Conférence de Presse suivie d’un dîner-débat , jeudi 15 décembre 2016, à 19 h 30, Hélio’s, 1 rue des Etats-Généraux, Versailles, 78 000
« La parole est l’instrument premier du pouvoir », « la démocratie ne donne pas le pouvoir au peuple, mais à l’éloquence », « la civilisation est d’abord un langage[1] », disait Maurice Druon, secrétaire perpétuel de l’Académie française.
La langue française s’invitant aux présidentielles 2017 ? Faite an 1 de la reconquête de la langue française, par l’Académicien Philippe Beaussant, Président de la Défense de la Langue Française (DLF), l’année 2016 fut riche en imprévus, et 2017 s’annonce décisive à cet égard. Alors que l’école, le langage du savoir et la civilisation, sont la clef de tous les enjeux surplombant les Présidentielles 2017 ( chômage, jeunesse, intégration, reconnaissance des élites, place de la France dans le monde, etc. ), la langue française – qui en est la matrice et qui est menacée de mort par l’anglicisation à marche forcée de la société française – est toujours la grande absente de l’élection présidentielles 2017 en pleine lancée ! « Tout est langage[2] ». A la lumière de ses travaux linguistique et de ses dernières actions de candidature à l’Académie française, Arnaud-Aaron Upinsky, Président de l’Union Nationale des Ecrivains de France (UNIEF), nous livre la grille de lecture de cette clef suprême des Présidentielles 2017.
[1] Cette dernière citation est tirée de son discours de réception à l’Académie française en 1967. Maurice Druon abandonna son poste de Secrétaire perpétuel au profit de Mme Hélène Carrère d’Encausse en octobre 1999 pour écrire son essai « La France aux ordres d’un cadavre »
[2] La Tête coupée ou a Parole coupée, Arnaud-Aaron Upinsky, 1991, Ed. F.-X. de Guibert
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