L’Académie française a fait le choix de la soumission, du déshonneur et de la trahison de ses statuts hérités de Richelieu :
1) Pouvez-vous nous rappeler ” l’affaire Aubert ” qui a suscité votre réaction à la cour de cassation?
En vérité, il faut inverser l’ordre des facteurs entre « l’affaire Aubert » et celle de la judiciarisation de la « problématique du masculin générique », lancée par la Cour de cassation nous ayant conduit à devoir lui répondre « en lieu et place » de l’Académie française, déchue de toute légitimité en raison de sa pitoyable « abdication » devant le bureau de l’Assemblée nationale lors de l’« affaire Aubert ».
C’est, en effet, le « Coup de majesté » de la lettre de la Cour de cassation du 20 avril 2017, saisissant l’Académie française d’une demande à statuer sur un point de grammaire le plus infime d’apparence, mais en réalité d’intérêt décisif pour sa survie – « l’intangibilité de la règle d’application du genre masculin générique aux titres et aux fonctions publiques » ! – qui est le point de départ de cette contre-attaque inouïe constituant l’événement linguistique le plus important qui soit, depuis qu’en 1635 Richelieu donna précisément pour mission à l’Académie française de fixer et de sauvegarder la langue française « À L’IMMORTALITÉ ».