COMMUNIQUÉ UNION NATIONALE
DES ÉCRIVAINS DE FRANCE
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ACADÉMIEFRANÇAISE
PUBLICATION DE LA LETTRE DE CANDIDATURE D’A.-A. UPINSKY INVITANT LES CANDIDATS AU FAUTEUIL D’ASSIA DJEBAR À ADOPTER CET USAGE
Depuis que, le 5 décembre 2013, le Secrétaire Perpétuel de l’Académie a demandé « solennellement [ au chef de l’État ] de faire de l’année [2014 ] l’année de la reconquête de la langue française, et d’abord à l’école qui la porte et la transmet », la situation n’a fait qu’empirer avec l’actualité. Il est vrai que, le 21 janvier 2015, le chef de l’État avait bien dû reconnaître la nécessité de reconquérir les territoires perdus de la langue française auprès de la jeunesse « pour détruire le terrorisme en herbe ».
Mais, hélas, cette annonce fut suivie d’un effet inverse :une aggravation par le « mauvais coup porté à la langue » dans la réforme du collège. Et, suprême outrage, le « protecteur de l’Académie » a laissé sans réponse l’appel à la reconquête de l’Académie, du 5 décembre 2013, acte tragique sans exemple dans l’histoire : symbole « total » d’une rupture inouïe entre le Pouvoir et la langue de la République !
Cette course a l’abîme met la langue française en péril de mort, avec toutes les conséquences tragiques mises en lumières par l’actualité. État d’urgence justifiant toutes les audaces d’une mobilisation générale des écrivains qui doivent désormais se fixer pour but explicite la reconquête de la langue française ; reconquête vitale attendue de tous ces Français qui se tournent aujourd’hui vers l’Académie en laquelle ils voient le dernier recours institutionnel pour venir « au secours du français ».
C’est pour répondre à cette nouvelle attente, à ce nouvel intérêt des Français pour l’Académiequ’Arnaud-Aaron Upinsky a décidé de motiver sa lettre de candidature, de la rendre publique ( ce qui est une première ) et d’inviter les autres candidats au fauteuil d’Assia Djebar à adopter cet usage justifié par l’enjeu de survie, comme il le précise dans sa lettre de candidature ci-jointe. À l’heure de tous les périls pour la langue française, les Français ne sauraient se contenter de simples copiés/collés de dépêche AFP ignorant la première mission de l’Académie, le critère de choix de Richelieu et même tout critère de langue.
Ainsi que les Immortels, et selon les propres vœux du Secrétaire Perpétuel de l’Académie Française, les Français ont désormais le droit de savoir,avec leurs propres mots, quelle est la motivation des candidats à cette Institution de salut public dont la première mission est la défense de la langue française : l’Académie Française que Maurice Druon définissait comme « l’expression la plus haute de l’identité de la nation et comme l’incarnation de la France. Cette idée, [qu’]il nous appartient maintenant de faire vivre ».
Comment douter que ce débat au sommet sur la survie de la langue française, sur le pouvoir souverain de l’Académie en matière de langue et sur les caractères d’éligibilité des candidats à la reconquête du français, soit précisément celui qu’attendent, aujourd’hui, tous les Français amoureux de leur langue en laquelle ils voient l’instrument de leur identité, de leur salut, de leur prospérité et de leur dignité retrouvées ?
L’heure de Vérité du Pape François et du Linceul de Turin !
Lors de son face-à-face du 21 juin va-t-il le vénérer ou l’adorer ?
Au nom de la Science ! l’appel au Pape François à la Reconnaissance officielle de l’authenticité du Linceul de Turin pour le 21 juin 2015 : « Et vous, qui dites-vous que je suis ? » (Marc 8 : 29) Le suprême défi de l’IntelligenceScientifique à l’Église, à l’instinct de survie de la Chrétienté, à tous ceux qui ont foi dans les forces de l’Esprit et du Verbe.
HÔTEL DOGANA VECCHIA
via Corte d’Appelo, 4
10 h 30, ( rendez-vous au bar )
En présence de personnalités des sciences et lettres invitées, Arnaud-Aaron Upinsky, Directeur du Symposium de Rome, ayant accompli la reconnaissance officielle de l’authenticité du Linceul de Turin, et auteur de L’Église à l’épreuve du Linceul (Ed. F.-X. de Guibert), fera le point d’actualité sur la Lettre ouverte qu’il a adressée à S.S. le Pape François le 29 mars 2015 (en PDF ici), sur sa diffusion internationale et à Rome, sur les positions déjà prises dans l’Église de France, et il répondra aux questions.
