TRIBUNE « Mathématiques présidentielles 2017 : François Fillon déjà Président de la République française ? »

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Docteur en philosophie politique[1], le mathématicien Arnaud-Aaron Upinsky s’interroge pour savoir si, là où les sondages ne cessent de « se tromper », les « mathématiques politiques », elles, permettent de prévoir quel sera le grand vainqueur et le vaincu des Présidentielles 2017, déjà « pliées » avant même d’avoir le résultat du 2ème tour des primaires de la droite ?

« Le langage de la politique est écrit en langage mathématique sans l’usage duquel nul ne saurait comprendre un seul mot » ! En dépit de l’avertissement de Condorcet[2] montrant comment l’élection majoritaire à deux tours est le plus sûr moyen de confisquer l’expression de la Volonté générale, les sondages amusent les électeurs ignorant les secrets du grand échiquier des élections. Mais la candidature de François Fillon vient de déjouer les malices du trucage. Décryptage.

1) Le grand échiquier de la fabrique à Président. C’est un jeu de dupes se jouant à quatre avec, d’un côté, le Peuple « souverain » voulant élire le représentant de sa Volonté générale et, en face, le Pouvoir « dominant » cherchant à imposer son propre candidat, par l’entremise de deux outils de conditionnement opérant : la publication (ou non) des sondages ciblés et la mise en musique des médias, pré-formatant les débats sur la base de ces sondages de commande dont Alexandre Adler a tout dit de l’objectivité dans sa fameuse formule : « C’est celui qui paye la musique qui donne le ton ». Par le biais du « Ne discutez pas calculez », l’électeur est sommé de ne pas voter pour l’élu de son cœur mais pour le présumé « gagnable » calculé par les sondeurs. « Petit poisson deviendra grand pourvu que dieu lui prête vie ». Par le deuxième biais du « voter utile », le grand jeu consistera alors à faire passer à la trappe, un par un, sondage après sondage, les « petits » candidats mis en queue du peloton.

2) Acte I : Alain Juppé, le candidat du Pouvoir, placé en tête des sondages. En toute chose il faut considérer la fin. Il faut donc commencer par la publication, le 22 septembre 2016[3], des intentions de vote à 7 mois du scrutin du « Sondage sur la présidentielle 2017 : Le Pen au second tour, Hollande éliminé » par lequel le formatage commence en donnant le ton en ces termes : « Selon un sondage Elabe, peu importe les candidats en face, Marine Le Pen passera le premier tour, mais pas François Hollande ». « Marine  Le Pen se qualifierait pour le second tour de l’élection présidentielle 2017 dans tous les cas de figure ? C’est la conclusion d’un sondage Elabe, pour Les Echos et Radio Classique diffusé ce jeudi qui donne à la candidate frontiste entre 25 et 28 % des voix. Seul Alain Juppé serait capable de le devancer au premier tour. » Nicolas Sarkozy y est évoqué comme grand concurrent potentiel, François Fillon totalement ignoré. La mise sur orbite d’Alain Juppé, candidat d’alternance mis au zénith des primaires de la droite par la rafale des sondages peut dès lors commencer.

3) Acte II : l’arithmétique élémentaire d’Alain Juppé. Le gagnant des sondages n’a pas caché sa stratégie imaginée pour triompher de son rival Sarkozy : se faire élire à droite par les voix de gauche en se présentant comme le « rempart » contre le Front national. Mais c’est une erreur de calcul relevée a posteriori par Le Monde : « Alain Juppé s’est trompé de primaire. Comment espérer gagner celle de la droite avec les voix de gauche. Sans ces dernières – 15 % des électeurs aux premières estimations – il eût été probablement éliminé et l’on aurait eu droit à un second tour baroque entre Nicolas Sarkozy et son ancien premier ministre[4]. » L’erreur fatale d’Alain Juppé aura été d’avoir fait un calcul politicien – arithmétique – et non politique – qualitatif – des voix dynamiques que les instituts de sondages appelleront pudiquement le « vote caché ». Il n’a pas vu que le « paradoxe de Condorcet » faisant gagner l’élu des sondages ne s’appliquerait pas aux primaires dont les trois débats égalitaires privilégient l’accroche des idées « de droite » auprès d’un public structurellement « de droite ». Qualitativement il a donc perdu en cherchant à vendre des idées de gauche à un public de droite extensible et à « géométrie variable » ! Et par-dessus tout il a été aveuglé par son « assurance sondage » le plaçant en tête devant son seul vrai concurrent, Nicolas Sarkozy et négligeant totalement F. Fillon, compté pour arithmétiquement mort, alors que son électorat était géométriquement extensible par l’attractivité dynamique de ses idées « de droite » que la durée des primaires à trois temps devait permettre de capitaliser.

