Lettre de saisine de l’Académie française sur la mise à mort de la langue française

L’UNION NATIONALE  DES ÉCRIVAINS DE FRANCE

L’UNION NATIONALE DES ÉCRIVAINS DE FRANCE.  En date du 14 janvier 2017, adresse une lettre ouverte, ci-jointe, à Madame Hélène Carrère d’Encausse, Secrétaire perpétuel, de saisine de l’Académie française pour lui demander, en application règlementaire de sa mission statutaire de prendre les décisions qui s’imposent pour : 1) Prendre acte de la situation de guerre déclarée à la langue française ; 2) Forger les « règles certaines » nécessaires pour empêcher la langue française de subir le sort de la « novlangue » d’Orwell ; 3)  « Mettre en demeure » le Président-protecteur de l’Académie et de la langue française de faire procéder au retrait immédiat de toute réforme de la langue française. 

***

Dans la situation actuelle d’effondrement de la langue française, sous l’attaque combinée des trois fléaux – l’Ecole, l’anglicisation et la trahison de la classe dirigeante –, chacun comprendra que seul un rappel à sa mission de  l’Académie française, l’autorité créée pour la défense du français – verbal  ( tel : 01 44 41 43 00), écrit ( contact@academie-francaise.fr), personnel ou médiatique – peut, en premier lieu, à ce stade de blocage institutionnel, forcer le destin et changer le cours de l’histoire de la langue française en péril de mort ! 

Charger le communiqué UNIEF 21 janv. 2017

Charger la lettre ouverte de saisine de l’Académie française, du 14 janvier 2017..

Arnaud-Aaron Upinsky, Président de l’UNIEF 

Contact presse : courrierposte@orange.fr / tel : 06 01 76 20 79

Documents sur Internet : upinsky.works

Saisine de l’Académie française sur la « mise à mort de la langue française » !

L’UNION NATIONALE DES ÉCRIVAINS DE FRANCE

Saisine de l’Académie française sur la « mise à mort de la langue française » !

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Lire ici le communiqué UNIEF d’annonce de la conférence de presse du 17 janvier 2017 à Versailles

La Langue Française rentre en Politique

Élections 2016-2017 ?

À la reconquête de la langue française !  

Vidéo : Conférence de presse du 15 décembre 2016 à Versailles 

Communiqué UNIEF du 10 décembre 2016 

Québec Presse » Les Français ne seront plus Français sans leur langue » — Upinsky à la télé russe de la Pravda

QUÉBEC-PRESSE — Le mardi 13 décembre 2016 MOSCOU — La Pravda: entrevue télévisée avec Arnaud-Aaron Upinsky.  FRANCE: LA LANGUE FRANÇAISE À LA DÉRIVE Culture Spécialiste…

EN SAVOIR PLUS

Reprendre le pouvoir aux prédateurs

Arnaud-Aaron Upinsky répond pour MPI-TV aux questions de Valérie Bugault. Il nous démontre que la langue est le moyen privilégié de la reprise du pouvoir politique par les élites.

Reprendre le pouvoir aux prédateurs

Élections 2016-2017 ? À la reconquête de la langue française !

Conférence de Presse suivie d’un dîner-débat , jeudi 15 décembre 2016, à 19 h 30, Hélio’s, 1 rue des Etats-Généraux, Versailles, 78 000

« La parole est l’instrument premier du pouvoir », « la démocratie ne donne pas le pouvoir au peuple, mais à l’éloquence », «  la civilisation est d’abord un langage[1] », disait Maurice Druon, secrétaire perpétuel de l’Académie française.

La langue française s’invitant aux présidentielles 2017 ? Faite an 1 de la reconquête de la langue française, par l’Académicien Philippe Beaussant, Président de la Défense de la Langue Française (DLF), l’année 2016 fut riche en imprévus, et 2017 s’annonce décisive à cet égard. Alors que l’école, le langage du savoir et la civilisation, sont la clef de tous les enjeux surplombant les Présidentielles 2017 ( chômage, jeunesse, intégration, reconnaissance des élites, place de la France dans le monde, etc. ), la langue française – qui en est la matrice et qui est menacée de mort par l’anglicisation à marche forcée de la société française – est toujours la grande absente de l’élection présidentielles 2017 en pleine lancée ! « Tout est langage[2] ». A la lumière de ses travaux linguistique et de ses dernières actions de candidature à l’Académie française, Arnaud-Aaron Upinsky, Président de l’Union Nationale des Ecrivains de France (UNIEF), nous livre la grille de lecture de cette clef suprême des Présidentielles 2017.