Le 6 juin 2015, pour la 7ème année de « Résistance » au viol de Versailles par l’art new-yorkais, l’Assemblée Générale des Amis de Versailles, vouée au rayonnement de l’« emblème » de la France ( dixit C. Pégard à l’AG de 2014 ! ), vient de faire entendre sa Voix unanime condamnant l’acte de barbarie de « Kapoor », comparé aux destructions du patrimoine de l’Humanité par l’Etat islamique en Mésopotamie ! C’est une première !
Castration barbare du « vagin de la reine »
Sang du viol, « symbole phallique »
de la République
« Le Monde entier est stupéfait, scandalisé, en état de choc ! au spectacle de Guerre, de dévastation, d’indécence, d’immondices, d’abjection et de saccage de Versailles, par Kapoor, supplétif indien « collabo » du pouvoir colonisateur anglo-saxon, dans ses Valeurs d’Ordre, d’Harmonie et de Paix, emblème et symbole de la France, piétinée, humiliée, outragée par son propre gouvernement inféodé à l’occupant anglo-saxon. « C’est un appel à la Révolution » nous dit, lui-même, Kapoor ! »
1) Absence de C. Pégard et appel à sa démission, avec mise en accusation de la puissance anglo-saxonne et du Gouvernement.C. Pégard n’ayant pas osé venir à cette Assemblée générale historique, c’est par l’entrée en matière de cette mise en accusation que la tête de liste d’Avenir des Amis de Versailles, A. Upinsky, a planté le décor en disant que : 1) « Kapoor ce n’est pas de l’art mais de l’anti-Art français : un acte de guerre dirigé contre la puissance culturelle française par la puissance anglo-saxonne ; 2) Versailles est la pièce géopolitique majeure de la puissance anglo-saxonne pour asservir l’Europe en anéantissant sa Civilisation au profit de son « Soft-power » ; 2) Cet acte de guerre inouï est fait « en réponse » à notre action de Résistance à l’instrumentalisation de Versailles pour imposer au monde entier son « métissage colonial » d’art-new-yorkais, véritable lavage de cerveau 3D, destructeur de toutes les valeurs. US go home ! » C. Pégard en appelle au débat mais pratique la censure et le véritable coupable, ce n’est pas Kapoor mais le Gouvernement Hollande « collabo » de la puissance anglo-saxonne. D’où « l’appel à la démission de C. Pégard, voire du Président Hollande », ouvrant le débat sur le véritable sens de la scénographie de Kapoor.
2)Le Président de l’Epée prend le parti du « fer de lance » du hors-la-loi financier pour bouter l’Anglais hors de Versailles.L’illégalité présumée de Versailles Spectacles, stigmatisée par l’avocat de la CDV en 2008, ayant été évoquée par A. Upinsky, au nombre des intervenants proposant des moyens de s’opposer à la destruction de Versailles, M. François Dop fit une proposition très remarquée sur les articles du Code général de la Propriété des Personnes Publiques régissant la légalité des conditions de « location » et d’« autorisation d’occupation du domaine public » en demandant « que l’on mette un terme à cette dilapidation des deniers publics[1] . » Le Baron de l’Espée qui s’était moqué des installations du Théâtre d’Eau anglais, qui ne passeraient pas les trois ans, se saisit vivement du motif d’illégalité soulevé par M. Dop en disant qu’il fallait le mettre à la pointe d’une pique afin d’en faire un « fer de lance » pour bouter l’Anglais hors de Versailles !
3) Malheur à ceux qui scandalisent les enfants par l’inversion des Valeurs !Les conséquences dramatiques de l’exposition des enfants au lavage de cerveau des « exibitions » new-yorkaises, dénoncées par la CDV depuis Jeff Koons fut évoqué par G. Montesinos de la liste Avenir des Amis de Versailles : « Les cerveaux des enfants étant très malléables, les transgressions (de violence, d’obscénité, de laideur et d’inversions ) attirent beaucoup leurs regards et les détournent de la Beauté civilisatrice pour en faire une génération de barbares. Ce qui est scandaleux, c’est la mollesse de ceux qui sont missionnés pour défendre le Beau et qui abdiquent. Ils en rendront compte devant l’histoire !»