4) Acte III : les mathématiques supérieures de François Fillon. Là où Alain Juppé avait fait d’entrée de jeu un calcul quantitatif ( appel aux voix de gauche contre le noyau dur de Nicolas Sarkozy, François Fillon, étant considéré comme éliminé d’office ), « volens, nolens », François Fillon a choisi la voie de la vérité des primaires de droite : faire une campagne d’idées à droite pour convaincre et « approfondir » un électorat de droite ; faire appel aux ressors dynamiques d’un électorat de droite dont le « cœur de métier » est structurellement catholique ; privilégier ses thèmes : vérité, patrie, famille, travail, question scolaire, anti-pédagogisme, lecture, histoire, danger de l’islamisation, filiation, modèle, Poutine, protection des chrétiens d’Orient, sécurité renforcée, République « française », remise de la France au premier rang en dix ans, etc. A l’image de Donald Trump qui avait mobilisé la « majorité silencieuse » – son « vote caché » -, en menant une campagne à l’inverse de l’arithmétique sociétale que lui conseillaient les Média, François Fillon a mené une campagne de mobilisation sociale en jouant sur la géométrie variable de l’électorat de droite : il a réellement gagné à droite ce qu’Alain Juppé attendait vainement à gauche. En bref, la dynamique politique de François Fillon a gagné géométriquement[5], qualitativement sur les idées et non les chiffres, là où le calcul politicien – contre-nature – d’Alain Juppé a perdu arithmétiquement.

5) Acte IV : Les deux modèles mathématiques anti-Front-national. Aveuglé par le coup de tonnerre du 21 avril 2002, Alain Juppé pensait en reproduire à son profit le modèle mathématique ( ayant fait triompher Chirac « super menteur » à 80 % au deuxième tour), dans un combat frontal de deuxième tour contre Marine Le Pen. Ne voyant pas le modèle mathématique supérieur de son adversaire, il l’accuse de capter les voix du Front national, alors que François Fillon fait mieux : il ne va pas vaincre le Front National, il va le remplacer dans l’espoir le plus légitime de ses électeurs s’identifiant au drapeau tricolore ! Là encore, la mathématique qualitative de François Filon, triomphe de la mécanique dure d’Alain Juppé.

6) Acte V : l’inversion de la mécanique d’aliénation électorale. Par une de ces ruses de la raison, chère à Hegel, sans l’avoir voulu comme M. Jourdain faisant de la prose sans le savoir, en étant simplement fidèle à lui-même et à ses valeurs, François Fillon s’est inscrit dans le grande révolution épistémologique à laquelle nous assistons depuis la chute du mur de Berlin.  Il va dans le sens de l’histoire des « bouleversements en cascade du monde qui l’ont suivi avec : en février 2016, la levée en masse des Français contre la destruction de la langue française ; « en juin 2016, le Brexit du Royaume-Uni retrouvant sa liberté ; en novembre 2016, le séisme des USA redevenant l’ « Amérique », comme l’URSS redevenue la Russie revient aujourd’hui en Europe[6]». Il suit « sur le grand échiquier sémantique, noir et blanc, du nominalisme et du réalisme, la signification historique de ces bouleversements planétaires, vitale pour l’avenir » de la France : «  Le retour du nom à la chose, du global à l’universel, du formel au substantiel, et donc de la suprématie de l’anglais à la Reconquête du français, de ses valeurs de clarté, d’universalité et d’harmonie : en un mot de cette haute intelligence dont le monde, au bord du chaos, n’a jamais eu tant besoin pour pouvoir comprendre et construire l’avenir en cours d’écriture ! » En l’espèce, il est porté par le retour du chiffre au nom : de la construction mathématique d’une Volonté générale fictive, au service du Pouvoir dominant, à la Volonté générale du Peuple, au service des véritables intérêts de la France et des Français !  N’en déplaise à la furie politicienne des « mots tueurs » en isme lancés contre lui ces derniers jours, la vague qui porte François Fillon, celle du « vote caché » par les sondages ( trompeurs et non trompés) est bien celle de la Volonté générale des Français, interdite d’expression par le « paradoxe de Condorcet » depuis des lustres. Avec la percée de François Fillon, nous assistons à l’inversion de la mécanique d’aliénation électorale de la Volonté générale instaurée le 9 juillet 1789.  C’est une révolution !

