Lettre ouverte à l’Académie française sur l’élection du 17 novembre 2016

Madame le Secrétaire perpétuel,
      Mesdames et Messieurs de l’Académie,

     L’élection n’est-elle pas le moment symbolique, révélateur de la vérité politique de l’Institution ? Aussi, le 17 novembre, quel « signal fort » allez-vous adresser à la francophonie pour répondre à la colère des Français, assistant impuissants à la destruction de leur langue ; à la violence de leurs attaques désespérées contre l’Académie française ne répondant pas à leur appel ; à leur levée en masse contre la Réforme de l’orthographe, rentrée en application et dont l’Académie n’a pas exigé le retrait ?

     Pouvez-vous rester insensibles à cet appel « Au secours du français (1) » de février 2016, en phase avec les bouleversements en cascade du monde qui l’ont suivi : en juin 2016, le Brexit du Royaume-Uni retrouvant sa liberté ; en novembre 2016, le séisme des USA redevenant l’ « Amérique », comme l’URSS redevenue la Russie revient aujourd’hui en Europe ?

    Pouvez-vous ne pas suivre, sur le grand échiquier sémantique, noir et blanc, du nominalisme et du réalisme, la signification historique de ces bouleversements planétaires, vitale pour l’avenir de la langue française et donc pour l’Académie ? Le retour du nom à la chose, du global à l’universel, du formel au substantiel, et donc de la suprématie de l’anglais à la Reconquête du français, de ses valeurs de clarté, d’universalité et d’harmonie : en un mot de cette haute intelligence dont le monde, au bord du chaos, n’a jamais eu tant besoin pour pouvoir comprendre et construire l’avenir en cours d’écriture !

     C’est sur l’intuition de l’urgence de ce retour du français, en Europe et dans le monde, que Philippe Beaussant a déclaré « 2016 an 1 de la Reconquête de la langue française », pour répondre enfin à l’appel initialisé par Maurice Schumann, en 1975, et proclamé par vous-mêmes en 2013.

      Le 20 octobre, Madame, en  lisant  ma lettre de candidature, vous  avez qualifié de «passionné » mon combat, par antithèse avec la quiétude de l’Académie française, «vieille dame » se devant d’aller d’un train de sénateur. Mais bien au contraire ma démarche est toute de Raison, tirant les conséquences de vos textes, des règles certaines de l’Académie et du devoir de Reconquête que m’a assigné Philippe Beaussant !

      Dès lors comment l’élection de l’Académie française du 17 novembre 2016, pourrait-elle ne pas traduire enfin dans son vote ce sens de l’histoire ne faisant que répondre à son appel incessant à la Reconquête de la langue française, depuis 1975.

     En vous priant d’agréer l’assurance de ma haute considération, Madame le Secrétaire perpétuel, Mesdames et Messieurs de l’Académie, il ne tient qu’à vous, le 17 novembre, à l’invitation de Philippe Beaussant ayant fait de « 2016 l’an 1 de la Reconquête de la langue française », de changer dès à présent le cours de  l’histoire : « Osez la Reconquête ! »

Arnaud-Aaron Upinsky
(1 ) Cf. Séance publique du 5 décembre 2002

Charger la lettre ouverte à l’Académie française sur les élections du 17 novembre 2016

TRIBUNE « Académie française : le débat interdit ! »

TRIBUNE « Académie française : le débat interdit ! »

Après la mort de l’académicien Philippe Beaussant, l’écrivain Arnaud-Aaron Upinsky s’interroge sur l’absence de débats pour la prochaine élection du 17 novembre à l’Académie française. En pleine descente aux abîmes du français, celle-ci doit faire le choix d’un défenseur de la langue française.

La langue française « pour tous », tel est notre trésor commun, tel est le symbole incontestable de notre identité ! Le 17 novembre prochain, l’Académie va-t-elle voter contre elle-même, comme le 3 mars dernier, ou va-t-elle se conformer au « choix de Richelieu », que lui dictent ses statuts, pour sauver cette merveille du « savoir vivre et parler ensemble » en péril de mort ?

En déclarant « 2016 an 1 de la Reconquête de la langue française » et en forgeant un plan de bataille pour y parvenir, dans son « testament académique », l’Académicien Philippe Beaussant, Président de Défense de la langue française (DLF), a changé la donne ! Premier académicien à répondre à l’appel solennel à la Reconquête lancé par Hélène Carrère d’Encausse au Président de la République, le 5 décembre 2013, Philippe Beaussant a fait du Quai Conti le fer de lance de la bataille à conduire pour la survie de la langue et de l’Académie française, mettant ainsi « en demeure » les Immortels de l’imiter, en premier lieu en élisant un candidat de combat – et non un « héritier » – aux prochaines élections du 17 novembre

Mais pour que cette élection soit libre et sincère, encore faudrait-il que trois conditions d’application des règles de droit, de débat et d’information, sont remplies : 1) L’Académie doit appliquer ses statuts au service de sa mission de défense de la langue française ; 2) Les candidats doivent publier leur « profession de foi » ; 3) Les médias doivent appliquer la Charte de Munich ( 1971) leur faisant obligation de vérité, « d’impartialité, de pluralisme d’information, dégagée de toute influence et de toute discrimination fondée sur quelque facteur d’opinion que ce soit (1)».

Or à ce jour, et c’est une première dans l’histoire de l’Académie française, depuis le 7 octobre 2016, faisant état des six premières candidatures, aucune couverture médiatique de cet événement décisif pour l’avenir de la langue et de l’Académie française n’a été faite, l’AFP refusant même d’annoncer les quatre dernières incluant l’unique candidature vouée à la Reconquête de la langue française suscitée par Philippe Beaussant. Comment ne pas voir dans ce « silence » le signal fort d’un « débat interdit » ne pouvant profiter qu’à ceux qui aspirent à la mort lente de notre langue ?

Pourquoi un tel « débat interdit » sur l’avenir de la langue française, sinon pour empêcher à tout prix de rendre la vérité visible, sur la politique de destruction de notre langue dénoncée par l’Académie française à l’école ? Sur la politique d’anglicisation à marche forcée ayant substitué au français, langue commune de l’Europe dans les années 50, l’anglais dominant à 80 % aujourd’hui à la Commission européenne, les textes en français étant réduits à 5 %. Sur le projet « secret » révélé par l’Académie française de voir l’enseignement du français divisé en « langue de communication », du cerveau mutilé (2), pour les « inférieurs » et en « langue de l’intelligence littéraire », du cerveau complet, pour les « supérieurs », ces alphas du Meilleur des mondes anticipé par Aldous Huxley !

Pour ou contre la Reconquête de la langue française, pour ou contre le « débat interdit », pour ou contre la liberté de penser ? Tel est le seul choix désormais possible entre les amoureux de la langue française et ses ennemis, le seul cri de ralliement qui vaille pour désigner les deux camps irréconciliables. Le 3 mars 2016, le « score » de bipolarisation de l’Académie française donnait 12 % en faveur du camp de la Reconquête et 88 % contre ( avec 54 % de non expression !). C’est le point de départ de la Reconquête de 2016.