4) Au jardin de la Reine, les confidences de Beatrix Saule.Encouragée par le paroxysme du scandale de Kapoor, par sa condamnation unanime aux Amis de Versailles et par le cercle de ses admirateurs autour d’elle, au déjeuner, Béatrice Saule livra enfin sa position tant attendue en révélant notamment : 1) Que c’était grâce à elle que les expositions à la Koons avaient cessé dans les Grands appartement royaux ; 2) Qu’elle faisait le maximum pour éviter les dégradations durables de Versailles par ces intrusions ; 3) Qu’elle était choquée que ces expositions soient massivement réservées à la promotion d’étrangers alors même que J.-J. Aillagon voulait une parité étrangers/français destinée à faire monter la cote des artistes français dans l’échelle internationale où ils étaient absents ! 4) Qu’une des conséquences gravissimes pour l’avenir de la France était que ces expositions basées sur le ressort du scandale attiraient à Versailles une jeunesse avide de transgression pour se former à cette école de violence destructrice du goût français et du « savoir vivre ensemble » ; 5) Que ce détournement de vocation de Versailles était un mauvais coup pour le rayonnement et le prestige de la France.
5) Censure quasi « militaire » des Média. « Zéro » information sur la Coordination Défense de Versailles, canal historique de la Résistance culturelle à Versailles depuis 2008. « Zéro » sur sa dénonciation du Scandale du théâtre d’Eau[2], substituant un jardin à l’anglaise au jardin à la française. « Zéro » sur le « métissage colonial »anglo-saxon [3], dont Kapoor est l’incarnation, qui interdit de voir et de comprendre l’authentique Représentation de Versailles et qui ne vise à rien de moins, à terme, qu’à la destruction du « modèle français » et de la Civilisation européenne dont Versailles est le symbole. En privé les journalistes confient que le mouvement de la Résistance culturelle initié par la CDV est leur « angle mort », que pour jouer la comédie de la « liberté d’expression » ils ont ordre de « faire parler » les « idiots utiles » se jetant sur le chiffon rouge des provocations à caractère sexuel qui leur sont tendues, en ignorant le toréador qui tient le fer destiné à porter l’estocade …. C’est ainsi qu’alors que Sarkozy est à l’origine du viol de Versailles par Jeff Koons en 2008 et de la nomination de C. Pégard patronnant Kapoor, les Veilleurs 78 prétendront « manifester » contre ce massacre de Versailles, le 17 juin 2015 sur la place d’armes, en invitant « Sens commun » le faux nez de Sarkozy ! CQFD.
6) L’inversion des Valeurs qui crève les yeux ! La manière ancestrale de faire la guerre de la perfide Albion consiste à détruire l’âme de l’ennemi en inversant ses Valeurs pour le mettre à sa merci, à lui crever les yeux pour le rendre aveugle, à lui couper la tête pour le rendre incapable de penser et de décider. C’est le symbole de cette manière sournoise, toute britannique, de faire la guerre que Kapoor a mise en œuvre par son « miroir d’inversion » aveuglant la Représentation de Versailles aux yeux des visiteurs dont le regard violé est ainsi invité à voir le modèle français à travers les lunettes du modèle anglo-saxon….
EN CONCLUSION : « Pégard et Hollande démission ! »
VISION GLOBALE. Au nom de « Pouvoir et chaos », la scénographie de Kapoor représente le martyre de la France plongée dans le CHAOS (violée, castrée, réduite à l’impuissance ) par la destruction de la Représentation symbolique de son principe politique : « Versailles lieu emblématique du POUVOIR » ( dixit Pégard) !
BUT DE GUERRE.Détruire la Représentation de Versailles – Ecole d’Art, d’intelligence et de Civilisation, seul modèle alternatif à la Barbarie anglo-saxonne – pour interdire à la France toute possibilité de Renaissance ! tel est donc le but de guerre britannique dont l’agent Kapoor nous offre l’inestimable avantage de « rendre visible » (Gandhi) : 1) l’ennemi « anglo-saxon » ; 2) son plan d’extermination du « modèle français » ; 3) la Haute trahison d’un Gouvernement « collabo » avec sa liste du gala de Versailles sous l’occupation[4] du 7 juin 2015 ! Plan que n’a cessé de combattre la CDV depuis 2008 contre la Censure générale, en particulier de la presse de Versailles…
SOLUTION. Réarmer l’Intelligence ! », aujourd’hui plus que jamais et avant tout, à l’école de Kapoor et de Versailles, c’est d’abord avoir enfin compris, selon la célèbre phrase de Saint Just : que le Peuple n’a qu’un ennemi, c’est son Gouvernement [ de collaboration ] », que la violence de l’acte de guerre de Guerre anglo-saxon contre Versailles est la signature de l’Ennemi et de la Collaboration, que c’est en libérant Versailles de l’occupation étrangère, emblème de son Pouvoir de Renaissance, que nous retrouverons la « France libre » !