7) Dernier acte : François Fillon Président, Front national éliminé. Désormais, la marche de François Fillon vers la Présidence de la République française doit s’accomplir dans toutes ses conséquences, comme un théorème, dans son identification à la Volonté générale en éliminant mécaniquement le Front national qui a choisi d’aller à l’inverse du sens de l’histoire.

C’est ainsi qu’en politique, comme la langue d’Esope, les mathématiques peuvent être la meilleure comme la pire des choses, entre les mains d’Alain Juppé ou de François Fillon, déjà thématiquement vainqueur du deuxième tour des primaires de la droite comme du deuxième tour des présidentielles 2017.  Sauf à commettre une faute à la Juppé, le succès de François Fillon, répondant à la Volonté générale « pour tous » et non plus au dictat partisan d’un quarteron de l’électorat, est mathématiquement inscrit dans ces nombre-idées de la véritable mathématique politique qualitative, ennemie des chiffres d’aliénation de la pensée ! Désormais, à l’heure du numérique, avec la campagne victorieuse de François Fillon, ce sont les Mathématiques politiques qualitatives qui sont de retour : ce ne sont plus les chiffres des sondages qui doivent commander les idées politiciennes, mais les idées politiques qui doivent commander les nombres, pour assurer le triomphe du langage sur les chiffres !  Pour restaurer la Volonté générale dans la plénitude de ses droits et avec elle la Liberté, il ne nous reste plus dès lors qu’à inverser l’apostrophe de Leibnitz « Ne discutons plus, calculons ! »  en «  Ne calculons plus discutons ! »  

Arnaud-Aaron Upinsky,  25 novembre 2016

Mathématicien, épistémologue, linguiste

Président de l’Union nationale des Écrivains de France

Blogue « Réarmer l’Intelligence ! »

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[1] Thèse de doctorat « Principes Mathématiques de Philosophie Politique »

[2]  Cf. « Essai sur l’application de l’analyse à la probabilité des décisions rendues à la pluralité des voix » ( 1785)

[3] Le Parisien.fr avec AFP, sondage réalisé entre les 20 et 21 septembre sur 1002 personnes, marge d’erreur de 1,4 à 3,1 % (sic).

[4] « Une révolte contre la partitocratie », Jacques Julliard, Le Monde du 23 novembre 2016.

[5]  Comment ne pas évoquer les « transformations » de la géométrie projective de Poncelet, l’homothétie et la similitude, opérant ces captivantes métamorphoses de l’espace logique politique, de sa topologie !

[6] Cf. « An 1 de la reconquête de la langue française », Lettre ouverte du 15 novembre 2016 au secrétaire perpétuel de l’Académie française.

Lettre ouverte à l’Académie française sur l’élection du 17 novembre 2016

Madame le Secrétaire perpétuel,
      Mesdames et Messieurs de l’Académie,

     L’élection n’est-elle pas le moment symbolique, révélateur de la vérité politique de l’Institution ? Aussi, le 17 novembre, quel « signal fort » allez-vous adresser à la francophonie pour répondre à la colère des Français, assistant impuissants à la destruction de leur langue ; à la violence de leurs attaques désespérées contre l’Académie française ne répondant pas à leur appel ; à leur levée en masse contre la Réforme de l’orthographe, rentrée en application et dont l’Académie n’a pas exigé le retrait ?

     Pouvez-vous rester insensibles à cet appel « Au secours du français (1) » de février 2016, en phase avec les bouleversements en cascade du monde qui l’ont suivi : en juin 2016, le Brexit du Royaume-Uni retrouvant sa liberté ; en novembre 2016, le séisme des USA redevenant l’ « Amérique », comme l’URSS redevenue la Russie revient aujourd’hui en Europe ?