La liberté ou l’esclavage mental, par la destruction sélective de la langue française et par l’anglicisation forcée ? Tel est l’enjeu caché par le « débat interdit » sur l’élection du 17 novembre prochain. En faisant de ma candidature de Reconquête un symbole, Philippe Beaussant nous a légué cet instrument de mesure qui permettra de suivre l’avancement de la Reconquête de la langue française – langue de la Liberté – ou le progrès de sa haute trahison, c’est-à-dire de notre asservissement ! Reconquête de la langue, inséparable de celle de l’Académie française et de la France elle-même puisque, comme le rappelait le Secrétaire perpétuel de l’Académie française, dans son appel du 5 décembre 2013 « A la reconquête de la langue française » : « L’avenir de la France est inséparable de la gloire de notre langue » !

Arnaud-Aaron Upinsky, Versailles, 13 novembre 2016
Président de l’Union Nationale des Ecrivains de France (UNIEF)
Candidat à l’élection de l’Académie française du 17 novembre 2016

Charger la tribune « Académie française : le débat interdit ! » en fichier pdf. 

(1)  Cf. Règles d’or et Charte AFP.

(2) Cf. La tête coupée ou la parole coupée, A.-A. Upinsky, Ed. F.-X. de Guibert, 1991.

« 2016, l’an 1 de la Reconquête de la langue française ! »

Voir la lettre de candidature du 19 octobre-2016 d’Arnaud-Aaron Upinsky à l’Académie française.

Académie française. L’AFP ? Pour ou contre les ennemis de la langue française ?

L’UNION NATIONALE

DES ÉCRIVAINS DE FRANCE

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Académie française. L’AFP ? Pour ou contre les ennemis de la langue française ?

academie-francaiseActe IV de la libération  de l’Information :  forger les armes de la reconquête de l’AFP !

      Tous ceux qui ont foi en la langue française doivent savoir que c’est la troisième fois que l’Agence France Presse (AFP) a délibérément occulté la candidature de « Reconquête de la langue française » présentée à trois élections successives de l’Académie française, la dernière étant prévue le 17 novembre. Tous doivent savoir que l’AFP, ayant ainsi violé la Charte dont elle se glorifie, s’est ainsi rendue complice des ennemis de la langue française. Tous doivent en tirer les conséquences de salut public qui s’imposent.

1)  Une seule règle de combat : « Pour ou contre la Reconquête de la langue française » ?

Depuis que l’Académicien Philippe Beaussant  a déclaré « 2016 an 1 de la Reconquête », il ne peut plus y avoir de par le monde que deux camps irréconciliables : amis ou ennemis de la langue française en péril de mort ! Au début de l’ « Europe », le français était tout, l’anglais n’était rien. En 1997, la francophonie avait déjà reculé au sein de la Commission européenne à un tel point que seul 40 % des textes étaient encore rédigés en français, mais 45 % déjà en anglais. Aujourd’hui moins de 5 % sont encore en français, plus de 80 % en anglais. Moins de 5 % ! Un tel effondrement du français n’a pu se faire que par la poursuite d’une haute trahison politique, scolaire, médiatique. Désormais la seule règle de combat admissible contre cette haute trahison est simple : chacun doit se déclarer « Pour ou contre la Reconquête ». Toute « abstention » doit être déclarée désertion et donc haute trahison !

2) L’élection à l’Académie française, le moment symbolique révélateur !

      La « Défense de la langue française » est la mission essentielle de l’Académie française, l’élection à l’Académie, le moment symbolique de renouvellement de ses cellules combattantes, bonnes ou mauvaises,  où chacun doit se déclarer, lors de la campagne électorale. C’est l’occasion de faire l’audit de chacun des acteurs combattants de cette élection : candidats, académiciens, journalistes, médias et AFP.  Le résultat de l’élection permet de mesurer à l’aune de la « Règle de combat » la fidélité aux statuts de l’Académie. A la dernière élection du 3 mars, l’Académie a voté contre elle-même : 12 % des votes étaient « Pour la reconquête » contre 88 %, avec 54 % de non expression. Un tel contre-sens fut le résultat d’une double action : négative, d’occultation des candidatures et des enjeux du débat, par les médias et par l’AFP, et  positive, par un chantage électoral au « terrorisme sémantique » ! Cette double action ayant faussé l’élection du 3 mars a violé la Charte déontologique de Munich (1971), signée par la France, sans laquelle nulle élection ne saurait être « sincère, véridique et démocratique » !

3) L’AFP, premier maillon du viol de la Charte de Munich

      En France, c’est l’AFP qui fait la pluie et le beau temps de l’information. C’est elle qui donne le « ton », dicte les « tendances », formate la pensée des journaux par le système des copiés/collés de ses « dépêches » qui sont autant de « mots d’ordre » repris  à l’unisson d’un bout à l’autre du pays, sans le moindre esprit critique comme la « couverture » des élections à l’Académie l’illustre à merveille. Et comme c’est elle qui annonce les candidatures à l’Académie, en séparant « le bon grain de l’ivraie », avant de commencer la messe est dite. Tant qu’il ne s’agissait que de « personnes », le péché de discrimination n’était pas mortel, mais dès lors qu’il s’agit d’un Principe – la survie et la Reconquête de la langue française –  fausser l’information devient alors un crime contre la Charte de Munich, contre les règles d’or de l’AFP et contre la langue française.

4) L’AFP, sa Charte et ses « règles d’or » !

      Le respect par l’AFP de sa mission ? C’est à l’aune de ses propres règles qu’il faut en juger ! C’est à la lecture de la Charte de l’AFP et des « Valeurs et engagements » dont elle se glorifie, à savoir  : « L’Agence France-Presse rejette toute discrimination, qu’elle soit fondée sur l’origine, le genre, la nationalité, l’orientation sexuelle, l’opinion ou tout autre facteur[1]. » «  La vérité, l’impartialité et le pluralisme sont ainsi les règle d’or de l’Agence France-Presse. Ces valeurs sont la garantie d’une information rigoureuse, vérifiée et dégagée de toute influence politique ou commerciale. (…) « La Vérité » «  La vérification rigoureuse des faits et leur explication claire sont les plus sûrs moyens d’approcher de la vérité. Nous veillons également au caractère complet de toute information : l’omission d’un élément significatif risque de fausser le sens (sic). Les spéculations et les rumeurs n’ont pas de place dans nos services (…) La correction des erreurs, même découvertes longtemps après leur apparition, est obligatoire. Elle participe du même respect de la vérité [2]. » Vérité, impartialité, pluralisme, information dégagée de toute influence, rejet de toute discrimination fondée sur l’opinion ou tout autre facteur : la Règle d’or AFP à appliquer est claire, même si l’AFP ne précise pas comment la faire respecter … ! Alors qu’en est il de son application à l’élection du 17 novembre prochain ?