Arnaud Upinsky, Président de l’UNIEF/Coordination défense de Versailles
Comment expliquer le scandale des scandales de l’année Louis XIV : le massacre du Bosquet du Théâtre d’Eau, préféré du roi jusqu’à sa mort, et merveille de « jardin à la française » pour lui substituer – au nom du Progrès –, sa pure négation « à l’anglaise » avec des bancs à pique-nique, pompeusement déclarée : « création contemporaine » ?
C’est le 11 mai 2015 que le Président Pégard doit inaugurer, sous la même dénomination contrefaisante, cet anti-Théâtre d’Eau (cf. image du bas) [1], « transformant les scènes de théâtre (ou dansait Louis XIV) en plans d’eau ». C’est une sorte de parc à l’anglaise d’imposture ayant défiguré le lieu à coup de bulldozers, pour y installer une décoration de foire ridicule à boules, singeant les pas de danse du Roi-Soleil et dénommé « Belles danses », dans un espace vert « design » (courbe). Il prétend s’inspirer de l’œuvre de Le Nôtre (rectiligne), alors qu’il en est la pire dérision en osant même inverser son orientation par rapport au soleil, de nord-sud à est-ouest. Tout ceci « au nom du respect de Louis XIV et de Le Nôtre (J.-M. Othoniel)! Au comble du ridicule et de la niaiserie, Louis Benech, se faisant à la fois génie et roi, rien que ça, se targue d’ « inscrire sa création dans la ligne de Le Nôtre (sic) en réinterprétant le théâtre d’Eau voulu par Louis XIV (sic) » …
Quant à lui, le jardinier en chef Alain Baraton, qui s’était donné cet hiver des postures de résistant à l’art contemporain new-yorkais de Koons[2] (alors qu’il n’avait rien fait !), pour justifier le massacre « contemporain » du Théâtre d’Eau est allé jusqu’à déclamer béatement : « Versailles ne doit pas cesser de vivre. Il ne faut pas que les jardins soient des hangars à culture[3] (sic !) ! ». Comment expliquer l’infamie d’une telle intrusion forcée de l’art « contemporain » à Versailles ? Une mutilation haineuse de l’enchantement du lieu placée sous le signe de la mort, violant effrontément la Convention de Venise et – suprême honte pour la République française ! – inversant la politique de restauration des Conservateurs et du mécénat des Amis américains de Versailles de C. Hamilton jusqu’en 2005 !
1) La nouvelle politique culturelle placée sous le signe symbolique de la mort. Depuis son arrivée à Versailles, dans ses Communiqués, la Coordination Défense de Versailles n’a cessé de dénoncer la scénarisation systématique de la mort imposée à Versailles par C. Pégard
13 juin 2013 :« DERNIER ACTE MANQUE DE C. PEGARD A VERSAILLES ; LA SCENOGRAPHIE MACABRE DE L’EXPOSITION G. PENONE. La 1èreexposition Pégard est une allégorie de la crise, du chaos de l’inversion des valeurs d’art, de nature et de civilisation, (….). N’est-ce pas préfigurer la propre mort d’un Régime mortifère. (…) Le message de mort de Penone. Symbole politique macabre. « Cette exposition c’est la mort ! » s’est écrié une visiteuse en découvrant la « tempête » Penone. C’est le scandale de l’année Le Nôtre ! L’évidence que le message de Mort de Penone est l’inverse du Message de Vie de Le Nôtre ! Sa mise à mort» ;
7 septembre 2014 :« VERSAILLES, LA MISE A MORT DE C. PEGARD DEVANT LA TOMBE DE LE NÔTRE. L’art est la grille de lecture symbolique sans faille d’une société, de ses valeurs et de sa politique En cette rentrée politique 2014, la coïncidence entre l’exposition du vide, du sud-coréen-new-yorkais Lee Ufan, et la révélation du vide politique du Président, apporte la plus éclatante illustration de cette grille de lecture art-politique dans le symbole de « La tombe hommage à André Le Nôtre » de Lee Ufan, massacrant à mort le chef d’œuvre du Bosquet des Bains d’Apollon » ;
26 août 2015 : LE ROI EST MORT. Exposition thématique macabre annoncée par le château, première du genre : « de la mort, de l’autopsie et des funérailles de Louis XIV » jusqu’à celle de Kennedy… ( sponsor anglo-saxon oblige !), qui « s’ouvrira sur la survie de ce rituel, depuis la Révolution jusqu’à l’époque contemporaine. La scénographie, véritable opéra funèbre orchestré par le metteur en scène d’opéra Pier Luigi Pizzi ».