    Pouvez-vous ne pas suivre, sur le grand échiquier sémantique, noir et blanc, du nominalisme et du réalisme, la signification historique de ces bouleversements planétaires, vitale pour l’avenir de la langue française et donc pour l’Académie ? Le retour du nom à la chose, du global à l’universel, du formel au substantiel, et donc de la suprématie de l’anglais à la Reconquête du français, de ses valeurs de clarté, d’universalité et d’harmonie : en un mot de cette haute intelligence dont le monde, au bord du chaos, n’a jamais eu tant besoin pour pouvoir comprendre et construire l’avenir en cours d’écriture !

     C’est sur l’intuition de l’urgence de ce retour du français, en Europe et dans le monde, que Philippe Beaussant a déclaré « 2016 an 1 de la Reconquête de la langue française », pour répondre enfin à l’appel initialisé par Maurice Schumann, en 1975, et proclamé par vous-mêmes en 2013.

      Le 20 octobre, Madame, en  lisant  ma lettre de candidature, vous  avez qualifié de «passionné » mon combat, par antithèse avec la quiétude de l’Académie française, «vieille dame » se devant d’aller d’un train de sénateur. Mais bien au contraire ma démarche est toute de Raison, tirant les conséquences de vos textes, des règles certaines de l’Académie et du devoir de Reconquête que m’a assigné Philippe Beaussant !

      Dès lors comment l’élection de l’Académie française du 17 novembre 2016, pourrait-elle ne pas traduire enfin dans son vote ce sens de l’histoire ne faisant que répondre à son appel incessant à la Reconquête de la langue française, depuis 1975.

     En vous priant d’agréer l’assurance de ma haute considération, Madame le Secrétaire perpétuel, Mesdames et Messieurs de l’Académie, il ne tient qu’à vous, le 17 novembre, à l’invitation de Philippe Beaussant ayant fait de « 2016 l’an 1 de la Reconquête de la langue française », de changer dès à présent le cours de  l’histoire : « Osez la Reconquête ! »

Arnaud-Aaron Upinsky
(1 ) Cf. Séance publique du 5 décembre 2002

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TRIBUNE « Académie française : le débat interdit ! »

TRIBUNE « Académie française : le débat interdit ! »

Après la mort de l’académicien Philippe Beaussant, l’écrivain Arnaud-Aaron Upinsky s’interroge sur l’absence de débats pour la prochaine élection du 17 novembre à l’Académie française. En pleine descente aux abîmes du français, celle-ci doit faire le choix d’un défenseur de la langue française.

La langue française « pour tous », tel est notre trésor commun, tel est le symbole incontestable de notre identité ! Le 17 novembre prochain, l’Académie va-t-elle voter contre elle-même, comme le 3 mars dernier, ou va-t-elle se conformer au « choix de Richelieu », que lui dictent ses statuts, pour sauver cette merveille du « savoir vivre et parler ensemble » en péril de mort ?

En déclarant « 2016 an 1 de la Reconquête de la langue française » et en forgeant un plan de bataille pour y parvenir, dans son « testament académique », l’Académicien Philippe Beaussant, Président de Défense de la langue française (DLF), a changé la donne ! Premier académicien à répondre à l’appel solennel à la Reconquête lancé par Hélène Carrère d’Encausse au Président de la République, le 5 décembre 2013, Philippe Beaussant a fait du Quai Conti le fer de lance de la bataille à conduire pour la survie de la langue et de l’Académie française, mettant ainsi « en demeure » les Immortels de l’imiter, en premier lieu en élisant un candidat de combat – et non un « héritier » – aux prochaines élections du 17 novembre

Mais pour que cette élection soit libre et sincère, encore faudrait-il que trois conditions d’application des règles de droit, de débat et d’information, sont remplies : 1) L’Académie doit appliquer ses statuts au service de sa mission de défense de la langue française ; 2) Les candidats doivent publier leur « profession de foi » ; 3) Les médias doivent appliquer la Charte de Munich ( 1971) leur faisant obligation de vérité, « d’impartialité, de pluralisme d’information, dégagée de toute influence et de toute discrimination fondée sur quelque facteur d’opinion que ce soit (1)».