5) L’AFP, violant sa propre Charte et ses « règles d’or » par « omission » « discriminatoire »

      A une élection, la moindre des règles est d’annoncer tous les candidats, et pourtant l’AFP en a délibérément occulté quatre ! Elle s’est contentée d’annoncer les six premières candidatures au fauteuil de M. René Girard (F37), enregistrées le 6 octobre 2016 par l’Académie : MM. Yves-Denis Delaporte, Éric Dubois, Eduardo Pisani, Mme Isaline Rémy, MM. Daniel Rondeau, Gonzague Saint Bris. Mais elle n’a  annoncé ni la candidature de M. Michel Carassou, enregistrée le 13 octobre, ni « les candidatures de MM. Jean-Marie Besset, Michel Orcel et Arnaud-Aaron Upinsky » enregistrées le 20 octobre. Une telle omission discriminatoire est une violation flagrante des « Règles d’or » de l’AFP. Contacté à l’AFP, le journaliste Alain Jean-Robert a refusé de faire la « correction des erreurs » garantie par les « valeurs et engagements » de l’AFP. Il a justifié cette violation flagrante des règles d’or d’ « impartialité, de pluralisme d’information dégagée de toute influence, de toute discrimination fondée sur quelque facteur d’opinion que ce soit » en disant qu’il jugeait en fonction de sa propre opinion sur l’intérêt des candidatures, qu’il n’avait nulle obligation à cet égard relevant de la Charte ou des valeurs. Pour justifier son refus d’annoncer toutes les candidatures, il a même invoqué le contenu de la lettre d’Arnaud-Aaron Upinsky qui n’était pas « à son goût ». Comment ne pas voir dans une telle violation des règles d’or de l’AFP sur une élection aussi vitale pour la Reconquête de la langue française, en péril de mort, et pour l’avenir de la France, une complicité de fait avec les pires ennemis de la langue française, avec ceux qui, aux élections du 3 mars, ont agité la « rumeur » du mot « complotisme » pour « terroriser » l’Académie, « inverser la sincérité de ses suffrages et y faire barrage à tout candidature de Reconquête [3] ! »

***

CONCLUSION EN GUISE DE PLAN DE BATAILLE. A l’heure de toutes les contradictions, de toutes les violences, de toutes les incompréhensions, de tous les reniements, de toutes les Institutions fonctionnant exactement à l’inverse de leur mission, il apparait que l’AFP fonctionne ici, elle aussi, à l’inverse de sa mission, qu’elle empêche la liberté d’expression et de vote de s’exprimer, rendant toute authentique élection « démocratique » à l’Académie française faussée, voire impossible, par construction ! En l’espèce, l’AFP apparaît dès lors aux Français comme faisant partie du camp des « Contre la Reconquête de la langue française » et par là même de ses ennemis. Et comme il n’existe aucun moyen prévu pour exiger l’application tant de la Charte de l’AFP que de celle de Munich – quel aveu ! – garantissant la vérité, l’impartialité et le pluralisme de l’information, ainsi que son indépendance et sa non-discrimination, il appartient désormais aux Français, instruits de cette inversion des missions institutionnelles de forger les armes pour partir à la reconquête de l’AFP, comme des autres Institutions inversées, voire de créer une  authentique Agence de Presse Française ( APF) vouée à la Reconquête de Vérité de l’information et de la Renaissance de la langue française !

Communiqué Union Nationale des Écrivains de France,  du 31 octobre 2016

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1) Télécharger le communiqué UNIEF du 31 octobre 2016. Violation de la Charte AFP. 

2) Télécharger l’annonce de la publication de la lettre de candidature d’Arnaud-Aaron Upinsky au fauteuil de René Girard ( F 37) 

3) Télécharger la lettre de candidature du 19 octobre 2016 d’Arnaud-Aaron Upinsky

Blogue : http://upinsky.work/

Contact presse : courrierposte@orange.fr – Tel : 06 01 76 20 79

[1]  « Charte AFP », sur site AFP

[2]  « Valeurs et engagements », sur site AFP

[3]  CF. Lettre de candidature d’Arnaud-Aaron Upinsky du 19 octobre 2016academie-francaise-annonce-de-la-publication-de-la-lettre-de-candidature-da-a-upinsky-au-fauteuil-de-rene-girard-21-oct-2016

Publication de la lettre de candidature d’A.-A. Upinsky au fauteuil de René Girard (F 37)

COMMUNIQUÉ UNION NATIONALE
DES ÉCRIVAINS DE FRANCE

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                                               ACADÉMIE FRANÇAISE                                              

PUBLICATION DE LA LETTRE DE CANDIDATURE D’A.-A. UPINSKY INVITANT LES  CANDIDATS  AU  FAUTEUIL DE RENÉ GIRARD À ADOPTER  CET  USAGE 

Nous sommes au carrefour de toutes les contradictions !

Le 17 novembre prochain, l’Académie va-t-elle voter contre elle-même, comme le 3 mars dernier, ou va-t-elle se conformer au « choix de Richelieu » que lui dictent ses statuts ?

Ce jour là, quel critère d’élection l’Académie va-t-elle prendre pour désigner l’élu au fauteuil de René Girard ? Un critère de mondanité, de situation médiatique acquise, de connivence, voire de haute trahison de la langue française, ou bien le choix de Richelieu d’une candidature vouée « À la  Reconquête de la langue française » et conforme à son appel du 5 décembre 2013 ? Et les médias, quel choix de couverture de l’élection vont-ils faire ? Celui du « débat interdit » sur le « plus grand secret » bien gardé du « Mal du français » en péril de mort, interdit d’antenne aux élections du 3 mars en toute violation de la charte de déontologie de Munich, de 1971 ; ou bien le choix d’un véritable débat de salut public sur la Reconquête de la langue française ? Quant aux candidats, quel choix d’affichage de leurs motivations vont-ils faire ? Celui d’Andreï Makine, ayant  gardé le silence sur la Réforme de l’orthographe et sur la destruction de la langue française jusqu’au jour de son élection pour dire alors, sans rire, qu’ « Il ne faut pas avoir peur d’être traditionnel, d’être classique » ; ou bien celui résolu d’un « Pour la Reconquête de la langue française  » ?

« Aux yeux de Philippe Beaussant [ Président de la Défense de la Langue française], ce coup de théâtre de l’Académie votant contre elle-même, sous le coup d’un dictat et d’un chantage au mot n’existant pas « complotiste », rendait inévitable une contre-attaque générale de grande envergure devant faire de 2016 l’an 1 de la Reconquête ! »  C’est, en effet, ce 3 mars que, pour la première fois, les ennemis de la langue française, effrayés par le soulèvement en masse des Français ( 80 %) et par la révélation du « grand secret » de destruction de la langue française ont franchi la « ligne jaune » et se sont enfin révélés au grand jour « pour inverser le cours d’une élection de l’Académie française »

A l’heure de toutes les contradictions, de toutes les violences, de toutes les incompréhensions, de tous les reniements, de toutes les Institutions fonctionnant exactement à l’inverse de leur mission : Tel est le « Mal français » ! Tous les maux politiques, littéraires et scolaires se ramènent à une seule et même cause, la destruction programmée de la langue française dès l’école, et à une évidence : « l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de la langue française – langue de la transcendance du Verbe, classique par excellence –  sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements »le « Mal français », se réduisant dès lors au seul « Mal du français » auquel il faut porter remède de toute urgence !   

POUR ou CONTRE la Reconquête de la langue française ? Tel est le seul choix désormais possible entre les amoureux de la langue française et ses ennemis, le seul cri de ralliement qui vaille pour désigner les deux camps irréconciliables. Le 3 mars 2016, le « score » de bipolarisation de l’Académie française donnait 12 % en faveur du camp de la Reconquête et 88 % contre ( avec 54 % de non expression !). C’est le point de départ de la Reconquête de 2016. Désormais, d’élection en élection, le « score » des candidats de la Reconquête, véritables volontaires de l’an 1, sera l’instrument de mesure qui permettra de suivre l’avancement de la Renaissance de la langue française ou le progrès de sa haute trahison ! Reconquête de la langue, inséparable de celle de l’Académie française et de la France elle-même puisque, comme le rappelait le 5ecrétaire perpétuel de l’Académie française, dans son appel du 5 décembre 2013 « A la reconquête de la langue française » :  « L’avenir de la France est inséparable de la gloire de notre langue » !

