Comment l’Académie française a tranché : le NON à la féminisation des titres et fonctions, c’est la Loi !

A l’attention de Mesdames Claire Conruyt et Alice Develey, Le Figaro

Mesdames,

Dans votre article du Figaro du 8 février 2019, intitulé « Hélène Carrère d’Encausse : L’Académie française rentre dans l’ère numérique », vous lui avez posé cette question, « L’Académie française est attendue sur la féminisation des titres et des fonctions », qu’elle a éludée par une pirouette.  .

Alors, savez-vous que la Cour de cassation lui a adressé une saisine sur cette même question, en date du 20 avril 2017, et que l’Académie française s’était formellement engagée à répondre le 7 février 2019, dans l’article suivant, daté du 20 décembre 2018, et en ces termes  :

« Madame “le” ou “la” ministre : l’Académie française va trancher »  

 » Les académiciens aiguisent leur épée et repassent les habits verts : le 7 février prochain, l’Académie française rendra ses conclusions sur une question cruciale, qui a « ouvert un large débat dans la société ».
L’institution rendra ainsi ses conclusions sur la féminisation des titres et fonctions, tout en présentant par la même occasion son nouveau portail web
( Lire ICI l’intégralité de l’article )

Mais ce jour là, comme vous le savez, autant Madame Hélène Carrère d’Encausse a présenté le nouveau portail web de l’Académie, autant elle a manqué à sa parole de trancher sur la question principale de rendre « ses conclusions sur la féminisation des titres et des fonctions » !

Alors, savez-vous ce qui l’a empêché de tenir son engagement ? C’est la « Réponse de l’Académie française à la saisine de la Cour de cassation du 20 avril 2017» adressée à Monsieur le premier président de la Cour de cassation, en date du 13 janvier 2019, faisant désormais référence et dont vous trouverez le lien ci-dessous.

C’est une affaire d’Etat sans précédent, opposant la Cour de cassation au Pouvoir exécutif et au Pouvoir législatif sur la question de la « féminisation des titres et des fonctions », certes, mais surtout sur la mise à mort de la langue française : c’est un scandale inouï, désormais incontournable en raison de la procédure en cours, qui est en train de faire surface.

Et c’est l’honneur du journalisme de remplir pleinement à sa mission d’informer, pour être au premier rang de la manifestation de la Vérité dans cette affaire de viol caractérisé de la Constitution, constituant un flagrant crime contre la langue, c’est-à-dire contre la Nation.

Qu’elle soit mise en pleine lumière par vous ou par d’autres journalistes fidèles à la Charte de déontologie de Munich (1971), cette affaire, désormais lancée par la Cour de cassation, ne peut plus être étouffée. Elle ira jusqu’à son terme et je suis à votre disposition, puisque c’est Le Figaro qui est le premier journal de presse écrite à avoir posé la question, laissée sans réponse après la date fatidique du 7 février 2019 ! .

Il est grand temps que les média, rompant l’omerta d’Etat sur le plan de mise à mort de la langue de Molière, fasse enfin savoir, en réponse aux démolisseurs institutionnels du « Féminisme d’Etat » : « Comment l’Académie française a tranché : le NON à la féminisation des titres et fonctions, c’est la Loi ! »

Dans cette attente de vous voir rompre cet omerta, je vous prie d’agréer, Mesdames, l’assurance de mes sentiments les meilleurs.

Arnaud-Aaron Upinsky
Président de l’Union Nationale des Écrivains de France (UNIEF)

Lire ICI l’entretien avec Arnaud Upinsky sur l’affaire Aubert

Lire ICI la « Réponse de l’Académie française à la saisine de la Cour de cassation »

Lire ICI. Dites désormais « Madame LE juge : c’est la Loi ! » ( Impératif français, Québec)

 

Entretien avec Arnaud Upinsky sur l’affaire Aubert

Lire ICI l’Entretien avec Arnaud Upinsky sur l’affaire Aubert