Or à ce jour, et c’est une première dans l’histoire de l’Académie française, depuis le 7 octobre 2016, faisant état des six premières candidatures, aucune couverture médiatique de cet événement décisif pour l’avenir de la langue et de l’Académie française n’a été faite, l’AFP refusant même d’annoncer les quatre dernières incluant l’unique candidature vouée à la Reconquête de la langue française suscitée par Philippe Beaussant. Comment ne pas voir dans ce « silence » le signal fort d’un « débat interdit » ne pouvant profiter qu’à ceux qui aspirent à la mort lente de notre langue ?

Pourquoi un tel « débat interdit » sur l’avenir de la langue française, sinon pour empêcher à tout prix de rendre la vérité visible, sur la politique de destruction de notre langue dénoncée par l’Académie française à l’école ? Sur la politique d’anglicisation à marche forcée ayant substitué au français, langue commune de l’Europe dans les années 50, l’anglais dominant à 80 % aujourd’hui à la Commission européenne, les textes en français étant réduits à 5 %. Sur le projet « secret » révélé par l’Académie française de voir l’enseignement du français divisé en « langue de communication », du cerveau mutilé (2), pour les « inférieurs » et en « langue de l’intelligence littéraire », du cerveau complet, pour les « supérieurs », ces alphas du Meilleur des mondes anticipé par Aldous Huxley !

Pour ou contre la Reconquête de la langue française, pour ou contre le « débat interdit », pour ou contre la liberté de penser ? Tel est le seul choix désormais possible entre les amoureux de la langue française et ses ennemis, le seul cri de ralliement qui vaille pour désigner les deux camps irréconciliables. Le 3 mars 2016, le « score » de bipolarisation de l’Académie française donnait 12 % en faveur du camp de la Reconquête et 88 % contre ( avec 54 % de non expression !). C’est le point de départ de la Reconquête de 2016.

La liberté ou l’esclavage mental, par la destruction sélective de la langue française et par l’anglicisation forcée ? Tel est l’enjeu caché par le « débat interdit » sur l’élection du 17 novembre prochain. En faisant de ma candidature de Reconquête un symbole, Philippe Beaussant nous a légué cet instrument de mesure qui permettra de suivre l’avancement de la Reconquête de la langue française – langue de la Liberté – ou le progrès de sa haute trahison, c’est-à-dire de notre asservissement ! Reconquête de la langue, inséparable de celle de l’Académie française et de la France elle-même puisque, comme le rappelait le Secrétaire perpétuel de l’Académie française, dans son appel du 5 décembre 2013 « A la reconquête de la langue française » : « L’avenir de la France est inséparable de la gloire de notre langue » !

Arnaud-Aaron Upinsky, Versailles, 13 novembre 2016
Président de l’Union Nationale des Ecrivains de France (UNIEF)
Candidat à l’élection de l’Académie française du 17 novembre 2016

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(1)  Cf. Règles d’or et Charte AFP.

(2) Cf. La tête coupée ou la parole coupée, A.-A. Upinsky, Ed. F.-X. de Guibert, 1991.

« 2016, l’an 1 de la Reconquête de la langue française ! »

Voir la lettre de candidature du 19 octobre-2016 d’Arnaud-Aaron Upinsky à l’Académie française.

Académie française. L’AFP ? Pour ou contre les ennemis de la langue française ?

L’UNION NATIONALE

DES ÉCRIVAINS DE FRANCE

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Académie française. L’AFP ? Pour ou contre les ennemis de la langue française ?

academie-francaiseActe IV de la libération  de l’Information :  forger les armes de la reconquête de l’AFP !

      Tous ceux qui ont foi en la langue française doivent savoir que c’est la troisième fois que l’Agence France Presse (AFP) a délibérément occulté la candidature de « Reconquête de la langue française » présentée à trois élections successives de l’Académie française, la dernière étant prévue le 17 novembre. Tous doivent savoir que l’AFP, ayant ainsi violé la Charte dont elle se glorifie, s’est ainsi rendue complice des ennemis de la langue française. Tous doivent en tirer les conséquences de salut public qui s’imposent.

1)  Une seule règle de combat : « Pour ou contre la Reconquête de la langue française » ?