Union Nationale des Écrivains de France, 21 octobre 2016

1. Académie française. Annonce de la publication de la lettre de candidature d’Arnaud-Aaron Upinsky au fauteuil de René Girard 

2. Lettre de candidature s’Arnaud-Aaron Upinsky du 19 octobre 2016

3. Annonce de la publication de la 2ème lettre de candidature à l’élection du 3 mars 2016

Union Nationale des Écrivains de France                                                                          Contact presse : courrierposte@orange.fr  –  Tel : 06 01 76 20 79

 

 

TÊTE COUPÉE ET « TERRORISME HYBRIDE » : L’ARME « IDÉALE » DU LAVAGE DE CERVEAU NATIONAL !

TÊTE COUPÉE ET TERRORISME: L’ARME « IDÉALE » DU LAVAGE DE CERVEAU NATIONAL !

 « Le lavage de cerveau, tel qu’il est pratiqué de nos jours, est un procédé hybride dont l’efficacité dépend en partie de l’emploi systématique de la violence et en partie de manipulations psychologiques habiles » ( Aldous Huxley, Retour au Meilleur des Mondes ). Telle est la grille de lecture à appliquer au traitement médiatique de la « décapitation » du père Hamel  de Saint Etienne du Rouvray !

Quand les Français passeront-ils enfin de l’âge infantile des illusions à l’âge adulte de la politique pour regarder en face la cruelle réalité de la science et du secret du Pouvoir résidant dans son principe universel hybride de « La Tête coupée et/ou la Parole coupée » ? Car « Comprendre les mécanismes de domination est, aujourd’hui, une question de survie [1] » ! « Une tête sans mémoire est une place sans garnison », disait Napoléon et le traitement médiatique de la série d’attentats terroristes, ayant débuté par une mise en scène de « têtes coupées », par les terroristes « islamistes », pour aboutir au point d’orgue de la théâtralisation à grand spectacle de celle du Père Hamel conduit au tragique constat que les Français, sont sourds aux leçons de l’histoire de France et de la science politique. Ils n’ont toujours pas compris que le « terrorisme » a une histoire, un mode opératoire et un objectif :

  1. De son histoire, ils ignorent tout. Tout du « Terrorisme » dont leur pays fut pourtant le berceau homicide, l’inventeur de la « chose » comme du « mot » en attestant l’origine, daté de 1794. Mots « terrorisme » et « terroriste » employés pour la première fois dans « la période qui suivit la chute de Robespierre pour désigner la politique de terreur des années 1793-1794[2] » de la Première République « française », toujours  mythe fondateur de la Vème République comme l’attestent ses symboles. Et au-delà les Français ignorent que le modèle terroriste de 1793 fut le modèle de tous les régimes totalitaires du XXème siècle héritier de son  « idéal » « révolutionnaire » : fascisme, nazisme, communisme, khmers rouges avec, au XXIème siècle, son dernier avatar  : le modèle terroriste islamiste, pur héritier du « modèle républicain de 1793 » …  Et les enseignements ignorés des attentats et du terrorisme dans la guerre d’Algérie, ayant pris le contrôle de la population par la terreur pour s’y mouvoir comme un poisson dans l’eau ?
  2. De son mode opératoire, ils ignorent tout. Ils ne voient toujours pas que les attentats terroristes de 2015-2016, se promenant de lieux en lieux pour semer la terreur à partir de Paris, sont comme la guillotine de 1793-1794 se déplaçant de ville en ville pour « frapper de stupeur », désarmer et subjuguer la population au nom d’une idéologie totalitaire terroriste d’appel massifiant à la Fraternité. Ils ne voient pas qu’aujourd’hui comme hier les mêmes trois éléments constitutifs du « terrorisme » sont réunis[3]: 1) une violence « aveugle » ; 2) un « chantage » résidant sur une menace de masse : la « soumission  ou la mort » en écho à la « Liberté ou la mort » de 1793 ;  3) Une publicité destinée à décupler la menace. Autrement dit, le véritable but du Terrorisme étant de faire parler de lui par le multiplicateur médiatique, pour enlever tous sens au terrorisme, il suffirait d’une censure totale des média pour le faire taire, comme le font tous les pays vraiment en guerre… au lieu de lui faire une publicité médiatique obsédante en boucle !
  3. De sa cible, ils ignorent tout. Ils ne voient toujours pas que la cible du Terrorisme n’est en rien sa Victime mais le « Cerveau global » de la Population ! C’est la prise de contrôle, de « Possession » au sens quasi magique du terme qui est visée. Mais par-dessus tout, ne pensant ni en terme global, ni en terme scientifique, ni en terme « sémantique » – non pas de sang mais de sens , ils ignorent toujours les apports de La Harpe, de George Orwell et d’Aldous Huxley conduisant à définir le Terrorisme comme un monstre hybride à deux têtes, au double langage prenant sa proie en tenaille entre : d’un côté la violence du « Terrorisme islamique » de la Tête coupée et de l’autre  le « Terrorisme d’Etat » de la Parole coupée du Peuple, ce peuple français interdit de Pensée par un lavage de cerveau médiatique pratiqué « scientifiquement » par le Pouvoir.

Dès lors, instruits de ces trois clefs du modèle terroriste hérité de 1793, sauf à vouloir se révéler complice du Terrorisme, il suffit aux Français d’en tirer tous les enseignements.