C’est dans ce contexte de danse macabre, le 14 avril, à la veille de l’inauguration du Théâtre d’Eau « contemporain » qu’éclate la nouvelle de la condamnation pénale de la nouvelle présidence : « Le château de Versailles condamné à 120 000 € d’amende après la mort d’un ouvrier[4] ». Pour le procureur « il y a eu une faute caractérisée au regard du code du travail », un défaut d’organisation administratif. Qui ne verrait dans cette rencontre symbolique de la mort et d’un défaut d’administration – un dérèglement – plus qu’une coïncidence ? A force de jouer au « décalé », à « l’inversion des valeurs », au mépris des règles de l’art, caractéristique de l’art new-yorkais, à la scénarisation de la mort et de la « tombe de Le Nôtre », une sanction toute symbolique !
2) Viol de la charte de Venise. En présidant à la substitution (sous le même nom !) d’une réalisation – totalement nouvelle et même « négatrice » – à la place du Bosquet historique , ainsi mis à mort, au lieu de le restaurer pour le faire renaître, C. Pégard a fait strictement l’inverse de ce que prescrit cette Charte qui stipule : « Chargées d’un message spirituel du passé, les œuvres monumentales des peuples demeurent dans la vie présente le témoignage vivant de leurs traditions séculaires. L’humanité, qui prend chaque jour conscience de l’unité des valeurs humaines, les considère comme un patrimoine commun, et, vis-à-vis des générations futures, se reconnaît solidairement responsable de leur sauvegarde. Elle se doit de les leur transmettre dans toute la richesse de leur authenticité. » La lecture de ses articles donne la mesure du viol de la charte :
« La notion de monument historique (…) s’étend non seulement aux grandes créations mais aussi aux œuvres modestes qui ont acquis avec le temps une signification culturelle(article 1). La conservation et la restauration des monuments visent à sauvegarder tout autant l’œuvre d’art que le témoin d’histoire(article 3). La conservation d’un monument implique celle d’un cadre à son échelle. (… ) toute construction nouvelle, toute destruction et tout aménagement qui pourrait altérer les rapports de volumes et de couleurs seront proscrits(article 6). Le monument est inséparable de l’histoire dont il est le témoin et du milieu où il se situe (article 7). La restauration (…) a pour but de conserver et de révéler les valeurs esthétiques et historiques du monument et se fonde sur le respect de la substance ancienne et de documents authentiques. Elle s’arrête là où commence l’hypothèse, sur le plan des reconstitutions conjecturales (article 9) (…) afin que la restauration ne falsifie pas le document d’art et d’histoire ( article 12 ). Les adjonctions ne peuvent être tolérées que pour autant qu’elles respectent toutes les parties intéressantes de l’édifice, son cadre traditionnel, l’équilibre de sa composition et ses relations avec le milieu environnant(article 13). Fouilles. Les sites monumentaux doivent faire l’objet de soins spéciaux afin de sauvegarder leur intégrité(article 14). En outre, toutes initiatives seront prises en vue de faciliter la compréhension du monument mis au jour sans jamais en dénaturer la signification » (article 15).
Au vu du viol de ces obligations de respect de l’intégrité du monument historique du Théâtre d’Eau, autant dire que C. Pégard est dans la grande tradition du Mensonge d’Etat lorsqu’elle ose prétendre, rigoureusement à l’inverse de la Vérité : « On est devant de l’art contemporain certes, mais rien ne trahit l’Histoire ». En France, contrairement aux Etats-Unis, le mensonge n’est pas illégal !
