l’heure de vérité. Ce n’est qu’en sortant de  l’ambiguïté qui la paralyse depuis 1990, en renouant avec la dynamique culturelle de la masse des Français et en évitant le piège d’une élection téléguidée, en totale contradiction avec sa mission de défense de la langue française, que l’Académie triomphera du péril de mort qui la  guette. Elle doit au plus vite  relancer son appel à la Reconquête de la langue française du 5 décembre 2013 en direction des Français, en leur rappelant le constat de son Secrétaire perpétuel : « L’avenir de la France est inséparable de la gloire de notre langue[5] ». Elle doit les inviter tous à répondre à l’appel de Maurice Schumann les exhortant : « maintenant à forger pour la défense et l’illustration de la langue les armes d’une vraie reconquête. » Et par-dessus tout, en ce qui la concerne comme condition sine qua non du succès, elle doit impérativement commencer par envoyer le signal fort, clair et sans ambiguïté attendu de tous. « Ce qui n’est pas clair n’est pas français », nous a prévenu Rivarol !  L’Académie doit donc avouer qu’une regrettable erreur de direction a été commise en 1990 et qu’elle a pris la résolution d’y remédier. Ce qui doit se traduire par un changement de politique à 180° : de celle du « greffier » au retour à celle ainsi formulée par Maurice Druon : « Juge du langage, telle est l’Académie par essence et en Droit ». C’est une occasion extraordinaire à saisir ! Pour y satisfaire l’Académie doit s’engager à se ressourcer  aux origines de ses statuts et du miracle de l’invention du français, à puiser ainsi à la source de la puissance triomphante de son génie inventif, qui seul peut permettre de réarmer l’intelligence et de conduire à la victoire, indispensable à la survie de la langue française,  en toute fidélité à sa mission et à sa devise héritée de Richelieu  « A l’immortalité » !

[1] AFP, 16 février 2016

[2] Le Figaro, 13 et 14 février 2016

[3] Info Atlantico, 13 février 2016

[4] RTL, 29 février 2016

[5] « A la reconquête de la langue française », Hélène Carrère d’Encausse, 5 décembre 2013

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