Comment lire le scénario de théâtralisation de la « décapitation » du père Hamel ?  Le film de la médiatisation du crime montre comment les Média, les Religieux et le Gouvernement ont fait exactement l’inverse de ce qu’ils auraient dû accomplir pour désarmer le terrorisme islamique : ils l’ont glorifié en sacralisant un crime abject en Symbole du Terrorisme, en multipliant médiatiquement sa propagande jusqu’à la psychose et en lui permettant d’atteindre son but : donner au monde l’image grandiose de tout un pays – d’une République, toutes institutions confondues ! –,  totalement mis en mouvement, théâtralisé pour célébrer sa liturgie et en faire la victoire héroïque d’un soldat de « génie »  célébré par Daesh !  Imaginez  l’effet que peut produire sur un terrorisme en herbe le spectacle qu’il est possible de provoquer avec un simple couteau contre un Etat doté de l’arme atomique :  1) Mardi 26 juillet, jour de l’assassinat,  depuis Cracovie et au nom de la « Fraternité » ( et non de la Charité !) , Mgr Pontier, Président de la Conférence des évêques de France « invite » à la repentance les catholiques sommés de faire le « sacrifice »  d’une « journée de jeûne et de prière », le vendredi 29, pour « résister à la haine », celle  présupposée de l’Opinion commune, bien entendu ; 2) Mercredi 27 juillet, dès le lendemain du crime, la « grand messe » œcuménique de Notre Dame  avec l’apostrophe surréaliste d’Anouar Kbibeth Président du culte Musulman  : « Nous sommes tous des catholiques de France » (sic) – une première après la demande d’occupation des églises désaffectées par le recteur de la Grande Mosquée de Paris Boubakeur ! 3) jeudi 28, par communiqué, le Conseil français du culte musulman (CFCM) demande aux imans, aux responsables des 2500 mosquées et aux fidèles musulmans d’aller à la « messe de dimanche prochain pour exprimer à nouveau à nos frères chrétiens la solidarité et la compassion des musulmans de France. » Mais en réponse, fait révélateur, le Ministère de l’Intérieur n’a pas dit qu’il prendrait des dispositions de protection renforcée adaptées à un appel à une intrusion en masse, contraire à la plus élémentaire prudence, de mauvais plaisantins disant déjà que l’assassin revient toujours sur les lieux de son crime… Mais ce trop est révélateur ! Une telle surenchère indécente d’angélisme de faux bons sentiments et de consensus en dit long sur les calculs, les arrières pensées et les profits attendus de ce crime abject pour tous : 1) Pour le Terrorisme magnifié et porté au Pinacle ; 2) Pour le gouvernement en appelant à l’amalgame pour désarmer toute opposition à sa politique migratoire ; 3) Pour l’islamisation de la France.  Qu’on en juge par le contentement des autorités, l’interdiction de toute marche blanche (au nom de la sécurité !) et, au sommet de la mise en scène radieuse,par l’air de contentement béat de Mgr Vingt Trois et du Président Hollande lors des applaudissements indécents les accompagnant dans la Cathédrale Notre Dame, qui sont autant d’aveux. Ce crime, c’est leur triomphe !Quelle indécence, quelle horreur, quel lavage des cerveau que cette confusion des contraires et quelle imposture. Mais rien à cette hauteur sur la condamnation du crime, rien sur  l’atrocité du crime ( habilement censuré ) et rien sur l’avenir, sur la défense des chrétiens de France !  Rien pour changer l’image médiatique du terrorisme et le désarmer en le faisant taire ! Armer le Terrorisme et désarmer les Français tel est le résumé de cette tragi-comédie jouant la farce de la Fraternité et faisant un procès d’intention contre une Haine imaginaire imputable aux seuls chrétiens. Alors qu’à l’inverse, à la maison des avocats, le 24 mars 2016  l’algérien Boualem Sansal a dénoncé  la spirale de la haine dans la jeunesse issue de l’immigration croissant de génération en génération avec ce le terrible avertissement laissé sans réponse : « Toute action visant à remédier au mal aggrave le mal » !

Réponse d’André Malraux : la seule vraie question à terme c’est la « violence de la poussée islamique.  Au moins, le Gouvernement peut-il réussir dans sa lutte contre le « terrorisme » intérieur ?  Certainement pas, si l’on en croit le texte prophétique qu’André Malraux a écrit il y a soixante ans, en 1956, sous le titre « La nature d’une civilisation » et qui montre à quel point le Régime, volontairement sourd et aveugle aux avertissements ( car trahissant aux ordres des Etats-Unis ), conduit la France à sa perte :

« La nature d’une civilisation, c’est ce qui s’agrège autour d’une religion. Notre civilisation est incapable de construire un temple ou un tombeau. Elle sera contrainte de trouver sa valeur fondamentale, ou elle se décomposera. C’est le grand phénomène de notre époque que la violence de la poussée islamique. Sous-estimée par la plupart de nos contemporains, cette montée de l’islam est analogiquement comparable aux débuts du communisme du temps de Lénine. Les conséquences de ce phénomène sont encore imprévisibles. A l’origine de la révolution marxiste, on croyait pouvoir endiguer le courant par des solutions partielles. Ni le christianisme, ni les organisations patronales ou ouvrières n’ont trouvé la réponse. De même aujourd’hui, le monde occidental ne semble guère préparé à affronter le problème de l’islam. En théorie, la solution paraît d’ailleurs extrêmement difficile… Peut-être serait-elle possible en pratique si, pour nous borner à l’aspect français de la question, celle-ci était pensée et appliquée par un véritable homme d’Etat. Les données actuelles du problème portent à croire que des formes variées de dictature musulmane vont s’établir successivement à travers le monde arabe. Quand je dis « musulmane », je pense moins aux structures religieuses qu’aux structures temporelles découlant de la doctrine de Mahomet. Peut-être des solutions partielles auraient-elles suffi à endiguer le courant de l’islam, si elles avaient été appliquées à temps. Actuellement, il est trop tard ! Nous avons d’eux une conception trop occidentale. Aux bienfaits que nous prétendons pouvoir leur apporter, ils préféreront l’avenir de leur race. L’Afrique noire ne restera pas longtemps insensible à ce processus[4]».

Pourquoi nul gouvernement n’a-t-il tenu compte de la prophétie d’André Malraux ? En conclusion, chacun doit donc se demander pourquoi les média et le gouvernement ne cessent d’éloigner l’Opinion commune de la véritable question à long terme qui n’est aucunement le Terrorisme, mais bien celle de la « violence de la poussée islamique » ?  

                                   Charger le fichier en pdf l’article : Tête coupée et Terrorisme hybride, l’arme  »idéale » de l’amalgame national… 

 

 

Québec-Presse, 30 juillet 2016

Arnaud-Aaron Upinsky Président de l’Union Nationale des Ecrivains de France

Blogue : Réarmer l’Intelligence ! http://upinsky.work/

 

[1] La Tête coupée ou la parole coupée, Préface de Marcel Jullian, Ed. F.-X. de Guibert, 1991.

[2] Petit Robert, 1977, p. 1950.

[3] Cf. Le terrorisme islamique, une menace révolutionnaire, Ivan Blot, ED. Apopsix, et notes de conférence du 30 mai 2016 au Cercle Interallié, de Roger Marion, ancien chef de la division nationale antiterroriste à la DCPJ,

[4] Cf. Au nom d’un 11 septembre français, 10 janvier 2015 http://upinsky.work/2015/01/10/au-nom-dun-11-septembre-francais-que-cachent-le-massacre-de-charlie-hebdo-et-le-grand-rassemblement-de-f-hollande-il-nest-pas-trop-tard-pour-sortir-la-france-du-pi/

The Wall Street Jounal : Versailles Castle Readies Regal Rest and Recuperation With New Hotel, Restaurant

The Wall Street Journal : Versailles Castle Readies Regal Rest and Recuperation With New Hotel, Restaurant

Private consortium committed to $28.5 million investment

Versailles Castle: The three buildings on the center-left of the picture with a view to the Orange Grove will be transformed into a high-end luxury boutique hotel. ENLARGE
Versailles Castle: The three buildings on the center-left of the picture with a view to the Orange Grove will be transformed into a high-end luxury boutique hotel. PHOTO: TOUCAN WINGS

By

INTI LANDAURO

April 1, 2016 10:15 a.m. ET

PARIS—By 2018, a trip to France could allow you to sleep at Versailles Castle and wake up watching the sun rise over the 17th-century gardens.

Channeling Marie-Antoinette won’t come cheap, though.

The board of directors of the Versailles Château voted Friday to approve a plan to rent out buildings in the grounds of the castle to French hotel group Lov Hotel Collection and celebrity chef Alain Ducasse. They will open a luxury boutique hotel and a haute-cuisine restaurant in a move seen by some as a privatization of a national treasure.

After a year-and-a-half bidding process, the consortium committed to invest €25 million ($28.5 million) in revamping the buildings known as Grand Contrôle, Petit Contrôle and Pavillon des Premières Cent Marches. They will transform them into a luxury 20-room hotel with a spa, an underground swimming pool and a terrace with a view of the Versailles orange grove and the Bosquet de la Reine gardens.

The group will pay rent of €1 million a year.