3) Inversion de la politique de restauration. Faire renaitre l’authentique Théâtre d’Eau était l’intérêt tant de l’Art que de la France pour préserver l’inestimable trésor unique d’harmonie, d’intégrité et d’enchantement d’ensemble, des jardins Le Nôtre faisant l’admiration du monde entier. C’était la loi et c’était possible ! Le massacre du Bosquet privilégié de Louis XIV est d’autant plus scandaleux qu’ à deux pas, la renaissance du Bosquet des Trois Fontaines à l’identique (ci-après), lui, venait d’être accomplie avec succès et par des Américains…. ! Le massacre du joyau de Le Nôtre est une totale inversion de la politique de conservation du patrimoine rendue possible par la nomination de Présidents (politiques …) à la place des Conservateurs (professionnels).
D’un côté C. Pégard se glorifie d’introduire l’art « contemporain » à Versailles et de l’autre elle fait dire sur le site du château : « Ce projet a été imaginé dans une volonté permanente derespect des lieux et de leur histoire . En effet, cette création sera totalement réversible : tous les ouvrages maçonnés et hydrauliques encore présents seront conservés et tous ceux conçus aujourd’hui seront réalisés en sur-œuvre ». Paroles trompeuses démenties par J.-M. Othoniel ayant avoué sur Europe 1, le 5 mai 2015 : « Qu’est-ce que c’est de faire une œuvre pour toujours à Versailles ! » Comme l’avait annoncé J.-J. Aillagon, comme l’avait démontré la CDV dans son Manifeste international de Versailles contre l’Aliénation Mondiale du Métissage colonial New-yorkais, du 14 septembre 2010, la finalité de la nouvelle « politique » est d’installer durablement l’art contemporain de « métissage colonial » new-yorkais à Versailles. Son but est de détruire la suprématie culturelle de la France, dont Versailles est le symbole hégémonique, en le mélangeant aux « ready-made » de bazar anglo-saxon pour casser l’intégrité fascinante de son modèle, pour faire croire que la production métissée d’école anglo-saxonne serait le nec plus ultra de l’art ayant relégué l’Art français au rang d’antiquité et pour installer à sa place l’hégémonie du « soft power » anglo-saxon !
Appel à la Mobilisation générale
Réarmer l’intelligence, c’est comprendre la raison géopolitique du massacre du Théâtre d’eau. Le Jardin Le nôtre « à la Française » est l’image symbolique même du « modèle français » : culturel, intellectuel et politique[5]. L’objectif de la guerre de civilisation déclarée à la France à Versailles en 2008[6] s’affiche effrontément dans la substitution du « modèle anglo-saxon » au « modèle français ». Une telle trahison de la France, dénoncée par De Gaulle et Mitterrand, donne la mesure de l’inféodation des dirigeants français au dictat anglo-saxon. En massacrant le modèle français, dans son symbole emblématique faisant l’admiration du monde entier, c’est l’âme qu’ils veulent tuer en en faisant un parc d’attraction mercantile, un espace troisième âge ! C’est le but de la guerre déclarée par Jeff Koons à l’Art, à l’intelligence et à la Civilisation. S’attaquer au Beau est le premier maillon de la démoralisation. Saboter l’intégrité de Versailles – poinçon universel du Beau – pour mettre au même plan l’horreur new-yorkaise, c’est casser l’hégémonie du modèle d’excellence de l’art classique « à la française » pour lui substituer le « standard » anglo-saxon et assurer ainsi la dictature de sa Barbarie sur les ruines de la Civilisation européenne et de ses valeurs civilisatrices ! Tel est l’enjeu et le défi de la Guerre de Civilisation du massacre du Théâtre d’Eau : la destruction du « modèle culturel » est le premier maillon de la servitude !
La Coordination Défense de Versailles et Bertrand de La Roncière (auquel nous devons l’installation de la statue de Louis XIV sur la place d’armes), aux termes d’une lettre[7], adressée au Président Pégard lancent un appel à tous ceux qui refusent cette servitude et sont prêts à apporter leurs armes de combat et leur contribution au combat de sauvegarde (juristes, écrivains, historiens, jardiniers, artistes, etc.) à rejoindre l’association de protection et de restitutio in integrum des jardins de Versailles en cours de création, en répondant à l’adresse courrierposte@orange.fr
Arnaud-Aaron Upinsky
Président de l’UNIEF/Coordination Défense de Versailles
NON AU GRAND RASSEMBLEMENT d’ « UNION SACRÉE » DU PRÉSIDENT HOLLANDE LE 11 JANVIER 2015 !
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Pas un seul authentique défenseur de la Liberté d’expression, des Valeurs de la France et de la Civilisation ne participera à cette mystification internationale organisée par les fossoyeurs de la France !