Depuis que l’Académicien Philippe Beaussant  a déclaré « 2016 an 1 de la Reconquête », il ne peut plus y avoir de par le monde que deux camps irréconciliables : amis ou ennemis de la langue française en péril de mort ! Au début de l’ « Europe », le français était tout, l’anglais n’était rien. En 1997, la francophonie avait déjà reculé au sein de la Commission européenne à un tel point que seul 40 % des textes étaient encore rédigés en français, mais 45 % déjà en anglais. Aujourd’hui moins de 5 % sont encore en français, plus de 80 % en anglais. Moins de 5 % ! Un tel effondrement du français n’a pu se faire que par la poursuite d’une haute trahison politique, scolaire, médiatique. Désormais la seule règle de combat admissible contre cette haute trahison est simple : chacun doit se déclarer « Pour ou contre la Reconquête ». Toute « abstention » doit être déclarée désertion et donc haute trahison !

2) L’élection à l’Académie française, le moment symbolique révélateur !

      La « Défense de la langue française » est la mission essentielle de l’Académie française, l’élection à l’Académie, le moment symbolique de renouvellement de ses cellules combattantes, bonnes ou mauvaises,  où chacun doit se déclarer, lors de la campagne électorale. C’est l’occasion de faire l’audit de chacun des acteurs combattants de cette élection : candidats, académiciens, journalistes, médias et AFP.  Le résultat de l’élection permet de mesurer à l’aune de la « Règle de combat » la fidélité aux statuts de l’Académie. A la dernière élection du 3 mars, l’Académie a voté contre elle-même : 12 % des votes étaient « Pour la reconquête » contre 88 %, avec 54 % de non expression. Un tel contre-sens fut le résultat d’une double action : négative, d’occultation des candidatures et des enjeux du débat, par les médias et par l’AFP, et  positive, par un chantage électoral au « terrorisme sémantique » ! Cette double action ayant faussé l’élection du 3 mars a violé la Charte déontologique de Munich (1971), signée par la France, sans laquelle nulle élection ne saurait être « sincère, véridique et démocratique » !

3) L’AFP, premier maillon du viol de la Charte de Munich

      En France, c’est l’AFP qui fait la pluie et le beau temps de l’information. C’est elle qui donne le « ton », dicte les « tendances », formate la pensée des journaux par le système des copiés/collés de ses « dépêches » qui sont autant de « mots d’ordre » repris  à l’unisson d’un bout à l’autre du pays, sans le moindre esprit critique comme la « couverture » des élections à l’Académie l’illustre à merveille. Et comme c’est elle qui annonce les candidatures à l’Académie, en séparant « le bon grain de l’ivraie », avant de commencer la messe est dite. Tant qu’il ne s’agissait que de « personnes », le péché de discrimination n’était pas mortel, mais dès lors qu’il s’agit d’un Principe – la survie et la Reconquête de la langue française –  fausser l’information devient alors un crime contre la Charte de Munich, contre les règles d’or de l’AFP et contre la langue française.

4) L’AFP, sa Charte et ses « règles d’or » !

      Le respect par l’AFP de sa mission ? C’est à l’aune de ses propres règles qu’il faut en juger ! C’est à la lecture de la Charte de l’AFP et des « Valeurs et engagements » dont elle se glorifie, à savoir  : « L’Agence France-Presse rejette toute discrimination, qu’elle soit fondée sur l’origine, le genre, la nationalité, l’orientation sexuelle, l’opinion ou tout autre facteur[1]. » «  La vérité, l’impartialité et le pluralisme sont ainsi les règle d’or de l’Agence France-Presse. Ces valeurs sont la garantie d’une information rigoureuse, vérifiée et dégagée de toute influence politique ou commerciale. (…) « La Vérité » «  La vérification rigoureuse des faits et leur explication claire sont les plus sûrs moyens d’approcher de la vérité. Nous veillons également au caractère complet de toute information : l’omission d’un élément significatif risque de fausser le sens (sic). Les spéculations et les rumeurs n’ont pas de place dans nos services (…) La correction des erreurs, même découvertes longtemps après leur apparition, est obligatoire. Elle participe du même respect de la vérité [2]. » Vérité, impartialité, pluralisme, information dégagée de toute influence, rejet de toute discrimination fondée sur l’opinion ou tout autre facteur : la Règle d’or AFP à appliquer est claire, même si l’AFP ne précise pas comment la faire respecter … ! Alors qu’en est il de son application à l’élection du 17 novembre prochain ?