“To be profitable, a hotel of that size needs to be high-end luxury,” said Catherine Pégard, president of the body that runs the castle.

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The project shows how France’sgrand cultural institutions are scouting out alternatives to raise funds as the French state cuts back on financing.

In recent years, Versailles, which attracts around 14 million visitors a year, has lifted revenues via ticket sales, events, shop and restaurant rents so they now represent 53% of the overall budget in 2015 up from 48% the year before. The rest comes from the state and private donations.

Other French prestigious institutions-—including the Louvre—have started financing some activities through crowdfunding, or holding more private events.

However, the idea to rent part of the estate to a private company is anathema for some.

“Giving a Versailles space to a group of very wealthy people isn’t part of the French spirit,” said Arnaud Upinsky, who heads an association called Coordination Défense Versailles that has lobbied against a series of recent initiatives at the castle.

The Grand Contrôle compound, located on the left of the main palace building, housed the finance ministry during the reign of Louis XVI. It was transferred to the Defense Ministry after the revolution, which most recently used it as an officer’s mess. It has been unoccupied since 2006 and was handed back to the castle’s estate in 2008.

The building is in a poor condition and requires at least €5 million worth of urgent repairs, said Ms. Pégard.

Given the cost to restore the Grand Contrôle and the fact that little inside of it remains from its glorious past, management decided a hotel would be the best option.

“It could generate funds to do other things for the general public,” said Ms. Pégard.

Ms. Pégard insists not everything is for rent at Versailles.

She has recently rejected requests from horse-drawn carriage operators and from photographers wanting to offer 17th-Century costumes to visitors for snapshots.

“I don’t want to turn Versailles into Disneyland,” she said.

Write to Inti Landauro at inti.landauro@wsj.com

Bruxelles. L’énigme des « débordements » du 27 mars. Haute politique ou basse police ? « Et si, à Bruxelles comme à Versailles, l’ « Extrême droite » ce n’était QUE la Police de Tartuffe ? »

Bruxelles. L’énigme des « débordements » du 27 mars. Haute politique ou basse police ? « Et si, à Bruxelles comme à Versailles, l’« Extrême droite » ce n’était QUE la Police de Tartuffe ? »

Dans une Belgique en alerte anti-terroriste maximum, depuis les attentats du 22 mars, personne n’a semblé comprendre les « débordements » provoqués par 500 « Hooligans lors de l’hommage à Bruxelles : Le chef de la police va devoir s’expliquer[1] » ! Décryptage. 

Ce ne sont jamais les faits d’actualité qui comptent en eux-mêmes, c’est la grille de lecture permettant d’en tirer la morale politique. Un avocat de la banque de France me disait un jour que, pour gagner, il faut « à tout prix » que la partie adverse ne dispose jamais de la véritable « grille de lecture » ! Tel est le cruel mais nécessaire axiome du vainqueur de l’Etat de Droit, tiré de la science d’aveuglement du Tartuffe de Molière, l’homme de pouvoir dominant aujourd’hui : « Et je l’ai mis au point de tout voir sans rien croire » !

Pour sortir de l’état hébétement collectif dont l’énigme des « débordements » de Bruxelles est le modèle type, commençons donc par en donner la grille de lecture. La clef de l’énigme, c’est qu’il faut décrypter cet événement comme le scénario d’un film de propagande gouvernemental : d’une mise en scène de figurants[2] tournée non pas en studio mais en plein air pour faire plus vrai. En premier lieu, il faut situer ce film dans son contexte global : celui d’une guerre d’oppression médiatique. Comme lors du référendum constitutionnel de 2005, en plein chaos migratoire, la bataille des « valeurs » fait rage pour la conquête de l’Opinion, divisée en deux camps : avec d’un côté, celui des gouvernants, des « loups déguisés en agneaux » voulant à tout prix poursuivre leur politique d’immigration suicidaire ayant conduit au terrorisme et, de l’autre, celui des peuples à subjuguer pour leur faire accepter l’inacceptable course à l’abîme. Deuxièmement, il faut préciser le genre « moralisateur » de ce film qui est une mise en scène « pédagogique » inversée du combat du Bien ( le Pouvoir ) et du Mal ( Le Peuple récalcitrant ), dans laquelle la noble cause des peuples à subjuguer est représentée par la caricature d’ « ignobles » méchants – les épouvantables Hooligans d’extrême droite – tandis que l’ignoble cause de la Tyrannie est représentée par la caricature de « nobles » figurants civilisés. La conclusion s’imposera alors d’elle-même. Troisièmement, il faut être bien conscient que, pour faire vrai et être crédible, un tel scénario caricatural devait être filmé in vivo avec un mélange bien dosé d’images d’Epinal et de dialogues stéréotypés, « pris sur le vif » à la manière des « bidonnages » ridicules de PPDA[3] comme des trucages criminels des charniers de Timisoara, en décembre 1989. Concernant  les « débordements » de Bruxelles du 27 mars, la lecture  du journal Le Monde permet à chacun de juger du « bidonnage médiatique » en découvrant – au fil du déroulé du film des événements – la police de Bruxelles jouant le rôle de chargé du « casting » et de « metteur en scène » des vitupérations des Méchants Hooligans, en appelant à la haine de l’autre, comme du triomphe  final de l’hymne à l’amour du multiculturalisme.

Action ! La grille de lecture une fois donnée, il suffit maintenant de découper en Actes de théâtre l’article du Monde.fr[4] , pour  dérouler pas à pas le scénario moralisateur, pour le décrypter  et pour aboutir ainsi au fin mot de l’énigme : à la morale de la fable gouvernementale devant justifier sa politique. Napoléon ne disait-il pas déjà : « L’histoire est une fable convenue ? »

LA PIÈCE DE THÉÂTRE

ACTE I. Un recueillement multiculturel modèle. Ce 27 mars «  Place de la Bourse devenue un lieu de recueillement et un mausolée en hommage aux 35 victimes et 350 blessés des attentats du 22 mars », « L’ambiance était multiculturelle, bon enfant, presque familiale ».

ACTE II. Une grossière provocation à la haine sous escorte policière. Quand soudain « Tout a dérapé à 14 h 45 » « on les a entendus [les Hooligans] arriver précédés d’une voiture de police, gyrophare allumé. En rangs serrés, tout de noir vêtus, parfois encagoulés, bouteilles de bière à la main : des centaines de supporteurs de clubs de football belges. Aux cris de « Fuck IS (Islamic State) », ils ont avancé vers la place sans être contenus par la police. Plusieurs font alors le salut fasciste et hurlent : « On est chez nous, on est chez nous ! »  A ces cris, quelques-uns quittent leurs rangs  » … « Mais moi, je suis de gauche, je me sens trahi… »

ACTE III. Un appel à l’amour : tous des immigrés !  « A l’arrivée des hooligans qui allument des fumigènes, la foule réunie pour se recueillir commence à huer. Puis des « No Pasaran » ou « Nous sommes tous des enfants d’immigrés ; première, deuxième, troisième génération » commencent à se faire entendre. Les forces de police observent, mais n’interviennent pas. » 

ACTE IV. L’inversion des rôles : tous des terroristes ! « Pour moi, ce sont aussi des terroristes », s’exclame une vieille dame venue avec une amie pour prier. Un homme d’une quarantaine d’années éclate en sanglots : « Non, ce n’est pas possible, dites-moi que ce n’est pas vrai qu’ils sont là… » Au bout d’un quart d’heure, les ultras, dont beaucoup ont le crâne rasé, prennent possession des marches de la Bourse. La police laisse faire. »