[1] Cette dernière citation est tirée de son discours de réception à l’Académie française en 1967. Maurice Druon abandonna son poste de Secrétaire perpétuel au profit de Mme Hélène Carrère d’Encausse en octobre 1999 pour écrire son essai « La France aux ordres d’un cadavre »

[2] La Tête coupée ou a Parole coupée, Arnaud-Aaron Upinsky, 1991, Ed. F.-X. de Guibert

Communique-unief-du-10-decembre-2016-elections-2016-2017-a-la-reconquete-de-la-lague-francaise

Russie ( Pravda.ru). Les Français ne seront plus Français sans leur langue !

Spécialiste de la langue française, mathématicien de formation et amateur de l’histoire à ses heures perdues, Arnaud-Aaron Upinsky ferraille pour la sauvegarde du patrimoine linguistique de la France. Il soutient que la primitivisation accélérée de la langue et le désapprentissage de la méthode mathématique peuvent conduire au désastre et à l’anéantissement de la civilisation européenne. Qui plus est, c’est le français auquel le rôle du « latin moderne » est dévolu.

Les Français ne seront plus Français sans leur langue

Lettre ouverte à l’Académie française sur l’élection du 17 novembre 2016

Madame le Secrétaire perpétuel,
      Mesdames et Messieurs de l’Académie,

     L’élection n’est-elle pas le moment symbolique, révélateur de la vérité politique de l’Institution ? Aussi, le 17 novembre, quel « signal fort » allez-vous adresser à la francophonie pour répondre à la colère des Français, assistant impuissants à la destruction de leur langue ; à la violence de leurs attaques désespérées contre l’Académie française ne répondant pas à leur appel ; à leur levée en masse contre la Réforme de l’orthographe, rentrée en application et dont l’Académie n’a pas exigé le retrait ?

     Pouvez-vous rester insensibles à cet appel « Au secours du français (1) » de février 2016, en phase avec les bouleversements en cascade du monde qui l’ont suivi : en juin 2016, le Brexit du Royaume-Uni retrouvant sa liberté ; en novembre 2016, le séisme des USA redevenant l’ « Amérique », comme l’URSS redevenue la Russie revient aujourd’hui en Europe ?

    Pouvez-vous ne pas suivre, sur le grand échiquier sémantique, noir et blanc, du nominalisme et du réalisme, la signification historique de ces bouleversements planétaires, vitale pour l’avenir de la langue française et donc pour l’Académie ? Le retour du nom à la chose, du global à l’universel, du formel au substantiel, et donc de la suprématie de l’anglais à la Reconquête du français, de ses valeurs de clarté, d’universalité et d’harmonie : en un mot de cette haute intelligence dont le monde, au bord du chaos, n’a jamais eu tant besoin pour pouvoir comprendre et construire l’avenir en cours d’écriture !

     C’est sur l’intuition de l’urgence de ce retour du français, en Europe et dans le monde, que Philippe Beaussant a déclaré « 2016 an 1 de la Reconquête de la langue française », pour répondre enfin à l’appel initialisé par Maurice Schumann, en 1975, et proclamé par vous-mêmes en 2013.

      Le 20 octobre, Madame, en  lisant  ma lettre de candidature, vous  avez qualifié de «passionné » mon combat, par antithèse avec la quiétude de l’Académie française, «vieille dame » se devant d’aller d’un train de sénateur. Mais bien au contraire ma démarche est toute de Raison, tirant les conséquences de vos textes, des règles certaines de l’Académie et du devoir de Reconquête que m’a assigné Philippe Beaussant !

      Dès lors comment l’élection de l’Académie française du 17 novembre 2016, pourrait-elle ne pas traduire enfin dans son vote ce sens de l’histoire ne faisant que répondre à son appel incessant à la Reconquête de la langue française, depuis 1975.

     En vous priant d’agréer l’assurance de ma haute considération, Madame le Secrétaire perpétuel, Mesdames et Messieurs de l’Académie, il ne tient qu’à vous, le 17 novembre, à l’invitation de Philippe Beaussant ayant fait de « 2016 l’an 1 de la Reconquête de la langue française », de changer dès à présent le cours de  l’histoire : « Osez la Reconquête ! »

Arnaud-Aaron Upinsky
(1 ) Cf. Séance publique du 5 décembre 2002

Charger la lettre ouverte à l’Académie française sur les élections du 17 novembre 2016

TRIBUNE « Académie française : le débat interdit ! »

TRIBUNE « Académie française : le débat interdit ! »

Après la mort de l’académicien Philippe Beaussant, l’écrivain Arnaud-Aaron Upinsky s’interroge sur l’absence de débats pour la prochaine élection du 17 novembre à l’Académie française. En pleine descente aux abîmes du français, celle-ci doit faire le choix d’un défenseur de la langue française.