5) L’AFP, violant sa propre Charte et ses « règles d’or » par « omission » « discriminatoire »

      A une élection, la moindre des règles est d’annoncer tous les candidats, et pourtant l’AFP en a délibérément occulté quatre ! Elle s’est contentée d’annoncer les six premières candidatures au fauteuil de M. René Girard (F37), enregistrées le 6 octobre 2016 par l’Académie : MM. Yves-Denis Delaporte, Éric Dubois, Eduardo Pisani, Mme Isaline Rémy, MM. Daniel Rondeau, Gonzague Saint Bris. Mais elle n’a  annoncé ni la candidature de M. Michel Carassou, enregistrée le 13 octobre, ni « les candidatures de MM. Jean-Marie Besset, Michel Orcel et Arnaud-Aaron Upinsky » enregistrées le 20 octobre. Une telle omission discriminatoire est une violation flagrante des « Règles d’or » de l’AFP. Contacté à l’AFP, le journaliste Alain Jean-Robert a refusé de faire la « correction des erreurs » garantie par les « valeurs et engagements » de l’AFP. Il a justifié cette violation flagrante des règles d’or d’ « impartialité, de pluralisme d’information dégagée de toute influence, de toute discrimination fondée sur quelque facteur d’opinion que ce soit » en disant qu’il jugeait en fonction de sa propre opinion sur l’intérêt des candidatures, qu’il n’avait nulle obligation à cet égard relevant de la Charte ou des valeurs. Pour justifier son refus d’annoncer toutes les candidatures, il a même invoqué le contenu de la lettre d’Arnaud-Aaron Upinsky qui n’était pas « à son goût ». Comment ne pas voir dans une telle violation des règles d’or de l’AFP sur une élection aussi vitale pour la Reconquête de la langue française, en péril de mort, et pour l’avenir de la France, une complicité de fait avec les pires ennemis de la langue française, avec ceux qui, aux élections du 3 mars, ont agité la « rumeur » du mot « complotisme » pour « terroriser » l’Académie, « inverser la sincérité de ses suffrages et y faire barrage à tout candidature de Reconquête [3] ! »

***

CONCLUSION EN GUISE DE PLAN DE BATAILLE. A l’heure de toutes les contradictions, de toutes les violences, de toutes les incompréhensions, de tous les reniements, de toutes les Institutions fonctionnant exactement à l’inverse de leur mission, il apparait que l’AFP fonctionne ici, elle aussi, à l’inverse de sa mission, qu’elle empêche la liberté d’expression et de vote de s’exprimer, rendant toute authentique élection « démocratique » à l’Académie française faussée, voire impossible, par construction ! En l’espèce, l’AFP apparaît dès lors aux Français comme faisant partie du camp des « Contre la Reconquête de la langue française » et par là même de ses ennemis. Et comme il n’existe aucun moyen prévu pour exiger l’application tant de la Charte de l’AFP que de celle de Munich – quel aveu ! – garantissant la vérité, l’impartialité et le pluralisme de l’information, ainsi que son indépendance et sa non-discrimination, il appartient désormais aux Français, instruits de cette inversion des missions institutionnelles de forger les armes pour partir à la reconquête de l’AFP, comme des autres Institutions inversées, voire de créer une  authentique Agence de Presse Française ( APF) vouée à la Reconquête de Vérité de l’information et de la Renaissance de la langue française !

Communiqué Union Nationale des Écrivains de France,  du 31 octobre 2016

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1) Télécharger le communiqué UNIEF du 31 octobre 2016. Violation de la Charte AFP. 

2) Télécharger l’annonce de la publication de la lettre de candidature d’Arnaud-Aaron Upinsky au fauteuil de René Girard ( F 37) 

3) Télécharger la lettre de candidature du 19 octobre 2016 d’Arnaud-Aaron Upinsky

Blogue : http://upinsky.work/

Contact presse : courrierposte@orange.fr – Tel : 06 01 76 20 79

[1]  « Charte AFP », sur site AFP

[2]  « Valeurs et engagements », sur site AFP

[3]  CF. Lettre de candidature d’Arnaud-Aaron Upinsky du 19 octobre 2016academie-francaise-annonce-de-la-publication-de-la-lettre-de-candidature-da-a-upinsky-au-fauteuil-de-rene-girard-21-oct-2016