ACTE V La médiatisation mondiale : l’image de la honte (des fachos) pour tous ! « A leurs pieds, les fleurs, les bougies, les mots déposés appelant à la paix et à la fraternité. Ils pavoisent devant les caméras. Certains font des doigts d’honneur. D’autres balancent leurs canettes vides. « Ce sont des images de honte pour nous, les Bruxellois. Et quand je pense qu’elles vont faire le tour du monde », dit un jeune étudiant, les larmes aux yeux. « Ils la voulaient cette photo, les fachos, eh bien, ils ont réussi », lance sa petite amie. »

ACTE VI. La police siffle la fin du tournage de la victoire du Bien sur le Mal. « Deux camions munis de canons à eau avancent doucement vers les fauteurs de trouble. A 15 h 5, des policiers anti-émeute se positionnent autour de la place. Une vingtaine monte sur les marches pour y déloger les hooligans « A la douche », « à la douche », crie la foule qui reprend espoir. « Barrez-vous », « Barrez-vous », hurle-t-elle en chœur. A 15 h 20, les forces de police, boucliers en avant et matraques levées donnent la charge. Devant un fast-food, les ultras se rassemblent pour un dernier baroud d’honneur, hurlant leur haine en direction des associations antiracistes qui ont repris possession des marches de la Bourse. A 15 h 40, les hooligans sont refoulés par les policiers vers la place de Brouckère, là d’où ils étaient venus [sous escorte policière]. »

ACTE VII. Hymne triomphal à la « Bruxelles multiculturelle » qui a triomphé de l’axe du Mal. « Petit à petit, la place redevient silencieuse. Puis un cri s’élève « Bruxelles multiculturelle », scandé en chœur par des gens de plus en plus nombreux, qui affluent vers le lieu de recueillement. »

ACTE VIII. Entrée en scène de « la Raison » qui ne comprend rien. « Mais très vite, c’est l’indignation qui gagne. « C’est un scandale. Nous avons été interdits de manifestation et ces salauds sont arrivés sans encombre depuis la gare du Nord, avec une voiture de police qui leur ouvrait la voie… », lance une jeune femme qui en tremble encore. « Mais quelles ont été les consignes données ?, s’insurge un vieux monsieur qui discute avec un cameraman. Le chef de la police de Bruxelles va devoir s’expliquer car on ne comprend plus rien… »

ACTE IX.  Tombée de rideau sur l’irruption du chœur des Tartuffes politiques  feignant l’indignation en oubliant les « consignes ». « Après cet incident, le maire de Bruxelles, Yvan Mayeur, a appelé à une « réaction du gouvernement fédéral » : « Je suis scandalisé de constater que de telles crapules aux visées de nazis viennent provoquer les habitants sur les lieux de leur hommage. C’est une honte pour le pays. Nous avons été prévenus hier par la sûreté de leur venue possible [place de la Bourse] et je constate que rien n’a été fait pour les empêcher de s’y rendre (sic !). » Le premier ministre, Charles Michel, a condamné ces débordements : « Nous faisons ce qui est nécessaire avec la police pour renvoyer ces manifestants chez eux. Dans le même temps, nous demandons à chacun de garder son sang-froid et de rester calme afin que la police puisse poursuivre son travail (sic ). »

CONCLUSION

La conclusion de cette tragi-comédie – non plus « Société du spectacle » mais « Imposture théâtralisée » est désormais facile à tirer ;

  1. La grille de lecture du scénario d’inversion des valeurs (du loup déguisé en agneau de La Fontaine) est validée sur : la preuve que les débordements de Bruxelles étaient dirigés par la police et non spontanés ; sa mise à égalité d’un prétendu terrorisme du peuple agressé et du terrorisme de l’IS ; sa présentation de la cause du mal (la poursuite suicidaire de la politique d’agression « multiculturalisme » ) comme la solution de paix ; son inversion de la défense de la Civilisation en apologie de la Barbarie, par la supercherie des Hooligans téléguidés par la Police de Tartuffe.
  2. Signature du bidonnage de l’information. Au lieu de conclure par la question « Mais quelles ont été les consignes données ? », l’envoyée spéciale du Monde, Marie-Béatrice Baudet, devait donner la « réponse » ! En professionnelle avisée, sachant que la police ne fait qu’exécuter les ordres, elle devait faire son métier de journaliste. Elle devait conclure qu’à l’évidence, la police n’avait fait qu’exécuter la consigne de conduire les Hooligans   ( « vraisemblablement proche de l’extrême droite » sous-titre la photo pour les nuls… ) sur la scène des « marches de la Bourse » pour y jouer le rôle qui leur avait été assigné : faire leur numéro de cirque destiné à la prise de photos de propagande devant faire le tour du monde, avant la remise en cage des fauves de spectacle place de Brouckère. M.-B. Baudet devait mettre en cause la véritable finalité politique du film de propagande destinée à culpabiliser l’Opinion générale.  Ce qu’elle n’a pas fait et ce qui signe le bidonnage !
  3. Escamotage du personnage principal du scénario culpabilisateur : le Tartuffe dont il est le prescripteur et le bénéficiaire. C’est l’entrée en scène de Tartuffe qui conduit à la parfaite grille de lecture du scénario policier en livrant l’intention criminelle du Pouvoir que nous laissons au lecteur le soin de méditer avec pour le moins : son bidonnage médiatique ; sa censure du débat, par la voie d’un épouvantable terrorisme sémantique ; son instrumentalisation idéologique du terrorisme de l’IS à des fins de politique intérieure ( et par voie de conséquence révélant sa ténébreuse complicité avec le crime, ainsi encouragé et surmédiatisé !) ; la stigmatisation de sa propre population, conduite à l’abîme par une politique « suicidaire »,Crime de haute trahison parfaitement prémédité, car commis en déni de toute liberté d’expression, de toute vérité, de toute morale et de toute Démocratie !

Pour que la leçon d’un tel crime ne soit pas perdue pour l’Intelligence, l’histoire de la pensée et le salut des valeurs suprêmes sur lesquelles repose notre Civilisation, il faut faire un cas d’école du but terroriste de ces « débordements  » de Bruxelles qui sous couvert de la mise en scène téléguidée d’une « Extrême droite » Hooligan d’épouvante se révèle n’être QUE la Police de Tartuffe. Ce but – faire taire l’expression de la Volonté générale des Peuples par la  terreur sémantique – est criminel ! Il est l’aliénation mentale même de l’Esprit, l’inverse de la Démocratie. En substituant une Représentation inversée de l’Opinion à la véritable expression de la Volonté générale (interdite de Représentation), le scénario de Bruxelles a pour but de formater les esprits pour faire adopter à chacun le comportement du figurant qu’il doit imiter : pour satisfaire au terrorisme sémantique gouvernemental d’une tyrannie sans nom qui veut lui dicter ce qu’il doit dire, penser et être !   