La langue française « pour tous », tel est notre trésor commun, tel est le symbole incontestable de notre identité ! Le 17 novembre prochain, l’Académie va-t-elle voter contre elle-même, comme le 3 mars dernier, ou va-t-elle se conformer au « choix de Richelieu », que lui dictent ses statuts, pour sauver cette merveille du « savoir vivre et parler ensemble » en péril de mort ?

En déclarant « 2016 an 1 de la Reconquête de la langue française » et en forgeant un plan de bataille pour y parvenir, dans son « testament académique », l’Académicien Philippe Beaussant, Président de Défense de la langue française (DLF), a changé la donne ! Premier académicien à répondre à l’appel solennel à la Reconquête lancé par Hélène Carrère d’Encausse au Président de la République, le 5 décembre 2013, Philippe Beaussant a fait du Quai Conti le fer de lance de la bataille à conduire pour la survie de la langue et de l’Académie française, mettant ainsi « en demeure » les Immortels de l’imiter, en premier lieu en élisant un candidat de combat – et non un « héritier » – aux prochaines élections du 17 novembre

Mais pour que cette élection soit libre et sincère, encore faudrait-il que trois conditions d’application des règles de droit, de débat et d’information, sont remplies : 1) L’Académie doit appliquer ses statuts au service de sa mission de défense de la langue française ; 2) Les candidats doivent publier leur « profession de foi » ; 3) Les médias doivent appliquer la Charte de Munich ( 1971) leur faisant obligation de vérité, « d’impartialité, de pluralisme d’information, dégagée de toute influence et de toute discrimination fondée sur quelque facteur d’opinion que ce soit (1)».

Or à ce jour, et c’est une première dans l’histoire de l’Académie française, depuis le 7 octobre 2016, faisant état des six premières candidatures, aucune couverture médiatique de cet événement décisif pour l’avenir de la langue et de l’Académie française n’a été faite, l’AFP refusant même d’annoncer les quatre dernières incluant l’unique candidature vouée à la Reconquête de la langue française suscitée par Philippe Beaussant. Comment ne pas voir dans ce « silence » le signal fort d’un « débat interdit » ne pouvant profiter qu’à ceux qui aspirent à la mort lente de notre langue ?

Pourquoi un tel « débat interdit » sur l’avenir de la langue française, sinon pour empêcher à tout prix de rendre la vérité visible, sur la politique de destruction de notre langue dénoncée par l’Académie française à l’école ? Sur la politique d’anglicisation à marche forcée ayant substitué au français, langue commune de l’Europe dans les années 50, l’anglais dominant à 80 % aujourd’hui à la Commission européenne, les textes en français étant réduits à 5 %. Sur le projet « secret » révélé par l’Académie française de voir l’enseignement du français divisé en « langue de communication », du cerveau mutilé (2), pour les « inférieurs » et en « langue de l’intelligence littéraire », du cerveau complet, pour les « supérieurs », ces alphas du Meilleur des mondes anticipé par Aldous Huxley !

Pour ou contre la Reconquête de la langue française, pour ou contre le « débat interdit », pour ou contre la liberté de penser ? Tel est le seul choix désormais possible entre les amoureux de la langue française et ses ennemis, le seul cri de ralliement qui vaille pour désigner les deux camps irréconciliables. Le 3 mars 2016, le « score » de bipolarisation de l’Académie française donnait 12 % en faveur du camp de la Reconquête et 88 % contre ( avec 54 % de non expression !). C’est le point de départ de la Reconquête de 2016.

La liberté ou l’esclavage mental, par la destruction sélective de la langue française et par l’anglicisation forcée ? Tel est l’enjeu caché par le « débat interdit » sur l’élection du 17 novembre prochain. En faisant de ma candidature de Reconquête un symbole, Philippe Beaussant nous a légué cet instrument de mesure qui permettra de suivre l’avancement de la Reconquête de la langue française – langue de la Liberté – ou le progrès de sa haute trahison, c’est-à-dire de notre asservissement ! Reconquête de la langue, inséparable de celle de l’Académie française et de la France elle-même puisque, comme le rappelait le Secrétaire perpétuel de l’Académie française, dans son appel du 5 décembre 2013 « A la reconquête de la langue française » : « L’avenir de la France est inséparable de la gloire de notre langue » !

Arnaud-Aaron Upinsky, Versailles, 13 novembre 2016
Président de l’Union Nationale des Ecrivains de France (UNIEF)
Candidat à l’élection de l’Académie française du 17 novembre 2016

Charger la tribune « Académie française : le débat interdit ! » en fichier pdf. 

(1)  Cf. Règles d’or et Charte AFP.

(2) Cf. La tête coupée ou la parole coupée, A.-A. Upinsky, Ed. F.-X. de Guibert, 1991.