Lire ICI l’article de Marc Rousset : « La bataille pour le français a déjà commencé à Bruxelles ».
Henri Gizardin vient de signaler, sur Boulevard Voltaire, la politique de la chaise vide pratiquée par l’ambassadeur de France auprès de l’Union européenne, Philippe Léglise-Costa, pour protester contre la tenue de discussions du Conseil en anglais sans traducteurs à Bruxelles. De son côté, lors de sa conférence de presse à Bruxelles, le vendredi 23 Mars, Michel Barnier s’est pour la première fois exprimé seulement en français devant les journalistes.
Suite au Brexit, il importe en effet plus que jamais de mettre fin à l’unilinguisme anglo-américain à Bruxelles en mettant sur la table du Conseil européen la question du français et des autres grandes langues nationales telles que l’allemand, l’espagnol et l’italien.
L’Union européenne est de loin la zone la plus anglicisée du monde. Etc.
Il est une évidence : sans la restitution immédiate des études d’humanités greco-latines et du latin PARLÉ, l’Europe ne sera plus qu’une mayonnaise qui ne prend pas. Mais le latin n’est même pas au nombre des langues officielles de l’Institution Européenne d’aujourd’hui ! D’où vient cette imbécillité ?
Schola Nova Belgium