Derrière l’énigme de Bruxelles ainsi décryptée, ce qui se joue ce n’est ni un ridicule numéro de cirque, ni une simple opération de basse police, ni même une vulgaire visée politicienne. Ce qui se joue, c’est la haute trahison du gouvernement des Tartuffes « ces faux-monnayeurs en dévotion qui, nous dit Molière, veulent attraper les hommes avec un zèle contrefait et une charité sophistique ». Ce qui est en cause désormais, c’est l’enjeu de Haute politique dont dépend l’avenir d’une Civilisation : la nôtre. Ce qui se joue aujourd’hui c’est notre survie morale sinon physique  ! Pour s’en convaincre, il suffit d’avoir lu la sinistre prophétie de Malraux[5], il y a cinquante ans, sur l’irrésistible « poussée islamique » ;  d’avoir entendu la déclaration du général Antoine Martinez du 26 mars 2016, en appelant  à décréter l’ «  état de siège » ( art. 36 de la Constitution) ; d’avoir entendu enfin, à la Maison du barreau de Paris, le 24 mars dernier, l’ancien haut fonctionnaire algérien Boualem Sansal,  lauréat de l’Académie française, décrire l’irrésistible montée de la Haine dans les milieux issus de l’immigration, dire que « Toute action visant à remédier au mal aggrave le mal », que le fonds islamique est de 100 milliards d’euros de capital en Europe, désormais prise par les plus déterminés comme futur centre de l’Islam dans une montée pouvant apparaître comme invincible. Islam de conquête auquel l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, a d’ailleurs, précise-t-il malicieusement, « donné des chefs »….

Cacher la véritable Représentation de cette tragique réalité, montrant que ce qui est en cause ce n’est pas simplement le fait d’un quarteron de Hooligans aux ordres d’une police – d’ailleurs démoralisée et conduite au suicide comme les agriculteurs – mais le fruit d’une politique criminelle de destruction de l’Europe, conduite sous le masque de Tartuffe au nom d’un prétendu multiculturalisme et qui apparaît désormais comme le crime des crimes contre la Démocratie, commis par des gouvernements se disant représentatifs.  Et ce crime est pratiqué par le terrorisme le pire car il se fait message de paix du bon apôtre : le terrorisme sémantique masqué du Tartuffe de Molière, donneur de leçon pour mieux déboussoler sa victime et lui faire perdre la raison, pire que celui de l’islamisme, pire que le « terrorisme » d’opérette des Hooligans lui servant d’épouvantail.  Le 27 mars 2016 à Bruxelles, le mode opératoire terroriste de Tartuffe était le même qu’à Versailles lors des « débordements » de  « l’attentat des tags de  Kapoor » de l’été 2015. Le même,  à ceci près qu’à Versailles le metteur en scène n’a pu trouver de figurants,  que le bidonnage policier a été dûment démonté et publié dans une lettre ouverte à la reine Elisabeth II du 18 décembre 2015, incontestée et qui fait désormais référence en matière de génocide et de terrorisme culturels[6].

A la lecture du décryptage de la mise en scène tragi-comique des vrais-faux « débordements » de Bruxelles du 27 mars 2016, du providentiellement « rendue visible pour tous » par la maladresse de la Police, des Médias et du chœur des Tartuffes politiques, comment ne pas évoquer l’atroce anticipation de Saint Just : « Le peuple n’a pas de pire ennemi que son gouvernement » ; qui pourrait douter que le premier verrou criminel à faire sauter au plus vite soit celui de la Trahison des Tartuffes triomphants au sommet de la pyramide du Pouvoir ?  Qui peut encore douter qu’il est grand temps que la volonté générale s’organise ?

Mais pour cela, encore faudrait-il commencer par y voir clair et décider de réarmer  au plus vite l’Intelligence des Peuples d’Europe, ce que veulent à tout prix empêcher les Gouvernements d’imposture comme vient de l’illustrer à merveille l’énigme policière des Hooligans fantoches de Bruxelles enfin résolue !

Arnaud-Aaron Upinsky                                                                                                             Président de l’UNIEF/CDV                                                                                                           Blogue : Réarmer l’Intelligence ! http://upinsky.work/

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[1] Titre de l’article Le Monde.fr du 27 mars 2016

[2] A la manière du célèbre scandale des «  Figurants d’Olivier Stirn » ministre du tourisme qui  avait fait recruter, «  payés 345 F pour trois heures quelques 200 comédiens, chômeurs, lycéens et étudiants pour applaudir ministres et personnalités venus applaudir à ses « Etats généraux du progrès » ! (Cf. Scandale politique, l’Humanité.fr du 5 juillet 1990)

[3] Cf. Le JDD, 10 juillet 2008 « Les casseroles de PPDA » et l’Express , 5 janvier 2011 « Bidonnage de Castro »,

[4] http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/03/27/des-hooligans-perturbent-un-rassemblement-pacifique-place-de-la-bourse-a-bruxelles_4890834_3214.html

[5] Cf. Au nom d’un « 11 septembre français », http://upinsky.work/tag/poussee-islamique/

[6] http://upinsky.work/wp-content/uploads/2015/12/Lettre-ouverte-%C3%A0-la-reine-Elizabeth-II-18-d%C3%A9cembre-2015..pdf

Académie française, les dessous de l’élection du 3 mars. Invitation à la conférence de presse UNIEF du 22 mars 2016

Union Nationale des Écrivains de France
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  ACADÉMIE FRANÇAISE 
LES DESSOUS DE L’ÉLECTION DU 3 MARS
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L’élection d’un corps constitué n’est-il pas le moment décisif de son renouvellement : du « choix du talent » devant fixer l’orientation future dont dépendra son développement, son aptitude à relever ses défis et par conséquent d’un diagnostic possible de sa pérennité, voire de sa mort ? A fortiori, ce diagnostic ne s’impose-t-il par-dessus tout pour l’institution française la plus prestigieuse au monde vouée « A l’immortalité ! », le symbole suprême de la culture française que Maurice Druon, précédent secrétaire perpétuel de l’Académie, identifiait même à « l’expression la plus haute de l’identité de la nation et comme l’incarnation de la France » ? Ce diagnostic ne s’impose-t-il pas avec une acuité toute particulière au regard de la violence des attaques des Français contre l’Académie rendue coupable de la réforme de l’orthographe ? Un tel diagnostic, enfin, n’est-il pas d’une urgence vitale au moment précis de l’effondrement du « système immunitaire », de défense de la langue française, dont l’Académie se devrait d’être le fer de lance et alors même que son Protecteur, le Président de la République, à refusé de répondre à son appel solennel du 5 décembre 2013 à la reconquête de la langue française ? C’est pourquoi, le Président de l’UNIEF vous invite à sa :

CONFERENCE DE PRESSE
Helio’s, 1 rue des Etats Généraux à Versailles
10 h, mardi 22 mars 2016

Pour vous faire part – de l’intérieur de l’Académie et à partir de son expérience de candidat – de sa grille de lecture « chiffres et lettres » des dessous de l’élection du 3 mars 2016, présentée comme acquise « dans un fauteuil » alors que « l’abstention » d’expression fut de 55 % au regard du corps électoral des 37 immortels ! Une telle défection signifie-elle un désintérêt massif des immortels pour la langue française ? Ou bien faut-il y voir le symbole d’une « bipolarisation » durable de l’Académie, révélant les nouvelles règles du jeu – du pour ou contre la Reconquête – dont dépendra la survie – menacée comme jamais – de l’Institution vouée « A l’ Immortalité » ?

Arnaud Upinsky, Président de l’UNIEF/ CDV
Contact presse : courrierposte@orange.fr et tel : 06 01 76 20 79
Site : http://coordination-defense-de-versailles.info et blog Upinsky Works

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